Catégories
Publication Web Desing:

Les joutes languedociennes, entre valeurs et traditions

l’essentiel Ce samedi 22 juillet ont eu lieu les joutes languedociennes de Port-La Nouvelle. Des barques, des jouteurs, de la musique… Reportage au cœur de cette tradition du sud de la France.

Un splash. Et puis des applaudissements. Samedi 22 juillet, de nombreux spectateurs étaient présents pour assister à une démonstration de joutes languedociennes. Chapeaux de paille, éventails, glacières… La jetée du port était investie par le public malgré la chaleur de plomb. Deux barques, une rouge et une bleue, tirées par dix rameurs qui s’affrontent sur l’eau. Sur une plateforme, la tintaine, les jouteurs habillés de blanc se tiennent debout à trois mètres de haut, munis d’une lance et d’un pavois (une sorte de bouclier).

Les barques avancent sur l’eau, petit à petit, tractées à la force des bras. Et quand elles se croisent, les jouteurs visent le pavois de l’autre. La tension monte. Le public est concentré. On peut entendre quelques « allez » ou « attention« . Finalement, un jouteur est déstabilisé et tombe à l’eau. « Je le savais !« , entend-on.

Mais parmi les spectateurs, il y a aussi des vacanciers qui ne sont pas venus pour la compétition, mais pour l’ambiance. C’est le cas de Joëlle. La Nouvelloise est assise sur une chaise de camping, glacière sur le côté et distribue des verres d’eau fraîche. « Moi, ce que j’aime c’est les voir tomber à l’eau« , plaisante-t-elle. La musique reprend entre chaque chute, le temps de replacer un jouteur sur la plateforme. Le commentateur, lui-même vêtu de blanc et d’une marinière, nous donne quelques anecdotes sur les jouteurs. « Pourquoi je viens ? Il y a plein de gens, la fête, de la bonne musique« , résume Frank, tout sourire, lui-même jouteur dans sa jeunesse.

« Un combat avec une belle amitié »

Il faut dire que cela fait plusieurs années maintenant que la commune de Port-La Nouvelle essaye de remettre la tradition au goût du jour. « C’est une réussite« , estime Olivier, trempé de la tête aux pieds. Sur le goudron brûlant, des traces de pas se forment avec l’eau. Dans son équipe, il y a des passionnés depuis plusieurs années, comme des amateurs. C’est le cas de Maxime, 23 ans. Sa mère Delphine vient le voir à chaque fois. À la base, Maxime n’est que rugbyman. « Les joutes, c’est original. Au club, ils se sont tous recrutés entre rugbymans. Ils se régalent », explique-t-elle. Un air de hautbois résonne. Une fois leur tour passé, les jouteurs se retrouvent près de la tente de l’événement pour boire une bière et se féliciter, avec une tape dans le dos. « Tout le monde se connaît« , explique Oliver.

Une bienveillance règne entre les participants. C’est aussi l’une des raisons pour laquelle Xavier, 48 ans, est venu depuis la Montagne noire pour embarquer dans la barque bleue, La Valrassienne. « J’ai fait du rugby pendant 30 ans et les joutes ça m’a toujours plu. C’est traditionnel du Languedoc. Finalement, c’est un peu comme le rugby : un combat avec une belle amitié« , explique-t-il. En fin de compte, ce n’est peut-être pas la victoire le plus important, mais les moments partagés. « Après on va manger une bonne paella (ensemble), on va se régaler. La convivialité, ça fait partie des joutes« , conclut-il.

Cette chronique a été reproduite du mieux possible. Au cas où vous projetez d’apporter des modifications concernant le thème « Web desing » il est possible de contacter notre journaliste responsable. Le but de leakerneis.fr est de trouver sur internet des données sur le sujet de Web desing puis les diffuser en tâchant de répondre au mieux aux interrogations des internautes. Cet article, qui traite du thème « Web desing », vous est spécialement proposé par leakerneis.fr. Il est prévu divers travaux autour du sujet « Web desing » à brève échéance, on vous invite à naviguer sur notre site internet aussi souvent que possible.Vous pouvez lire cet article développant le sujet « Web desing ». Il est fourni par l’équipe leakerneis.fr. Le site leakerneis.fr est fait pour publier plusieurs publications autour de la thématique Web desing publiées sur la toile. L’article original est réédité du mieux possible. Si vous envisagez d’apporter quelques modifications concernant le sujet « Web desing », vous êtes libre de contacter notre équipe. Prochainement, nous présenterons d’autres informations autour du sujet « Web desing ». De ce fait, consultez régulièrement notre blog.

Catégories
Publication Web Desing:

Le gros mot de l’éco

Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l’envoi de votre newsletter.

Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, par CCM Benchmark Group à des fins de ciblage publicitaire et prospection commerciale au sein du Groupe Le Figaro, ainsi qu’avec nos partenaires commerciaux.

Le traitement de votre email à des fins de publicité et de contenus personnalisés est réalisé lors de votre inscription sur ce formulaire. Toutefois, vous pouvez vous y opposer à tout moment

Plus généralement, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d’en demander l’effacement dans les limites prévues par la loi.

Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de prospection commerciale et ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité ou notre politique Cookies.

Cette chronique a été reproduite du mieux possible. Au cas où vous projetez d’apporter des modifications concernant le thème « Web desing » il est possible de contacter notre journaliste responsable. Le but de leakerneis.fr est de trouver sur internet des données sur le sujet de Web desing puis les diffuser en tâchant de répondre au mieux aux interrogations des internautes. Cet article, qui traite du thème « Web desing », vous est spécialement proposé par leakerneis.fr. Il est prévu divers travaux autour du sujet « Web desing » à brève échéance, on vous invite à naviguer sur notre site internet aussi souvent que possible.Vous pouvez lire cet article développant le sujet « Web desing ». Il est fourni par l’équipe leakerneis.fr. Le site leakerneis.fr est fait pour publier plusieurs publications autour de la thématique Web desing publiées sur la toile. L’article original est réédité du mieux possible. Si vous envisagez d’apporter quelques modifications concernant le sujet « Web desing », vous êtes libre de contacter notre équipe. Prochainement, nous présenterons d’autres informations autour du sujet « Web desing ». De ce fait, consultez régulièrement notre blog.

Catégories
Publication Web Desing:

Ce puissant malware sur Android vole vos mots de passe grâce à la reconnaissance de caractères

Les analystes de Trend Micro ont découvert deux variantes d’un malware sur Android, dont l’une se révèle particulièrement puissante.

homme-soucieux-smartphone
Crédit : 123rf

Le malware découvert par Trend Micro peut voler les mots de passe et identifiants que les utilisateurs stockent en photo sur leur smartphone. Ses deux variantes, appelées CheeryBlos et FakeTrade par les chercheurs, sont utilisées pour vider les portefeuilles de cryptomonnaies de leurs victimes. Les cybercriminels distribuent leurs malwares à travers Google Play et via les réseaux sociaux.

Le premier malware, CherryBlos, a été déployé à travers une première campagne qui « s’est appuyée sur des plateformes de réseaux sociaux populaires pour promouvoir des services frauduleux, les publicités pointant vers des sites web de phishing incitant les utilisateurs à télécharger et à installer des applications Android malveillantes ». Elle vole les identifiants des portefeuilles de cryptomonnaies, puis « remplace les adresses des victimes pendant qu’elles effectuent des retraits ».

Ce malware scanne vos photos pour voler vos mots de passe

Selon les experts, les hackers utilisent plusieurs techniques. L’un des malwares superpose une interface utilisateur sur l’application de crypto. L’utilisateur saisit ses mots de passe pensant être dans l’application légitime, mais en fait, « il les dévoile aux pirates ». L’autre technique suppose que la victime copie les coordonnées de son portefeuille de crypto. Le malware remplace alors le contenu du presse-papier par une autre adresse. Au moment du transfert, « la victime envoie en fait ses cryptos aux escrocs ».

À lire — Ce malware vole les données personnelles des utilisateurs de Mac pour vider leurs portefeuilles de cryptos

La technique la plus redoutable utilisée par les hackers est cette dernière. Grâce à la reconnaissance optique de caractères (OCR), le logiciel malveillant analyse la galerie de photos du smartphone des victimes à la recherche d’images contenant des mots de passe, ou des moyens mnémotechniques permettant de reconstituer ces derniers, puis les transmet au centre de commandes des pirates. Comme le soulignent les experts en cybersécurité, aucune de ces attaques n’aurait été possible si les utilisateurs n’avaient pas accordé les permissions adéquates lors de l’installation du malware. Comme d’habitude donc, il est recommandé de scruter particulièrement attention aux permissions que vous accordez lorsque vous installez une nouvelle application.

Cette chronique a été reproduite du mieux possible. Au cas où vous projetez d’apporter des modifications concernant le thème « Web desing » il est possible de contacter notre journaliste responsable. Le but de leakerneis.fr est de trouver sur internet des données sur le sujet de Web desing puis les diffuser en tâchant de répondre au mieux aux interrogations des internautes. Cet article, qui traite du thème « Web desing », vous est spécialement proposé par leakerneis.fr. Il est prévu divers travaux autour du sujet « Web desing » à brève échéance, on vous invite à naviguer sur notre site internet aussi souvent que possible.Vous pouvez lire cet article développant le sujet « Web desing ». Il est fourni par l’équipe leakerneis.fr. Le site leakerneis.fr est fait pour publier plusieurs publications autour de la thématique Web desing publiées sur la toile. L’article original est réédité du mieux possible. Si vous envisagez d’apporter quelques modifications concernant le sujet « Web desing », vous êtes libre de contacter notre équipe. Prochainement, nous présenterons d’autres informations autour du sujet « Web desing ». De ce fait, consultez régulièrement notre blog.

Catégories
Publication Web Desing:

À l’Ouest, le monde de la culture mobilisé pour le patrimoine d’Ukraine

Lorsque l’on évoque la « guerre hybride » que mène la Russie depuis l’invasion totale du territoire ukrainien le 24 février 2022 et qui ajoute aux combats conventionnels des tentatives de déstabilisation variées de l’Ukraine et de ses alliés, on songe souvent aux cyberattaques orchestrées par le Kremlin ou à la pression exercée sur les opinions publiques via des stratégies de désinformation élaborées.

Mais dans la guerre menée par Vladimir Poutine, la culture est aussi devenue un champ de bataille et et, comme en témoignent les récentes destructions qu’a connu la ville d’Odessa, le patrimoine ukrainien entreposé dans les musées se retrouve en première ligne.

Ces derniers ont été confrontés à des pillages systématiques, suivis d’un rapatriement caché en Russie d’œuvres considérées comme nationales par l’envahisseur – parce qu’elles provenaient de l’époque où l’Ukraine faisait partie de l’Empire des Tsars, comme pour les œuvres des peintres Ivan Aïvazovski (1817-1900), originaire de Crimée, ou Arkhip Kouïndji (né à Marioupol, dans l’actuelle Ukraine, en 1841 et mort à Saint-Pétersbourg en 1910), ou parce que les artefacts concernés avaient une valeur symbolique particulière pour la Russie, comme les objets d’art scythes volés dans un musée de Mélitopol en mars 2022.

Ces vols ont un caractère systématique et massif : on estime qu’avant d’abandonner la ville de Kherson à l’automne 2022, les troupes russes ont emporté 15 000 objets du musée d’art Oleksiy Shovkunenko. Et aux œuvres inassimilables au canon russe, c’est la destruction qui est promise : ainsi de la maison-musée du poète et philosophe Grigori (Hyrhorii) Skovoroda (1722-1794), considéré comme l’un des pères de la littérature ukrainienne. Face à cette stratégie organisée d’appropriation ou d’éradication, les institutions culturelles occidentales ont adopté plusieurs approches pour contribuer à leur manière à la sauvegarde du patrimoine ukrainien.

Le musée Hryrorii Skovoroda avant et après la date de son bombardement. image tirée de la série « Cartes postales d’Ukraine » (Institut Ukrainien de Kiyv)

Dans l’urgence : surveiller et soutenir

Dès le début du conflit et malgré le lourd tribut payé par l’art, l’Ukraine a fait le choix politique de ne pas disperser les œuvres présentes dans ses musées en les envoyant à l’étranger à des fins de conservation : les autorités ont repris à leur compte la dimension culturelle du conflit en réinvestissant le patrimoine national. Les évacuations d’œuvre ont été essentiellement limitées à des mouvements à l’intérieur du territoire ukrainien, sous l’égide du ministère de la Culture ou de structures privées au sein du monde de l’art.

C’est le cas par exemple d’Alona Karavai, historienne de l’art, et d’Anna Potyiomkina, responsable culturelle de « La Chambre ornementale » à Ivano-Frankivsk, lieu qui s’occupe ordinairement de promouvoir l’art contemporain au niveau local et qui se consacre maintenant à recueillir les œuvres d’art et les archives menacées et a sauvé plus de 600 œuvres en un an.

L’un des premiers programmes d’aide internationale destinés à contribuer à sauver le patrimoine ukrainien s’est donc concentré sur ces tâches d’évacuation et de protection effectuées à l’intérieur du territoire : l’Unesco a ainsi proposé une formation à distance aux professionnels de la culture pour apprendre à protéger les bâtiments, à préparer les œuvres pour l’évacuation et disposer aux endroits les plus sensibles sa signalétique de défense, à savoir la marque bleue distinctive des lieux protégés par la Convention de La Haye de 1954 sur l’intangibilité des biens culturels.

Mais que faire pour ce qui ne peut pas être déplacé ? Devant le faible nombre des transferts d’œuvres vers l’étranger, dû à des difficultés logistiques comme à une volonté politique du gouvernement, c’est souvent à distance que les acteurs culturels non ukrainiens ont choisi d’aider. Émulant les dispositifs mis en place par le ministère de la Culture d’Ukraine, qui mise sur les outils numériques pour mieux témoigner du désastre, plusieurs initiatives ont vu le jour à l’échelle internationale pour cartographier en ligne le patrimoine ukrainien, inventorier les destructions et essayer, quand c’est possible, de conserver des traces au moins virtuelles de ce qui a été perdu.

C’est au premier chef le rôle de l’Unesco, qui mène une veille permanente et mentionne sur son site que sur le territoire de l’Ukraine,

« en date du 19 juin 2023, [l’organisation] confirme que 260 sites ont été endommagés depuis le 24 février 2022 : 111 édifices religieux, 22 musées, 94 immeubles historiques et/ou artistique, 19 monuments et 12 bibliothèques,1 Archive ».

Mais des collectifs en dehors de l’action publique et gouvernementale sont aussi à la manœuvre ici, comme le projet SUCHO (Saving Ukrainian Cultural Heritage Online), coordonné par des volontaires tous basés en dehors d’Ukraine, qui cherchent à identifier et digitaliser ce patrimoine menacé en utilisant des instruments numériques comme Archive’s Wayback Machine. De la même manière, Google a créé une archive digitale, Ukraine is here, qui reprend ses fameuses techniques de vue immersive de rue (street view) pour proposer des visites au sein de lieux culturels ukrainiens inaccessibles ou détruits.

Des solutions temporaires : abriter et défendre

Plusieurs musées occidentaux ont récemment eu l’occasion de s’impliquer encore plus directement dans la préservation du patrimoine ukrainien. Les expositions consacrées à des œuvres venues d’Ukraine se sont ainsi multipliées : à Paris, l’exposition « Les Facettes de la Liberté » du Centre Culturel d’Ukraine a offert un abri pour une partie de la collection de Tetyana Hrynyova, qui s’est décidée devant l’ampleur des bombardements à quitter Kharkiv, deuxième ville du pays et pour l’instant zone la plus touchée par les destructions artistiques. Sur les 4 000 œuvres majeures que son mari Boris et elle-même ont rassemblées durant leur vie, constituant l’une des collections privées majeures de l’art ukrainien des XXe et XXIe siècles, 900 ont pu être évacuées vers la France.

Affiche de l’exposition du Louvre « Aux origines de l’image sacrée. Icônes du musée national des arts Bohdan et Varvara Khanenko de Kyiv », 14 juin 2023-6 novembre 2023.

L’objet de l’exposition est double : offrir un refuge à cette collection exceptionnelle qui comprend des pièces rares et désormais très bien cotées, comme des photos d’Evgenii Pavlov, le plus grand représentant de l’école photographique de Kharkiv ; mais aussi faire connaître au grand public ces œuvres qui ont longtemps été minorées par rapport au canon russe, en particulier à l’époque soviétique. À ce titre, l’exposition fait œuvre de résistance contre le discours poutinien qui consiste à affirmer qu’il n’existe pas de culture ukrainienne spécifique.

Le Louvre, musée le plus visité du monde, a par ailleurs ouvert ses cimaises depuis le 14 juin 2023 à seize icônes précieuses en provenance du principal musée de Kiyv. L’exfiltration de ces peintures anciennes et extrêmement fragiles, qui s’est faite sous le feu de bombes russes se déversant sur le convoi, est, on l’a dit, un fait rarissime.

Elle témoigne de l’importance qu’a revêtu ce qui relève ordinairement de la diplomatie culturelle : d’une part, elle répond à un geste symétrique et opposé du pouvoir russe, qui vient d’accéder à une demande ancienne de l’Église orthodoxe en lui restituant l’icône la plus célèbre de l’art russe, « La Trinité » d’Andreï Roublev, exposée à la Galerie Trétiakov de Moscou depuis 1929. La peinture, désormais objet de culte dans la plus grande cathédrale de Moscou, devrait rejoindre le monastère de Sergueïev Possad près de la capitale – où des conditions optimales de conservation sont loin de lui être garanties.

Le musée Bohdan et Varvara Khanenko de Kiyv endommagé après une attaque en octobre 2022. Yurii Stefanya

D’autre part, là où la Russie joue la carte de l’art national, le choix des icônes transférées au Louvre, deux fois plus anciennes que celle de Roublev, souligne les efforts du pays dans la sauvegarde du patrimoine mondial et non seulement national : quatre de ces peintures proviennent du mont Sinaï et datent des VIIe et VIIIe siècles – il n’en reste en tout que douze au monde. Le titre neutre et général de l’exposition, « Aux origines de l’image sacrée », cherche autant à normaliser la présence de l’art ukrainien dans les musées occidentaux qu’à souligner que ses musées abritent des artefacts appartenant au patrimoine intangible de l’humanité.

Refuge pour les œuvres, répit pour les artistes et les collectionneurs : beaucoup d’institutions culturelles occidentales ont ainsi répondu à l’appel à la solidarité lancé par l’Ukraine. Pour certains, cette action a d’ailleurs commencé bien avant l’invasion de 2022 : dès 2014, le musée Allard Pierson d’Amsterdam s’était retrouvé au cœur d’une bataille juridique autour d’œuvres venues d’Ukraine. L’exposition qu’il avait organisée sur l’or scythe rassemblait en effet des objets venus de différents musées de Crimée – territoire ukrainien à l’ouverture de l’événement, puis envahi et revendiqué par les Russes lorsqu’il a été temps de rendre les œuvres. À qui devaient-elles être retournées, à la Russie ou à l’Ukraine ? S’en est suivie une série de procès qui ont duré près de dix ans, pendant que les œuvres concernées dormaient dans les réserves du musée d’Amsterdam : alors qu’un tribunal néerlandais avait dès décembre 2016 déclaré que les œuvres appartenaient à l’Ukraine, les musées de Crimée dont elles provenaient ont fait par deux fois appel, une première fois auprès du tribunal d’Amsterdam en 2017, puis auprès de la Cour Suprême des Pays-Bas en 2021. La décision finale, en faveur de l’Ukraine, n’a été rendue que le 9 juin 2023 et les deux pays sont maintenant en discussion pour organiser le retour des œuvres.

Un défi pour l’avenir : valoriser et renommer

Cet exemple montre comment l’actualité pousse les musées occidentaux à mieux distinguer art russe et art ukrainien. Sur le temps long, cela signifie repenser la place du patrimoine ukrainien dans les collections occidentales : en février, la National Gallery de Londres a ainsi débaptisé les « danseuses russes » d’un pastel de Degas, considérant qu’il s’agissait de « danseuses ukrainiennes » reconnaissables aux motifs folkloriques de leurs robes.

Le Metropolitan Museum of Art de New York a modifié ses catalogues pour qu’un peintre comme Ilia Répine (1844-1930), né dans une famille de cosaques près de Kharkiv, apparaisse comme ukrainien. Ici encore, il s’agit de contrer les Russes sur un terrain qu’ils connaissent bien, celui du soft power culturel : c’est ce même Répine qui avait été choisi comme pièce maîtresse d’une exposition tournante intitulée « Peindre l’âme russe » qui avait été présentée à Moscou, Berlin et Paris, au Petit Palais, à l’hiver 2021. Déjà, à l’époque, des voix s’étaient élevées contre la scénographie problématique de l’exposition parisienne, qui avec ses coupoles dorées et ses murs rouges faisait la part belle à une « âme russe » fantasmée.

Beaucoup ont souligné le paradoxe qui consistait à faire de Répine l’apôtre de la Russie éternelle, là où il a été durant toute sa longue carrière le peintre de la nature violente du pouvoir russe : une toile de 1885 représente un Ivan le Terrible hagard, tenant dans ses bras le corps du fils qu’il vient d’assassiner sauvagement. Moins nombreux étaient ceux qui, en 2021, faisaient également valoir le fait que l’artiste avait aussi choisi l’Ukraine comme sujet de prédilection. Son tableau le plus célèbre, « Cosaques Zaporogues écrivant une lettre au sultan turc » (1880-1891) où l’on voit ces populations vivant près du Dniepr, le grand fleuve ukrainien, rédigeant une missive bourrée d’insultes au souverain qui leur a demandé de se soumettre. Une version alternative de ce tableau, revendiqué par les Russes comme faisant partie de leur patrimoine et dont la version définitive est exposée à Moscou, a failli être détruite lors du bombardement russe d’un musée de Kharkiv.

Écrivant une lettre au sultan de Turquie, Ilya Répine, 1880-1891. Wikimedia

La décision de désigner les artistes ayant vécu sous l’Empire russe comme « ukrainien » plutôt que « russe » reste complexe. Mais l’invasion russe du 24 février 2022 aura néanmoins engagé une réflexion de la part des institutions culturelles pour savoir comment valoriser un patrimoine qui jusque là était resté dans l’ombre. Porter un autre regard sur les collections, c’est justement ce pour quoi plaide l’historienne d’art Oksana Semenik, qui lors d’un séjour à Rutgers University s’est livrée à un test dans les collections du musée local : sur les 900 artistes présentés comme Russes, 70 étaient originaires d’Ukraine et 18 d’autres parties de l’ex–Empire russe ou soviétique. Depuis, elle organise depuis son compte Twitter Ukrainian Art History, suivi par 27 000 personnes, des campagnes auprès des musées pour qu’ils revoient leur présentation des artistes. Son prochain combat ? Alexandra Exter (1882-1949), amazone du modernisme, que le MoMa de New York désigne comme russe alors qu’elle a vécu presque toute sa vie en Ukraine et en France. Le musée a déclaré que le changement était à l’étude.

Cette chronique a été reproduite du mieux possible. Au cas où vous projetez d’apporter des modifications concernant le thème « Web desing » il est possible de contacter notre journaliste responsable. Le but de leakerneis.fr est de trouver sur internet des données sur le sujet de Web desing puis les diffuser en tâchant de répondre au mieux aux interrogations des internautes. Cet article, qui traite du thème « Web desing », vous est spécialement proposé par leakerneis.fr. Il est prévu divers travaux autour du sujet « Web desing » à brève échéance, on vous invite à naviguer sur notre site internet aussi souvent que possible.Vous pouvez lire cet article développant le sujet « Web desing ». Il est fourni par l’équipe leakerneis.fr. Le site leakerneis.fr est fait pour publier plusieurs publications autour de la thématique Web desing publiées sur la toile. L’article original est réédité du mieux possible. Si vous envisagez d’apporter quelques modifications concernant le sujet « Web desing », vous êtes libre de contacter notre équipe. Prochainement, nous présenterons d’autres informations autour du sujet « Web desing ». De ce fait, consultez régulièrement notre blog.

Catégories
Publication Web Desing:

Launch of the European Learning Model Data Model Browser

Last week the European Commission launched the European Learning Model (ELM) Data Model Browser. This tool allows you to easily navigate and explore the different elements of the ELM and the connections between its over 480 properties. The data model allows for the description of all data related to learning, including formal, non-formal and informal learning.

What is the ELM?

The ELM, is the first multilingual data model for learning. The long-term support version of ELM was launched in May 2023. Built on open standards (W3C Verifiable Credential data model), it provides the first unified and comprehensive data model across the European Education Area.

The ELM can facilitate the recognition of qualifications and validation of skills, promoting a culture of upskilling, reskilling, and lifelong learning. It caters for the needs of general education, Vocational Education and Training (VET), higher education, adult learning, and labour market trainings.

You can find more detailed information about the ELM on the introduction to the ELM page.

Uses of the Data Model Browser

The Data Model Browser allows you to visualise the properties of the ELM. You will be able to view the full ontology and examine the different application profiles of the ELM in RDF and XSD formats. The Data Model Browser aims to support the understanding and adoption of the ELM.

You can also find further information on the uses of the ELM through an overview of the relevant application profiles: Learning Opportunities and Qualifications (LOQ), Accreditations (AMS), European Digital Credentials for Learning (EDC) and Person Identity (PID).

The Data Model Browser is currently available in English, but the multilingual version will be published this autumn, allowing you to browse the ELM in all 29 Europass languages.

Watch our presentation video below to learn more about the ELM and the Data Model Browser.

For any questions about the ELM and its applications, please contact us at EMPL-ELM-SUPPORT@ec.europa.eu.

Cette chronique a été reproduite du mieux possible. Au cas où vous projetez d’apporter des modifications concernant le thème « Web desing » il est possible de contacter notre journaliste responsable. Le but de leakerneis.fr est de trouver sur internet des données sur le sujet de Web desing puis les diffuser en tâchant de répondre au mieux aux interrogations des internautes. Cet article, qui traite du thème « Web desing », vous est spécialement proposé par leakerneis.fr. Il est prévu divers travaux autour du sujet « Web desing » à brève échéance, on vous invite à naviguer sur notre site internet aussi souvent que possible.Vous pouvez lire cet article développant le sujet « Web desing ». Il est fourni par l’équipe leakerneis.fr. Le site leakerneis.fr est fait pour publier plusieurs publications autour de la thématique Web desing publiées sur la toile. L’article original est réédité du mieux possible. Si vous envisagez d’apporter quelques modifications concernant le sujet « Web desing », vous êtes libre de contacter notre équipe. Prochainement, nous présenterons d’autres informations autour du sujet « Web desing ». De ce fait, consultez régulièrement notre blog.

Catégories
Publication Web Desing:

Elisa et Wind River mettent en place le premier centre de données Edge entièrement automatisé pour un service commercial, en mesure de réduire les heures de travail du …

HELSINKI & ALAMEDA, Californie–(BUSINESS WIRE)–Elisa Oyj, société de télécommunications de premier plan, a atteint une étape importante dans le domaine de l’informatique de périphérie avec le déploiement réussi de son premier site de centre de données de périphérie entièrement automatisé, qui est le deuxième site de périphérie à entrer en production commerciale cette année. Avec ce projet révolutionnaire, Wind River Studio Cloud Platform s’impose comme la solution Kubernetes distribuée de niveau production pour gérer l’infrastructure cloud, l’application User Plane Function (UPF) de l’actuel fournisseur de cœur 5G d’Elisa, et les capacités très avancées de Wind River Studio Conductor, une plateforme leader du marché qui offre un seul et unique panneau de verre pour gérer et automatiser le déploiement d’applications dans des environnements distribués à grande échelle.

Le déploiement de ce site de edge data center à la pointe de la technologie représente une réalisation importante pour renforcer la position d’Elisa en tant que fournisseur de services numériques leader dans l’automatisation des opérations. Il atteste de l’engagement de l’entreprise à adopter les technologies de nouvelle génération afin de libérer le potentiel de l’edge computing pour un large éventail d’industries, notamment les télécommunications, les transports, la santé et l’industrie manufacturière.

« Nous nous réjouissons de poursuivre notre collaboration efficace avec Wind River et de mettre en service commercial le premier edge data center entièrement automatisé. Le développement permanent de l’automatisation est la clé de notre succès futur. Associé aux capacités de cloud distribué de Wind River, nous sommes capables d’améliorer encore la satisfaction de nos clients en réduisant le temps de déploiement et en ajoutant la qualité du processus. Cela conforte la position d’Elisa en tant que fournisseur de services numériques leader dans l’automatisation des opérations et des déploiements en périphérie », déclare Markus Kinnunen, vice-président des services cloud d’Elisa.

« En tant que figure de proue du paysage 5G qui alimente la majorité des déploiements 5G vRAN/O-RAN auprès d’opérateurs mondiaux, nos capacités Wind River Studio répondent au défi complexe des fournisseurs de services, à savoir déployer et administrer une infrastructure cloud-native physiquement distribuée et à très faible latence », déclare Avijit Sinha, Chief Product Officer, Wind River. « Elisa est un innovateur, et avec leur récente étape, ils contribuent à faire avancer l’industrie. »

Cette réussite s’explique par la collaboration entre les leaders du secteur. Wind River Studio fournit une architecture entièrement cloud-native, basée sur Kubernetes et des conteneurs, basée à code ouvert, pour le développement, le déploiement, les opérations et la maintenance des réseaux de périphérie distribués à l’échelle. L’application UPF pour le cœur de la 5G d’Elisa améliore les performances du réseau, garantissant une transmission et un traitement efficaces et fiables des données à la périphérie. Grâce aux fonctionnalités avancées de Wind River Studio Conductor, le processus de déploiement devient entièrement automatisé, ce qui permet un provisionnement rapide et efficace des ressources des data centers de périphérie.

Les principales retombées peuvent être regroupées en trois domaines : le temps de préparation, le temps de déploiement et la qualité du processus :

  • Temps de préparation : Les économies les plus significatives ont été réalisées au niveau du paramétrage, suivi du travail de préparation de l’environnement. L’équipe a pu réaliser des centaines de tests et de scripts avant de passer au réseau en direct dans le même laps de temps que celui nécessaire à l’exécution manuelle d’un nombre de tests beaucoup moins important dans le modèle traditionnel.
  • Temps de déploiement : Le temps de mise en service global de l’opérateur, mesuré en termes d’heures de travail, pour la mise en service du site DC périphérique, depuis la préparation, le paramétrage jusqu’à l’installation complète et les tests, est réduit de 90 % par rapport à l’exécution manuelle de ces mêmes tâches. En outre, le temps de déploiement global est réduit d’environ 50 % grâce à l’automatisation des processus.
  • Qualité du processus : Enfin, l’automatisation apporte d’autres avantages : de multiples tâches peuvent désormais être exécutées en parallèle avec une probabilité minimale d’erreurs humaines, ce qui réduit le temps de mise en service et améliore la qualité du réseau.

La mise en œuvre réussie de ce projet phare ouvre la voie aux futures avancées d’Elisa en matière d’edge computing. Il crée un précédent pour l’intégration transparente de Studio Cloud Platform, des applications critiques et des technologies d’automatisation, donnant aux industries les moyens d’accélérer la transformation numérique et de débloquer de nouvelles possibilités.

Les efforts de collaboration impliqués dans cette réalisation soulignent l’engagement d’Elisa et de son partenaire technologique Wind River à stimuler l’innovation et à repousser les limites du possible dans le monde de l’edge computing. Elisa continue de se positionner en tant que leader dans les technologies de pointe, favorisant la croissance économique et les avantages pour la société.

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

Cette chronique a été reproduite du mieux possible. Au cas où vous projetez d’apporter des modifications concernant le thème « Web desing » il est possible de contacter notre journaliste responsable. Le but de leakerneis.fr est de trouver sur internet des données sur le sujet de Web desing puis les diffuser en tâchant de répondre au mieux aux interrogations des internautes. Cet article, qui traite du thème « Web desing », vous est spécialement proposé par leakerneis.fr. Il est prévu divers travaux autour du sujet « Web desing » à brève échéance, on vous invite à naviguer sur notre site internet aussi souvent que possible.Vous pouvez lire cet article développant le sujet « Web desing ». Il est fourni par l’équipe leakerneis.fr. Le site leakerneis.fr est fait pour publier plusieurs publications autour de la thématique Web desing publiées sur la toile. L’article original est réédité du mieux possible. Si vous envisagez d’apporter quelques modifications concernant le sujet « Web desing », vous êtes libre de contacter notre équipe. Prochainement, nous présenterons d’autres informations autour du sujet « Web desing ». De ce fait, consultez régulièrement notre blog.

Catégories
Publication Web Desing:

Laurent (« L’amour est dans le pré ») « détruit » par sa rupture avec Maud : il explique les raisons de leur séparation

Entre eux, tout était allé très vite. Dès les premières secondes de leur premier speed-dating, Laurent et Maud avaient été chamboulés par leur rencontre. Tombés amoureux, l’agriculteur et la prétendante de la saison 14 de L’amour est dans le pré sur M6 ont été en couple pendant trois ans. Mais en octobre 2022, coup de tonnerre : leur idylle s’est terminée et Maud a quitté la ferme dans la Nièvre, les vaches et les brebis. Une séparation qui a brisé le cœur de l’homme de 44 ans. Dans une interview à Télé Poche paru lundi 31 juillet 2023, l’agriculteur a confié les raisons de leur séparation. Son quotidien et emploi du temps surchargé seraient en partie responsables. « Je partais de bonne heure le matin, vers 6 heures, je rentrais déjeuner vite fait, et le soir, je n’étais jamais là avant 21h30, s’est-il remémoré. On ne prenait pas le temps de parler, de faire des choses ensemble, comme regarder un film ou partir en week-end. » De petits plaisirs simples de la vie dont le couple était privé. « Je le reconnais, je n’ai pas pris assez de temps pour notre relation », a-t-i concédé. Sans toutefois nier le bonheur de cette relation passionnée : « Mais j’ai eu trois ans de bonheur avec Maud. »

Au moment de la séparation, Laurent avait déclaré : « On n’est plus ensemble, on avait des objectifs privés et professionnels différents. Je vais m’accrocher. » Maud avait quitté la ferme en Bourgogne-Franche-Comté pour s’installer seule dans un appartement. Un nouveau départ en solo qui avait brisé le (…)

(…) Cliquez ici pour voir la suite

Cette chronique a été reproduite du mieux possible. Au cas où vous projetez d’apporter des modifications concernant le thème « Web desing » il est possible de contacter notre journaliste responsable. Le but de leakerneis.fr est de trouver sur internet des données sur le sujet de Web desing puis les diffuser en tâchant de répondre au mieux aux interrogations des internautes. Cet article, qui traite du thème « Web desing », vous est spécialement proposé par leakerneis.fr. Il est prévu divers travaux autour du sujet « Web desing » à brève échéance, on vous invite à naviguer sur notre site internet aussi souvent que possible.Vous pouvez lire cet article développant le sujet « Web desing ». Il est fourni par l’équipe leakerneis.fr. Le site leakerneis.fr est fait pour publier plusieurs publications autour de la thématique Web desing publiées sur la toile. L’article original est réédité du mieux possible. Si vous envisagez d’apporter quelques modifications concernant le sujet « Web desing », vous êtes libre de contacter notre équipe. Prochainement, nous présenterons d’autres informations autour du sujet « Web desing ». De ce fait, consultez régulièrement notre blog.

Catégories
Publication Web Desing:

L’objectif d’une inflation à 2%

LinkedIn and 3rd parties use essential and non-essential cookies to provide, secure, analyze and improve our Services, and to show you relevant ads (including professional and job ads) on and off LinkedIn. Learn more in our Cookie Policy.

Select Accept to consent or Reject to decline non-essential cookies for this use. You can update your choices at any time in your settings.

Cette chronique a été reproduite du mieux possible. Au cas où vous projetez d’apporter des modifications concernant le thème « Web desing » il est possible de contacter notre journaliste responsable. Le but de leakerneis.fr est de trouver sur internet des données sur le sujet de Web desing puis les diffuser en tâchant de répondre au mieux aux interrogations des internautes. Cet article, qui traite du thème « Web desing », vous est spécialement proposé par leakerneis.fr. Il est prévu divers travaux autour du sujet « Web desing » à brève échéance, on vous invite à naviguer sur notre site internet aussi souvent que possible.Vous pouvez lire cet article développant le sujet « Web desing ». Il est fourni par l’équipe leakerneis.fr. Le site leakerneis.fr est fait pour publier plusieurs publications autour de la thématique Web desing publiées sur la toile. L’article original est réédité du mieux possible. Si vous envisagez d’apporter quelques modifications concernant le sujet « Web desing », vous êtes libre de contacter notre équipe. Prochainement, nous présenterons d’autres informations autour du sujet « Web desing ». De ce fait, consultez régulièrement notre blog.

Catégories
Publication Web Desing:

Pour vous endormir, vous imaginez des scénarios un peu fous ? C’est normal et vous n’êtes pas seul


« Avoir une activité fictionnelle avant de s’endormir, c’est vieux comme le monde », selon le Dr Marc Rey.

« Avoir une activité fictionnelle avant de s’endormir, c’est vieux comme le monde », selon le Dr Marc Rey.

SOMMEIL – Julie a 38 ans. La journée, elle est juriste. Mais une fois la nuit tombée, son autre vie commence. Alors qu’elle est sur le point de s’endormir, Julie prend ses fonctions de neurochirurgienne au Seattle Grace Hospital, où elle tente de se faire accepter par ses nouvelles équipes. Ce scénario, inspiré de la série Grey’s Anatomy, la trentenaire le revit tous les soirs pour trouver le sommeil. « C’est vraiment mon toboggan pour rentrer dans la nuit », explique-t-elle.

Comme Julie, ils sont nombreux à s’imaginer des scénarios une fois arrivée l’heure du coucher. Le phénomène a même trouvé sa place sur TikTok, où certains partagent leurs histoires fétiches pour trouver le sommeil.

Le HuffPost a recueilli une dizaine de témoignages d’adeptes de cette méthode. Parmi eux, Matthieu, 49 ans, qui s’imagine avoir un budget illimité pour rénover sa maison, ou encore Charlotte, 37 ans, qui avait Heath Ledger et Josh Hartnett pour voisins pendant ses rêveries adolescentes.

« C’est très fréquent. Il y a des gens qui vont le faire quasiment systématiquement avant de s’endormir tous les jours, d’autres qui vont le faire épisodiquement », explique le Dr Nicolas Neveux, psychiatre et auteur de Pratiquer la Thérapie Interpersonnelle (TIP) (éd. Dunod).

« Ça dépend de la façon dont est construit votre cerveau »

Armelle a passé les soirées de son enfance à se rêver en patineuse artistique, vivant une folle passion avec son partenaire de compétition. Aujourd’hui encore, la trentenaire aime se « raconter des histoires d’amour ». « Je suis en couple et, bien sûr, ces histoires ne sont jamais avec mon mec, mais jamais avec des gens existants non plus, plutôt avec une idée d’un amoureux. En général, quand je suis au lit, si je ne trouve pas le sommeil au bout de 30 secondes, je me mets à me raconter une histoire et au bout de cinq minutes, je dors. »

La trentenaire a longtemps pensé que tout le monde s’adonnait à ce genre de routines. Ce n’est que lors d’une conversation pendant un atelier d’écriture qu’elle a pris conscience « que les autres gens ne se racontaient pas forcément des histoires pour s’endormir ».

« Ça dépend complètement de la façon dont est construit votre cerveau », rappelle le Dr Marc Rey, président de l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV). « Chacun a sa façon de se rassurer pour lâcher prise. Mais avoir une activité fictionnelle avant de s’endormir, c’est vieux comme le monde. Les parents ont l’habitude de raconter ou de lire des histoires à leurs enfants au moment du coucher. »

Faire le lien entre le conscient et l’inconscient

Trouver le chemin vers l’inconscient est la principale fonction de ces scénarios fictifs. « Lorsque vous vous endormez, vous laissez la partie consciente au repos et vous laissez l’espace psychique à l’inconscient, qui va faire des associations d’idées, qui va laisser la partie imaginative s’exprimer », explique le Dr Nicolas Neveux.

Depuis l’adolescence, Lauren, 40 ans, profite du moment du coucher pour se « projeter dans ce qu’[elle a] envie qu’il se passe » dans sa vie. C’est un moment où elle se « connecte avec [son] inconscient ». « L’endroit où je vais est tout près de la rêverie, donc c’est comme si je passais la porte très rapidement après vers le sommeil. Et il y a un moment où je perds le contrôle du petit scénario que je crée et ça devient n’importe quoi. J’aime bien cette sensation parce que je me rends compte que je m’endors et je suis consciente de la rêverie. À ce niveau-là, c’est une pratique quasi ésotérique. »

Un floutage entre rêve et réalité qui va plus loin pour certains qui réussissent même à prolonger leurs scénarios imaginaires dans leurs rêves. C’est le cas de Julie, qui a pu vivre son quotidien de neurochirurgienne même après avoir trouvé le sommeil.

Des histoires qui servent d’échappatoire à la réalité

Mais si certains aiment se raconter des histoires pour s’endormir, c’est aussi pour éloigner les soucis du quotidien. Pendant six ans, Noélie a eu un travail stressant et « sans réels congés ». Le soir, elle se tournait souvent vers le même scénario : naufragée sur une île déserte, « sans personne, tranquille », elle passait sa journée à bâtir son campement, couper du bois et bronzer sur la plage. « Ça m’offrait une échappatoire, se souvient-elle. Je n’avais plus aucune pensée sur le monde réel et j’aimais prendre mes propres décisions sans qu’aucun élément extérieur ne vienne perturber ma tranquillité. »

Anna, 34 ans, utilise cette routine pour lutter contre ses pensées intrusives. « Quand j’ai trop d’images angoissantes qui me surgissent dans la tête avant de m’endormir, je me force (avec plus ou moins de succès) à me concentrer sur des histoires qui sont souvent assez joyeuses et relativement futiles, et ça me calme. »

Les vertus distrayantes de ces scénarios reviennent dans la plupart des témoignages et les fictions que chacun se raconte reflètent souvent leurs préoccupations du moment. « Les moments où je me suis sentie seule, mon personnage était entouré de plein d’amis », explique Cathy, qui suit les mêmes personnages dans sa tête depuis son enfance. « Les moments où ça ne va pas, mon personnage va bien. Si je m’ennuie dans la vie, il va y avoir des aventures folles dans ma tête. C’est un peu un mécanisme de défense pour contrebalancer la réalité. »

Un lien très fort avec la fiction dès l’enfance

Alors, cette méthode peut-elle être adoptée par tous ceux qui ont du mal à s’endormir ? Pas forcément, selon le Dr Marc Rey, qui prévient : « oui, les histoires ont un effet apaisant. Mais pour produire des histoires apaisantes, il faut le pouvoir. Et ce n’est pas certain que tout le monde en soit capable. »

La capacité (et l’envie) qu’ont certains à se raconter ces scénarios imaginaires remonte souvent à l’enfance et est nourrie par la fiction. C’est en jouant à Tomb Raider que Fanny a commencé à s’inventer des scénarios. Quant à Damien, il a trouvé ses premières inspirations dans les dessins animés qu’il regardait petit. « Je devenais le héros, raconte le trentenaire aujourd’hui. J’ai sauvé la Terre à trois ou quatre reprises dans mes pré-songes. »

Et avant de rejoindre l’équipe de chirurgiens du Seattle Grace Hospital, Julie a vécu dans l’univers de Friends et de Dawson à l’adolescence (Pacey tombait, bien entendu, sous son charme et quittait Joey pour elle). « C’est peut-être un peu triste de dire ça, mais j’ai quand même toujours trouvé que la vie des livres et des séries était plus sympa » que la vie réelle, estime la trentenaire.

Pour certains, ce lien très fort avec la fiction s’est même poursuivi dans leurs passions ou choix de carrière. Fanny a tiré un livre de ses scénarios nocturnes. Quant à Anna, elle est aujourd’hui scénariste. Et elle en est persuadée : cette vocation est née dans ses rêveries à l’heure du coucher.

VIDÉO – Bien dormir pour mieux maigrir

Cette chronique a été reproduite du mieux possible. Au cas où vous projetez d’apporter des modifications concernant le thème « Web desing » il est possible de contacter notre journaliste responsable. Le but de leakerneis.fr est de trouver sur internet des données sur le sujet de Web desing puis les diffuser en tâchant de répondre au mieux aux interrogations des internautes. Cet article, qui traite du thème « Web desing », vous est spécialement proposé par leakerneis.fr. Il est prévu divers travaux autour du sujet « Web desing » à brève échéance, on vous invite à naviguer sur notre site internet aussi souvent que possible.Vous pouvez lire cet article développant le sujet « Web desing ». Il est fourni par l’équipe leakerneis.fr. Le site leakerneis.fr est fait pour publier plusieurs publications autour de la thématique Web desing publiées sur la toile. L’article original est réédité du mieux possible. Si vous envisagez d’apporter quelques modifications concernant le sujet « Web desing », vous êtes libre de contacter notre équipe. Prochainement, nous présenterons d’autres informations autour du sujet « Web desing ». De ce fait, consultez régulièrement notre blog.

Catégories
Publication Web Desing:

Police et justice : l’apaisement par les principes constitutionnels est-il possible

Les protestations de policiers à Marseille, et leur débrayage ont essaimé dans d’autres régions de France après qu’un fonctionnaire de police ait été placé en détention provisoire suite à des faits survenus en marge des émeutes récentes.

La mesure avait été contestée par certains syndicats, et dénoncée par Frédéric Veaux, directeur général de la police nationale, engendrant de vives tensions avec la magistrature et le monde politique.

Frédéric Veaux avait notamment déclaré : « je considère qu’avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison ». La phrase avait créé une vaste polémique autour de l’indépendance de la justice et de la légitimité de la détention des forces de l’ordre dans le cadre d’un procès. Pourtant, de forts principes constitutionnels demeurent présents et peuvent être l’outil d’apaisement de ce moment de crise institutionnelle.


À lire aussi : Justice : une confiance à restaurer


Une querelle de « principes »

En 2022, le secrétaire général du syndicat Alliance avait pu déclarer : « le problème de la police, c’est la justice ». Ces deux fleurons de la fonction publique française et piliers de l’état de droit sont en effet, constitutionnellement, placés en étroite relation antagoniste.

Le premier principe qui gouverne leur rapport est le principe de séparation des pouvoirs rappelé par l’article 16 de la Déclaration de 1789 – déclaration qui a la même valeur que la Constitution elle-même depuis une décision du Conseil constitutionnel du 16 janvier 1971 – qui est promu en France comme « garantie » de l’existence même de la Constitution et comme principe d’organisation de la société démocratique.

[Plus de 85 000 lecteurs font confiance aux newsletters de The Conversation pour mieux comprendre les grands enjeux du monde. Abonnez-vous aujourd’hui]

Cette séparation des pouvoirs n’est pas seulement proclamée par de grands textes et de grands auteurs, elle fait l’objet d’une mise en pratique organisée par le texte même de la Constitution du 4 octobre 1958 qui reprend le dogme de Montesquieu de l’organisation de l’État en trois pouvoirs : judiciaire, exécutif et législatif.

Ces derniers sont séparés dans leurs fonctions afin que chaque « pouvoir arrête le pouvoir » comme le rappelle la maxime issue de L’esprit de loi, 1748. De tels mots ne signifient certes pas une absence totale de circulation mais a minima que chacun des trois pouvoirs puisse être garanti de son « indépendance ».

D’autres principes viennent seconder la séparation des pouvoirs pour la garantir effectivement. Ainsi en est-il du gouvernement qui « dirige » les administrations (article 20 de la Constitution) mais surtout du dogme de l’article 64 de la Constitution qui proclame « l’indépendance de la justice » judiciaire (l’indépendance des juges administratifs est quant à elle garantie par la jurisprudence du Conseil constitutionnel) telle que garantie par le président de la République et le Conseil supérieur de la magistrature.

Nul ne peut revenir sur une décision de justice

Appliquée au cas présent, cette maxime signifie donc bel et bien que nul ne peut revenir sur une décision de justice et que seule la justice peut être amenée à trancher un cas d’espèce en fait, en droit et en autorité.

Un principe général anime ainsi l’action des juges depuis Saint Louis, le principe d’égalité devant la loi et la justice (proclamé par l’article 6 de la Déclaration de 1789) signifiant que les administrations, les policiers, les chefs d’État comme les citoyens ordinaires sont tous logés à la même enseigne.

Les juges sont également tenus à l’individualisation des peines (article 8 de la Déclaration de 1789) qui impose qu’une décision de justice soit nécessairement prise en considération des faits d’une espèce, des circonstances ayant animé l’auteur de l’acte, etc.

Les mots de la sociologie de la déviance : « La coopération police/justice », par Christian Mouhanna (septembre 2022).

Aussi, si l’on place suffisamment de confiance dans l’état de droit, toute décision de justice prise à l’égard de n’importe quelle autorité, personne ou institution est prise suivant des conditions d’indépendance de manière la plus en adéquation avec les faits de l’espèce, comme cela est garanti par la Constitution.

Il n’est pas anodin qu’ici, les premières réactions aux propos du directeur général de police nationale soient venues du conseil supérieur de la magistrature, organe garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire, qui s’est logiquement positionné comme chantre du rétablissement de la paix entre ces administrations.

La porosité de la « pratique »

Il ne faut pour autant pas omettre les faits de l’espèce : un policier en exercice est mis en cause dans l’exercice du maintien de l’ordre pour des violences (délit pénal) et a ainsi été jugé par un juge indépendant, ainsi qu’un autre : le juge des libertés pour décider de sa détention provisoire.

Outre que les conditions de la détention provisoire sont prévues par le code pénal et qu’elles ont nécessairement été respectées en l’espèce par des circonstances liées à l’individualisation de la peine et du prononcé de cette mesure provisoire (la loi est la même pour tous), il est nécessaire de rappeler que lorsqu’un fonctionnaire se rend coupable de délits pénaux, il est justiciable de la justice ordinaire et redevient un simple citoyen.


À lire aussi : Pourquoi l’enquête « police-population » du ministère de l’Intérieur est trompeuse


Comme tout agent public, le policier peut également être poursuivi par sa hiérarchie, au niveau disciplinaire, indépendamment des poursuites pénales. La loi est « dure » (dura lex sed lex), elle ne prévoit donc aucune complaisance pour les fonctionnaires du maintien de l’ordre.

Il reste la particularité de leur mission. Celle-ci est garantie par leur serment, cf. Art. L. 434-1 A. :

« Préalablement à sa prise de fonctions, tout agent de la police nationale ou de la gendarmerie nationale déclare solennellement servir avec dignité et loyauté la République, ses principes de liberté, d’égalité et de fraternité et sa Constitution par une prestation de serment. »

Cette mission place les agents en gardiens du respect de la loi, et peut justifier que leur hiérarchie considère moralement qu’un « policier n’a pas sa place en prison » dans le cadre d’une détention provisoire.

Toutefois, la réalité se trouvant, comme toujours en droit constitutionnel, dans la nuance, les organes de garantie de l’indépendance judiciaire ont – avec autant de force et de contradiction pourtant – raison de répliquer que seuls les juges peuvent rendre la justice. De plus, on objectera que tout fonctionnaire est tenu au respect d’une obligation cardinale issue non seulement des textes mais de la jurisprudence et de la pratique : celle de neutralité de sa parole et son action (qualifiée de devoir de réserve), expliquant le caractère rare et particulièrement commenté de la prise de parole du président de la police nationale.

Une relation paradoxale

En matière de relation entre police et justice, le paradoxe dû à la porosité des frontières est partout.

D’abord du fait que les juges sont des fonctionnaires qui reçoivent, à ce titre, comme toutes les administrations (rappelons le dogme de l’article 20 de la Constitution) des ordres émanant d’un ministre, celui de la justice, qui peut leur adresser des instructions (le Conseil constitutionnel le rappelle. Ceci semble directement contredire l’indépendance de ses juges.

Enfin parce que le président de la République est le garant de l’indépendance de la justice, ce qui paraît contradictoire avec sa qualité de première autorité administrative de la France.

Pourtant, l’administration peut garantir l’indépendance des juges autant que l’intégrité des forces de l’ordre dans un état de droit. C’est d’ailleurs ce que martèle l’article 64 qui place la confiance dans les mains du président afin qu’il exerce clairement ses fonctions dans le respect de l’indépendance de l’autorité judiciaire. C’est la mission d’arbitrage que lui assigne l’article 5 de la Constitution et qu’Emmanuel Macron a rappelé dans son discours concernant l’affaire en cours.

L’un des seuls facteurs de fonctionnement du système – dont l’existence n’est pas directement prévue par les textes – est celui de la confiance dans l’autorité judiciaire, dans l’exercice du maintien de l’ordre, dans l’égalité devant la loi mais surtout dans la démocratie.

Malheureusement, dans un climat politique délétère, toute prise de parole publique est susceptible d’alimenter un incendie de défiance. Le rappel des principes républicains permet seul de percevoir la contre-productivité de toute tension entre police et justice qui n’ont qu’un but commun : celui de l’apaisement des conflits inter-individuels au fondement de toute société moderne depuis des siècles.

Cette chronique a été reproduite du mieux possible. Au cas où vous projetez d’apporter des modifications concernant le thème « Web desing » il est possible de contacter notre journaliste responsable. Le but de leakerneis.fr est de trouver sur internet des données sur le sujet de Web desing puis les diffuser en tâchant de répondre au mieux aux interrogations des internautes. Cet article, qui traite du thème « Web desing », vous est spécialement proposé par leakerneis.fr. Il est prévu divers travaux autour du sujet « Web desing » à brève échéance, on vous invite à naviguer sur notre site internet aussi souvent que possible.Vous pouvez lire cet article développant le sujet « Web desing ». Il est fourni par l’équipe leakerneis.fr. Le site leakerneis.fr est fait pour publier plusieurs publications autour de la thématique Web desing publiées sur la toile. L’article original est réédité du mieux possible. Si vous envisagez d’apporter quelques modifications concernant le sujet « Web desing », vous êtes libre de contacter notre équipe. Prochainement, nous présenterons d’autres informations autour du sujet « Web desing ». De ce fait, consultez régulièrement notre blog.