Après le succès de la première édition, l’initiation à la langue des signes, organisée par la Maison de quartier Quéfets en partenariat avec l’association Soleil des Quéfets, une nouvelle session a repris pour dix séances programmées entre novembre dernier et avril prochain.
« Ces ateliers rencontrent un écho important à Tournefeuille, on s’en réjouit puisque la langue des signes est un pont essentiel entre les personnes sourdes et les entendants. Ces ateliers démontrent que nous voulons que Tournefeuille soit une ville inclusive et solidaire », indique Sonja Von Rodziewitz, conseillère municipale déléguée aux maisons de quartier.
Commencé le 22 novembre, l’atelier accueille une petite trentaine de participants répartis sur les deux cours (niveau pour débutants de 16 heures à 17 heures, puis niveau intermédiaire de 18 heures à 19 heures).
La langue des signes française (LSF) est la langue des signes utilisée par une partie des sourds et leurs proches en France et en Suisse. La LSF est une langue à part entière et est l’un des piliers de l’identité sourde de la culture sourde.
« Cet atelier permet aux participants d’apprendre à communiquer par signes, gestes et de découvrir une langue aussi belle que ludique. Miguel, l’intervenant bilingue, fait découvrir de façon dynamique et interactive toutes les subtilités de cette langue et ouvre les portes de la culture sourde », expliquaient les membres de l’association Soleil des Quéfets à la création de ces ateliers.
Cette chronique a été reproduite du mieux possible. Au cas où vous projetez d’apporter des modifications concernant le thème « Web desing » il est possible de contacter notre journaliste responsable. Le but de leakerneis.fr est de trouver sur internet des données sur le sujet de Web desing puis les diffuser en tâchant de répondre au mieux aux interrogations des internautes. Cet article, qui traite du thème « Web desing », vous est spécialement proposé par leakerneis.fr. Il est prévu divers travaux autour du sujet « Web desing » à brève échéance, on vous invite à naviguer sur notre site internet aussi souvent que possible.Vous pouvez lire cet article développant le sujet « Web desing ». Il est fourni par l’équipe leakerneis.fr. Le site leakerneis.fr est fait pour publier plusieurs publications autour de la thématique Web desing publiées sur la toile. L’article original est réédité du mieux possible. Si vous envisagez d’apporter quelques modifications concernant le sujet « Web desing », vous êtes libre de contacter notre équipe. Prochainement, nous présenterons d’autres informations autour du sujet « Web desing ». De ce fait, consultez régulièrement notre blog.
En 1960, décennie où la modernisation et l’industrialisation agricole bat son plein, l’économiste canadien Robert Mundell proposait de représenter les nouvelles contraintes qui s’appliquent aux économies nationales dans un contexte mondialisé.
Ces dimensions sont compatibles deux à deux mais l’introduction du troisième élément vient nécessairement contrevenir aux deux autres ; toute tentative de maintenir les trois mène à des crises.
En 2002, l’économiste turc Dani Rodrik formulait un autre triangle d’incompatibilité, soulignant cette fois les contraintes politiques découlant de la globalisation capitaliste et pesant sur l’action des États et/ou les institutions démocratiques.
Ces deux triangles, s’appliquant pour l’un à la dimension macrofinancière et pour l’autre à la dimension institutionnelle et politique des effets de la mondialisation, soulignent les contraintes structurelles nées de l’ouverture tous azimuts des économies nationales, la perte de capacité d’action qu’il en coûte aux États et le risque pour les démocraties qui en découle.
Dilemme socio-écologique
La crise agricole qui se déroule actuellement en France comme dans le reste de l’Europe révèle un triangle d’incompatibilité plus fondamental encore : celui de l’Anthropo-capitalocène. Dans ce trilemme, on ne peut tenir ensemble (a) la bifurcation écologique et les transformations profondes qu’elle implique, (b) la satisfaction des besoins sociaux (c) le capitalisme mondialisé et l’impératif de compétitivité qu’il impose.
Le modèle productiviste (I) allie la satisfaction (sur un mode consumériste) des besoins sociaux (a) et le capitalisme mondialisé (c), mais de manière extrêmement inégale et très manifestement non pérenne. Ce modèle s’est imposé à l’agriculture française entre 1940 et 1970 et a accompagné l’essor de la grande distribution et de l’agrobusiness. Ce mode de développement a amené le système alimentaire mondial à devenir l’un des principaux responsables de la dégradation du climat, contribuant directement à la sixième extinction massive de la faune et de la flore.
Le capitalisme vert (II) de son côté peut partiellement et temporairement allier des formes plus ou moins profondes de décarbonation (b) et les structures d’accumulation du capitalisme (c) mais se heurte à des limites : le « découplage » entre niveau de croissance et émissions de gaz à effet de serre n’est pas assuré, et les tensions sociales liées à une décarbonation sans objectifs redistributifs risquent de générer de nouvelles inégalités.
La Banque mondiale ou encore l’Union européenne (UE) via son « Pacte vert » proposent des mesures pour décarboner l’agriculture et protéger mieux la biodiversité. Néanmoins, ces programmes demeurent cadrés en termes de compétitivité et de transformation de la nature en « capital ». Dans le programme « Farm to Fork » de la Commission européenne, il est ainsi question de « créer de la valeur actionnariale » et d’acquérir un « avantage compétitif », des « gains de productivité » et des « coûts réduits pour les entreprises » : la difficulté à résoudre le dilemme socio-écologique à partir d’un raisonnement « toutes choses égales par ailleurs », encore aligné avec la rationalité néolibérale, explique au moins en partie l’échec de ce programme lu pourtant par certains comme une volonté de changer profondément le modèle agricole.
Pour protéger la biodiversité, il est question d’« investissement dans le capital naturel » qui offre « des multiplicateurs économiques importants ». Ajoutons à cela le maintien des processus de signature d’accords de libre-échange (avec la Nouvelle-Zélande encore récemment), et se dessine un tableau où l’agro-industrie (« verdie » seulement à la marge et selon des logiques de valorisation capitaliste) et la globalisation agricole ne sont nullement remises en question.
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Dans ces deux cas, le poids de la compétition mondiale et la pression à l’accumulation pèsent de tout leur poids, soit principalement sur la nature, les sols, le vivant, soit principalement sur les travailleuses et travailleurs agricoles – le plus souvent sur les deux conjointement – et mettent rapidement des limites aux gains sociaux ou écologiques envisageables : le modèle productiviste (I) a débouché sur un monde plus fracturé que jamais et où six des neuf limites planétaires sont dépassées ; le capitalisme vert (II) n’annonce pas pour autant la fin du capitalisme fossile ni celui des inégalités.
Ces mesures ne font que renforcer le trilemme de l’Anthropo-capitalocène, en ajustant à la marge ses conditions et ses contraintes et en passant nécessairement par des compromis, soit sociaux soit écologiques, sans remettre en cause les coordonnées du système dans lesquelles les crises émergent. Elles illustrent aussi l’essoufflement d’un mode de gestion des contradictions du capitalisme par ajustements ponctuels et bricolages stabilisateurs.
Le trilemme de l’Anthropocène se noue sur un sol mouvant, à mesure que l’urgence s’accentue et que les crises s’accélèrent. Il signifie aussi que séparer, même analytiquement, coût social et coût écologique fait de moins en moins sens : les rétributions « sociales » du modèle productiviste (I) ont en fin de compte non seulement des coûts écologiques mais aussi coûts sociaux systémiques incommensurables. Il n’y a qu’en jouant sur le haut du triangle (sur les coordonnées capitalistes de notre système agricole) qu’on peut résoudre le dilemme socio-écologique et unifier les intérêts de la terre et du travail.
Le caractère intenable de ce trilemme appelle donc un changement plus structurel : celui des règles du jeu de l’économie mondiale et européenne, et la récupération par les États de capacités de planification stratégique pour organiser proactivement la bifurcation agroécologique selon des principes de justice sociale.
Déjà la pandémie avait produit un réveil, démontrant la vulnérabilité d’une économie organisée autour de chaînes de production étendues mondialement. L’idée de souveraineté alimentaire fait d’ailleurs son chemin et les mesures protectionnistes prises dans le cadre de l’Inflation Reduction Act (IRA) aux États-Unis et du « Pacte vert » européen montrent que les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), hier gravées dans du marbre, ne sont aujourd’hui plus qu’écrites sur du sable mouvant.
La crise agricole peut donc cristalliser une bascule, avec une résolution du dilemme socio-écologique par une sortie du trilemme de l’Anthropo-capitalocène : défaire les règles du capitalisme mondialisé, sa gestion néolibérale et son impératif de compétitivité, plutôt que de rogner sur nos sols, nos vies, nos santés.
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Le Président du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe, Marc Cools, a fait la déclaration suivante aujourd’hui :
« Suite à la fin du boycott du Parti unioniste démocratique (DUP), des mesures peuvent désormais être prises pour reconstituer l’Assemblée d’Irlande du Nord et ainsi rétablir le gouvernement régional, ce que je salue et encourage.
« La reconstitution de l’Assemblée d’Irlande du Nord, élue en mai 2022, se fera conformément à l’accord du Vendredi saint et à l’application de la Charte européenne de l’autonomie locale, dont le Congrès assure le suivi dans les 46 Etats membres du Conseil de l’Europe et que le Royaume-Uni a ratifiée en 1998.
« J’espère que des mesures nécessaires suivront sans délai pour permettre à l’Irlande du Nord de disposer d’un gouvernement régional fonctionnel et démocratiquement élu. »
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L’année dernière, la loi influenceurs a été adoptée à l’unanimité par le Sénat. Ainsi, depuis le mois de juin 2023, le métier d’influenceur est mieux encadré, ne laissant plus la place aux dérives alarmantes auxquelles s’adonnaient certains d’entre eux. Comme l’affirmait le député PS/Nupes Arthur Delaporte, “la loi de la jungle, c’est fini”.
Dès l’adoption de la loi, les sanctions sont tombées. Effectivement, la DGCCRF (direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) n’a pas perdu une seule seconde pour épingler les influenceurs qui n’étaient pas dans le droit chemin. Désormais, les placements de produits pour les paris sportifs, les compléments alimentaires ou encore la médecine esthétique sont prohibés. Lorsqu’un influenceur fait la promotion d’un produit, il doit s’assurer de son intégrité au risque d’écoper de deux ans d’emprisonnement et d’une amende de 300 000 euros.
Depuis plusieurs jours, certains influenceurs font preuve d’un changement qui ne passe pas inaperçu : ils parlent en anglais dans leurs stories sur les réseaux sociaux, comme Instagram, TikTok ou Snapchat, lorsqu’il est question de placement de produits. L’idée serait, bien sûr, d’élargir leur audience mais, éventuellement, d’échapper aux restrictions légales françaises. Si ces créateurs de contenus entendent bien passer entre les mailles du filet de la DGCCRF, ce n’est pas aussi simple…
Audience française, loi française
Les influenceurs comme Jazz Correia ou encore Soukaina ont récemment décidé de passer à l’anglais dans leurs stories pour faire leurs placements de produits. Selon la candidate de télé-réalité Maïssane, ce n’est pas sans raison. Effectivement, si l’audience de ces créatrices de contenus est internationale, elles n’ont pas à se soumettre à la législation. Dans ce sens, elles pourraient, par conséquent, se passer de préciser lorsqu’il s’agit d’une collaboration commerciale.
Un changement qui serait donc, semble-t-il, stratégique. Mais il n’est pas aussi facile de duper la DGCCRF. Interrogée par nos confrères du Journal du Geek, l’autorité française affirme que ce n’est pas une méthode efficace pour lui échapper.
Une simple étude d’audience permet de connaître précisément le public des influenceurs. La DGCCRF peut, ainsi, rapidement se faire une idée de la véritable audience, majoritairement française, de ces créateurs de contenus qui ont récemment décidé de passer à l’anglais. La DGCCRF est assez claire : à partir du moment où le public est français, l’influenceur est soumis à la loi française. Ils auront beau parler en anglais, en italien ou dans n’importe quelle langue, ou vivre dans un autre pays que l’Hexagone, ils devront impérativement se plier à la DGCCRF. Un point, c’est tout.
Des influenceurs parlent maintenant en anglais lors de leurs placements de produits sur les réseaux sociaux
En plus d’élargir leur audience, cela pourrait leur permettre d’échapper à la DGCCRF
Mais les règles sont claires : si l’audience principale est française, ces influenceurs sont soumis au droit français
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Katia Edrenkina ne cache pas son sourire. La fondatrice de l’International School of San Antonio (ISSA), seule école élémentaire qui propose un cursus bilingue avec du français dans la ville, vient de décrocher le LabelFrancÉducation, une reconnaissance décernée par le ministère français des Affaires étrangères aux filières d’excellence bilingues francophones. « Être accrédité par le gouvernement français est une grande fierté, cela vient récompenser la qualité de notre enseignement.Cette certification va également nous permettre d’obtenir de nouvelles ressources éducatives pour nos professeurs, et de sponsoriser des visas pour les enseignants », résume Katia Edrenkina.
Un enseignement immersif avec des professeurs natifs
Née en Russie, Katia Edrenkina a emménagé à San Antonio en 2015 avec son mari français. Sur place, impossible de trouver la moindre école dispensant de cours en français pour ses deux enfants. « Chaque grande ville des États-Unis dispose d’au moins une école bilingue en français. Ici, il n’y avait rien. Soit on déménageait à Austin, soit on créait notre propre établissement », raconte la fondatrice de l’ISSA. Forte d’expériences dans de grandes entreprises, Katia Edrenkina se lance début 2020, au pire moment avec la pandémie liée au Covid-19. « Heureusement, nos deux principaux investisseurs nous ont soutenus et on a pu finalement ouvrir quelques mois plus tard avec cinq élèves ».
Trois ans plus tard, l’International School of San Antonio n’a fait que se développer pour accueillir aujourd’hui 53 enfants dont 19 dans le cursus bilingue français – anglais. L’école accueille un public de trois à dix ans, soit de la preschool au 5th grade. « Notre programme scolaire suit la réglementation texane, mais également le French National Curriculum. L’enseignement se veut immersif avec uniquement des professeurs natifs, et les élèves peuvent choisir une troisième langue entre l’espagnol et le chinois », développe Katia Edrenkina. L’école propose aussi des cours de français les samedi et lors de summer camps pour les enfants qui ne font pas partie de l’établissement.
Cérémonie officielle avec Victor Wembanyama
Cerise sur le gâteau, l’ISSA a célébré sa récente certification ce mardi 30 janvier dans les locaux de son école avec la Consule générale de France à Houston Valérie Baraban, en présence du maire de San Antonio, Ron Nirenberg et du basketteur français des Spurs Victor Wembanyama. « C’est un autre ancien basketteur français, Ian Mahinmi, dont les enfants sont scolarisés chez nous, qui lui a passé le mot. Nous sommes fiers de l’accueillir chez nous », confiait Katia Edrenkina, juste avant la cérémonie. De quoi mettre encore un peu plus la lumière sur l’ISSA, qui entend bien continuer à grandir dans le Sud du Texas.
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Les taux d’intérêt mondiaux ont fortement fluctué ces derniers mois, en particulier les taux à long terme des obligations souveraines. Les rendements des bons du Trésor à 10 ans des États-Unis sont repartis à la hausse alors qu’ils avaient chuté après avoir atteint 5 % en octobre, leur plus haut niveau en 16 ans. Dans d’autres pays avancés, les variations des taux d’intérêt sont tout aussi spectaculaires.
Les pays émergents, en revanche, ont connu des mouvements beaucoup plus modestes. Dans la dernière édition de notre Rapport sur la stabilité financière dans le monde, nous adoptons une perspective de plus long terme : au cours du cycle actuel de durcissement de la politique monétaire, dans les pays émergents d’Amérique latine et d’Asie, les rendements obligataires à 10 ans ont vu leur sensibilité moyenne aux taux d’intérêt américains baisser de deux tiers et de deux cinquièmes, respectivement, par rapport à l’épisode de panique de 2013 qui avait suivi l’annonce de la Réserve fédérale américaine sur l’abandon de sa politique monétaire accommodante (« taper tantrum »).
S’il est vrai que la divergence observée depuis deux ans entre la politique monétaire des banques centrales des pays avancés et celle que mènent les banques centrales des pays émergents explique en partie cette moindre sensibilité, il n’en reste pas moins que celle-ci remet en question les analyses économiques selon lesquelles les taux d’intérêt des pays avancés entraîneraient des effets de contagion sur les pays émergents. Plus précisément, les principaux pays émergents, en particulier en Asie, se sont révélés davantage à l’abri de la volatilité des taux d’intérêt mondiaux que les tendances passées n’auraient pu le laisser croire.
Les principaux pays émergents donnent d’autres signes de résilience dans la période de volatilité actuelle. Les fluctuations des taux de change, des cours des actions et des écarts de rendement sur les obligations souveraines ont été modérées. Ce qui est encore plus remarquable, c’est que les investisseurs étrangers ne se sont pas retirés de ces marchés obligataires émergents, à la différence de ce qui s’était produit par le passé, lorsque de fortes hausses de la volatilité des taux d’intérêt mondiaux avaient été suivies de grands mouvements de sortie de capitaux, y compris tout récemment, en 2022.
Cette résilience n’est pas le fruit du hasard. De nombreux pays émergents ont passé des années à améliorer les cadres de leur politique économique pour atténuer les pressions extérieures. Au cours des deux dernières décennies, ils ont augmenté leurs réserves de devises. De nombreux pays ont affiné leurs régimes de change et se sont dirigés vers des taux de change flexibles. Dans bien des cas, de considérables fluctuations des taux de change ont permis de préserver la stabilité macroéconomique. Par ailleurs, la structure de la dette publique a gagné en résilience, et les épargnants et investisseurs locaux ont accordé davantage de confiance aux actifs libellés en monnaie nationale, ce qui a permis à ces pays de moins dépendre de capitaux étrangers.
Sans doute plus déterminant encore, les principaux pays émergents ont renforcé l’indépendance de leurs banques centrales et amélioré les cadres de leur politique économique, ce qui leur a permis de progressivement gagner en crédibilité — des mesures conformes aux recommandations du FMI. De plus, nous sommes d’avis que les banques centrales de ces pays sont devenues encore plus crédibles depuis le début de la pandémie, en restreignant à temps l’orientation de leur politique monétaire, grâce à quoi elles ont pu rapprocher l’inflation de sa cible.
Dans la période qui a suivi la pandémie, de nombreuses banques centrales de pays émergents ont relevé leurs taux d’intérêt directeurs plus tôt et davantage (780 points de base en moyenne) que celles des pays avancés (400 points de base). Dans les pays émergents ayant relevé leurs taux, ces écarts d’intérêt plus importants ont permis la constitution d’amortisseurs qui les ont prémunis contre les pressions extérieures. En outre, la hausse des cours des produits de base pendant la pandémie a conforté la position extérieure des pays émergents producteurs.
Par ailleurs, les conditions financières plutôt favorables se sont maintenues au cours du cycle actuel de durcissement monétaire au niveau mondial, en particulier l’année dernière. La situation était bien différente lors des précédents épisodes de relèvement des taux dans les pays avancés, qui s’étaient accompagnés d’un durcissement beaucoup plus marqué des conditions financières au niveau mondial.
Perspectives
Bien que la mise en œuvre de politiques volontaristes et la constitution de réserves au fil des années aient porté leurs fruits, les décideurs des principaux pays émergents doivent rester vigilants sur la « dernière ligne droite » de la désinflation et affronter l’amplification de la fragmentation économique et financière. Trois difficultés ressortent en particulier :
Les écarts de taux d’intérêt se comblent à mesure que les investisseurs anticipent que certains pays émergents baisseront leurs taux plus vite que les pays avancés, ce qui risque d’entraîner une fuite des capitaux des actifs des pays émergents vers ceux des pays avancés ;
Le resserrement quantitatif à l’œuvre dans les principaux pays avancés continue de retirer des liquidités des marchés financiers, ce qui risque de réduire encore davantage les flux de capitaux à destination des pays émergents ;
Les taux d’intérêt mondiaux restent volatils, dans la mesure où les investisseurs prêtent davantage attention aux surprises que peuvent réserver les données économiques, réagissant en cela à l’attitude des banques centrales, qui règlent de plus en plus leur conduite sur l’examen de ces mêmes données. Le danger pour les pays émergents est que les marchés anticipent d’importantes baisses de taux par les banques centrales des pays avancés cette année. Si de telles prévisions se révélaient erronées, les investisseurs pourraient à nouveau anticiper une hausse durable des taux d’intérêt, ce qui pèserait sur le prix des actifs risqués comme les actions et les obligations des pays émergents.
Le ralentissement de l’activité économique dans les pays émergents (voir les projections de la dernière Mise à jour des Perspectives de l’économie mondiale) passe non seulement par le canal habituel des échanges commerciaux, mais aussi par un canal financier. C’est particulièrement vrai actuellement, alors que les emprunteurs sont de plus en plus nombreux dans le monde à faire défaut sur leurs prêts, ce qui affaiblit les bilans des banques. Les pertes sur prêts des banques des pays émergents sont sensibles à la faiblesse de la croissance économique, comme nous l’avons montré dans un chapitre de l’édition d’octobre du Rapport sur la stabilité financière dans le monde.
Les pays préémergents (pays en développement dont les marchés financiers sont de taille modeste, mais dans lesquels il est possible d’investir) et les pays à faible revenu rencontrent davantage de difficultés, au premier rang desquelles le manque de financements extérieurs. Dans les faits, les coûts de l’emprunt sont encore trop élevés pour que ces pays puissent obtenir de nouveaux financements ou se tourner vers des investisseurs étrangers pour refinancer leur dette existante.
Le niveau élevé des coûts de financement tient aux risques inhérents aux actifs en provenance de pays émergents. En effet, dans le contexte actuel marqué par des taux élevés, les rendements en dollars de ces actifs sont inférieurs à ceux qu’offrent des actifs similaires en provenance de pays avancés. Ainsi, du côté des pays émetteurs émergents, les obligations à rendement élevé, soit les moins bien notées, ont apporté environ 0 % en termes nets à leurs détenteurs au cours des quatre dernières années, tandis que le rendement des obligations à haut risque émises par les États-Unis était de 10 %. Quant aux prêts du crédit dit « privé », accordés par des établissements non bancaires à des sociétés américaines à faibles notes de crédit, ils ont rapporté encore plus. Ces considérables écarts de rendement pourraient mal augurer des perspectives de financement extérieur des pays émergents, dans la mesure où les investisseurs étrangers habilités par leurs clients à acheter de multiples catégories d’actifs peuvent trouver des placements plus lucratifs dans les pays avancés.
Si ces difficultés doivent retenir toute l’attention des décideurs des pays émergents et préémergents, ceux-ci peuvent aussi se prévaloir d’un grand nombre de possibilités. Les pays émergents connaissent encore des perspectives de croissance nettement supérieures à celles des pays avancés, les mouvements de capitaux à destination des marchés des actions et des obligations restent soutenus, et les cadres de politique économique s’améliorent dans de nombreux pays. Par conséquent, la résilience des principaux pays émergents, si importante pour les investisseurs du monde entier depuis la pandémie, est susceptible de se maintenir.
Vigilance des pouvoirs publics
Les pays émergents, dont la politique économique a gagné en crédibilité, doivent poursuivre sur cette lancée et faire preuve de vigilance. Leurs banques centrales, face à la forte volatilité des taux d’intérêt mondiaux, doivent poursuivre leur engagement en faveur du ciblage de l’inflation, tout en se fondant sur des données économiques pour définir leurs objectifs en la matière.
Pour que la politique monétaire reste au service de la stabilité des prix, il faut également que les décideurs recourent aux nombreux outils macroéconomiques à leur disposition pour contrer les pressions extérieures ; à cet égard, le cadre stratégique intégré du FMI fournit des recommandations en matière d’interventions monétaires et de mesures macroprudentielles.
Les pays préémergents et les pays à faible revenu gagneraient à renforcer la coopération avec leurs créanciers, y compris au niveau multilatéral, et à reconstituer leurs réserves financières afin de pouvoir à nouveau accéder à des capitaux. Dans l’ensemble, les pays dotés de plans budgétaires à moyen terme et de cadres de politique monétaire crédibles seront mieux à même de traverser des périodes de volatilité des taux d’intérêt au niveau mondial.
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Ce mercredi, en fin d’après-midi, le LOSC a officialisé l’arrivée de Rafael Fernandes en provenance du FC Arouca. Un renfort qui permet à Olivier Létang de mettre en valeur le travail de sa cellule de recrutement.
De Porto à Arouca, il n’y a qu’un pas pour les Dogues qui viennent, en deux jours, d’officialiser deux nouvelles recrues. Ce mercredi, c’était au tour de l’arrivée de Rafael Fernandes (21 ans) d’être annoncée par le LOSC et dans la foulée, Olivier Létang l’a commentée. Le président de la formation nordiste a ainsi profité de l’occasion pour mettre en avant le travail réalisé par les scouts lillois : « Nous sommes ravis d’annoncer l’arrivée de Rafael, que notre cellule de recrutement suit de près depuis sa période de formation au Sporting Clube Portugal. Rafael est un défenseur solide, puissant, qui va vite, avec un potentiel encore important à développer. Malgré de nombreuses sollicitations à l’étranger, il a choisi de terminer sa post formation au Portugal et de rester en première division portugaise plutôt que de s’expatrier, afin de faire ses premières armes professionnelles dans son pays et dans un environnement qu’il connaît. Il était aujourd’hui prêt pour une nouvelle étape de sa carrière et avec le départ de Tiago Djaló, nous avons choisi de l’intégrer à notre club dès maintenant, afin qu’il s’adapte au mieux aux standards qui sont les nôtres en termes de jeu, d’exigence, de travail et de méthodologie. Bienvenue chez les Dogues Rafael », peut-on lire dans un communiqué officiel publié par le LOSC ces dernières heures.
Le LOSC est ravi d’annoncer aujourd’hui la signature d’un nouvel international Espoirs portugais, le défenseur central de 21 ans Rafael Fernandes, en provenance d’Arouca. Il a signé chez les Dogues jusqu’en 2028.
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Ce mardi soir, le LOSC a officialisé l’arrivée de sa première recrue cet hiver avec le recrutement de Tiago Morais. Ce dont s’est réjoui Olivier Létang, heureux de pouvoir l’enrôler.
Au cours des dernières heures, le LOSC a brisé la torpeur de l’hiver en officialisant, enfin diront certains, l’arrivée d’une nouvelle recrue lors de cette période mercantile. Ainsi, en provenance du Boavista FC, Tiago Morais (20 ans) a posé ses valises chez les Dogues avec lesquels il est désormais lié pour quatre ans et demi, soit jusqu’en juin 2028. Un recrutement dont s’est réjoui Olivier Létang, président du LOSC, la commentant pour la première fois : « Nous sommes très heureux de la signature de Tiago. C’est un joueur que l’on suivait particulièrement. Tiago a démontré avec son club formateur de très bonnes qualités de passeur et de buteur. Alors qu’il a encore une marge de progression très importante, il va immédiatement apporter ses qualités et un profil différent et complémentaire à notre effectif. International Espoir portugais, les sollicitations sont logiquement devenues toujours plus importantes au fil du temps. La rencontre avec Tiago a été importante, décisive même puisqu’il a ensuite démontré beaucoup de volonté et d’envie de nous rejoindre. Bienvenue au LOSC dans ta nouvelle famille », peut-on lire dans un communiqué officiel publié par la formation lilloise.
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Les nuages commencent à se dissiper. L’économie mondiale amorce la dernière phase de sa descente en vue d’un atterrissage en douceur, à la faveur d’une inflation qui diminue progressivement et d’une croissance qui se maintient. Cependant, le rythme de l’expansion économique reste lent et des turbulences ne sont pas à exclure.
L’activité mondiale s’est montrée résiliente au cours du deuxième semestre, les grandes puissances économiques étant soutenues par des facteurs liés à la demande et à l’offre. Du côté de la demande, l’accroissement des dépenses privées et publiques a soutenu l’activité, en dépit de conditions monétaires restrictives. Du côté de l’offre, l’augmentation du taux d’activité, la résolution des problèmes de la chaîne d’approvisionnement, et la baisse des prix de l’énergie et des produits de base ont joué leur rôle, malgré la résurgence d’incertitudes sur le plan géopolitique.
Cette résilience perdurera. D’après nos prévisions de référence, la croissance mondiale va se stabiliser à 3,1 % cette année, soit 0,2 point de pourcentage de plus que dans nos prévisions d’octobre 2023, avant d’accélérer à 3,2 % l’an prochain.
D’importantes divergences demeurent. Nous prévoyons un ralentissement de la croissance aux États-Unis, où la politique monétaire restrictive a toujours des incidences sur l’économie, ainsi qu’en Chine, où la baisse de la consommation et de l’investissement continue de peser sur l’activité économique. La zone euro devrait quant à elle connaître une légère reprise après une année 2023 difficile, au cours de laquelle le niveau élevé des prix de l’énergie et la politique monétaire restrictive ont freiné la demande. De nombreux autres pays continuent d’afficher une grande résilience, comme en témoigne l’accélération de la croissance au Brésil, en Inde et dans les grands pôles économiques d’Asie du Sud-Est.
L’inflation continue de ralentir. Hors Argentine, l’inflation globale mondiale tombera à 4,9 % cette année, soit 0,4 point de pourcentage de moins que dans nos prévisions d’octobre (hors Argentine également). L’inflation hors alimentation et énergie s’inscrit elle aussi dans une tendance baissière. Dans les pays avancés, l’inflation globale et l’inflation hors alimentation et énergie s’établiront aux alentours de 2,6 % en moyenne cette année, un niveau proche des cibles fixées par les banques centrales.
Compte tenu de l’amélioration des perspectives, les facteurs pouvant entraîner des révisions à la hausse ou à la baisse ont perdu de leur intensité et sont équilibrés. Possibilités de révision à la hausse :
La désinflation pourrait être plus rapide que prévu, en particulier si les tensions sur les marchés du travail continuent de s’estomper et si les anticipations d’inflation continuent de baisser, ce qui permettra aux banques centrales d’assouplir leur politique de façon plus précoce.
Les mesures de rééquilibrage budgétaire annoncées par les pouvoirs publics pour 2024–25 pourraient être retardées en raison de demandes d’augmentation des dépenses publiques de plus en plus pressantes dans de nombreux pays au cours de ce qui est la plus grosse année électorale de l’histoire. Cela pourrait dynamiser l’activité économique, mais aussi relancer l’inflation et accroître la probabilité de perturbations à un stade ultérieur.
À plus long terme, les rapides progrès de l’intelligence artificielle pourraient stimuler l’investissement et accélérer la croissance de la productivité, même si cela se traduira par des difficultés considérables pour les travailleurs.
Possibilités de révision à la baisse :
Nous pourrions assister à de nouvelles perturbations du secteur des produits de base et des chaînes d’approvisionnement, sous l’effet d’une résurgence des tensions géopolitiques, en particulier au Moyen-Orient. Les frais de transport entre l’Asie et l’Europe ont fortement augmenté, les attaques en mer Rouge contraignant les navires de marchandises à se dérouter pour contourner l’Afrique. Les perturbations demeurent modérées jusqu’ici, mais la situation reste volatile.
L’inflation hors alimentation et énergie pourrait se révéler plus persistante. Les prix des biens pourraient se maintenir à des niveaux historiquement élevés par rapport à ceux des services. L’ajustement pourrait se traduire par une inflation des services (et globale) plus persistante. L’évolution des salaires, en particulier dans la zone euro, où les salaires négociés restent en hausse, pourrait accentuer les pressions sur les prix.
Les marchés semblent excessivement optimistes quant aux perspectives de baisse des taux dans un futur proche. Si les investisseurs venaient à revoir leur position, les taux d’intérêt à long terme augmenteraient, ce qui mettrait de nouveau la pression sur les pouvoirs publics pour qu’ils procèdent à un rééquilibrage budgétaire plus rapide qui pèserait sur la croissance économique.
Difficultés pour l’action des pouvoirs publics
Maintenant que l’inflation ralentit et que la croissance se stabilise, l’heure est venue de faire le point et de se projeter vers l’avenir. Notre analyse laisse apparaître que la récente désinflation tient en grande partie à la baisse des prix des produits de base et de l’énergie, plutôt qu’à une contraction de l’activité économique.
Dans la mesure où un resserrement de la politique monétaire consiste généralement à freiner l’activité économique, on peut légitiment s’interroger sur le rôle joué par la politique monétaire, si tant est qu’elle en ait joué un. La réponse, c’est qu’elle a exercé ses effets par deux canaux supplémentaires. En premier lieu, la rapidité du durcissement a contribué à convaincre les ménages et les entreprises que les autorités ne laisseraient pas s’installer un haut niveau d’inflation. Cela a empêché une augmentation persistante des anticipations d’inflation, a contribué à freiner la croissance des salaires et a réduit le risque d’une spirale prix–salaires. En second lieu, l’inhabituelle synchronisation de ce resserrement a diminué la demande mondiale d’énergie, ce qui a directement réduit l’inflation globale.
Malgré tout, des incertitudes demeurent et les banques centrales sont désormais confrontées à un double risque. Elles doivent éviter un assouplissement prématuré qui annihilerait des gains de crédibilité durement acquis et entraînerait un rebond de l’inflation. Cependant, les signes de tension se font de plus en plus forts dans des secteurs sensibles aux taux d’intérêt, comme la construction, et l’activité de prêt connaît un déclin marqué. Il sera tout aussi important d’enclencher la normalisation des politiques monétaires à temps, comme ont déjà commencé à le faire plusieurs pays émergents où l’inflation a déjà bien baissé. Ne pas le faire mettrait la croissance en péril et présenterait le risque d’entraîner l’inflation au-dessous de la cible.
À mon sens, les États-Unis, où l’inflation est davantage tirée par la demande, doivent se concentrer sur les risques de la première catégorie, alors que la zone euro, où le bond des prix de l’énergie a joué un rôle disproportionné, doit davantage maîtriser le deuxième risque. Dans les deux cas, il ne sera pas aisé de rester sur la trajectoire d’un atterrissage en douceur.
Le plus grand défi consiste à prendre des mesures face à des risques budgétaires considérables. La plupart des pays sont ressortis de la pandémie et de la crise du secteur de l’énergie avec des niveaux d’endettement et des coûts d’emprunt plus élevés. En réduisant la dette publique et le déficit public, les pouvoirs publics dégageront de l’espace budgétaire pour négocier les chocs à venir.
Les mesures budgétaires encore en vigueur qui visent à compenser l’effet des prix élevés de l’énergie doivent être supprimées sans délai, la crise de l’énergie étant désormais derrière nous. Mais il convient d’en faire plus. Le danger est double. Le risque le plus pressant est celui d’une action insuffisante des pays. Les fragilités budgétaires vont s’accumuler jusqu’à ce qu’une crise financière contraigne les pouvoirs publics à procéder à des ajustements brutaux et déstabilisants, à grands frais. L’autre risque, qui concerne déjà certains pays, est celui d’en faire trop, trop tôt, dans l’espoir de convaincre les marchés de leur discipline budgétaire. Cela pourrait compromettre les perspectives de croissance. Il deviendrait également plus difficile de s’attaquer à des défis budgétaires, comme la transition climatique.
Alors que faut-il faire ? Il convient de procéder à un rééquilibrage budgétaire sur la durée, dont la première tranche doit donner le ton. Les promesses de rééquilibrages futurs ne fonctionneront pas. La première tranche doit s’accompagner d’un cadre budgétaire amélioré et bien respecté, de manière à ce que les prochaines mesures de rééquilibrage soient à la fois importantes et crédibles. Maintenant que les politiques monétaires commencent à s’assouplir et que la croissance reprend, il devrait être plus facile d’en faire davantage. Il ne faut pas laisser filer l’occasion.
Si les pays émergents ont fait preuve d’une grande résilience (croissance plus forte que prévu et soldes extérieurs restés stables), c’est en partie grâce à une amélioration de leurs cadres monétaires et budgétaires. Cependant, la disparité des mesures prises par les pouvoirs publics selon les pays pourrait entraîner des sorties de capitaux et la volatilité des monnaies. Voilà pourquoi il convient d’étoffer les amortisseurs, comme le préconise notre cadre stratégique intégré.
Au-delà du rééquilibrage des finances publiques, les pouvoirs publics doivent se concentrer de nouveau sur la croissance à moyen terme. Nous avons projeté une croissance mondiale à 3,2 % l’an prochain, ce qui est bien inférieur à la moyenne historique. Il convient de passer à la vitesse supérieure pour relever les nombreux défis structurels auxquels le monde fait face : la transition climatique, le développement durable et le rehaussement des niveaux de vie de la population.
Des réformes qui permettent d’atténuer les obstacles les plus contraignants pour l’activité économique, s’agissant notamment de la gouvernance, de la réglementation des entreprises et du secteur extérieur, peuvent débloquer des gains de productivité latents, comme le montre notre étude. Une croissance plus forte pourrait également passer par la limitation de la fragmentation géoéconomique. Cela pourrait consister à abaisser les barrières qui entravent les échanges commerciaux entre les différents blocs géopolitiques, notamment dans le domaine des technologies à bas carbone qui sont indispensables dans les pays émergents et les pays en développement.
Nous devrions plutôt nous efforcer d’entretenir l’interconnexion de nos économies. Ce n’est qu’en agissant de la sorte que nous pourrons travailler ensemble sur des priorités communes. La coopération multilatérale reste la meilleure stratégie pour relever les défis mondiaux. Les avancées dans ce sens, comme la récente augmentation de 50 % des ressources permanentes du FMI, sont bienvenues.
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Le 30 janvier 2024, le projet conjoint de l’Union européenne et du Conseil de l’Europe sur la « Mise en œuvre du modèle Barnahus en Croatie » a tenu sa conférence de lancement à la Bibliothèque nationale et universitaire de Zagreb. Ivan Malenica, Ministre de la justice et de l’administration publique de Croatie, plusieurs officiels du ministère de l’intérieur, du ministère de la science et de l’éducation, du ministère de la santé ainsi que la Médiatrice pour les enfants, Kjartan Björnsson, directeur adjoint à la direction générale de l’appui aux réformes structurelles de la Commission européenne (DG REFORM) et Regina Jensdottir, cheffe de la Division des droits de l’enfant et la Coordinatrice du Conseil de l’Europe pour le droits de l’enfant ont prononcés leurs discours d’ouverture.
« Une société n’est efficace que si elle protège les plus vulnérables, et il n’y a pas de groupe plus vulnérable dans notre société que les enfants, en particulier ceux qui ont survécu à une quelconque forme de violence ou d’abus. La mise en place du modèle Barnahus en Croatie apportera des changements significatifs à notre système juridique et institutionnel et à la société dans son ensemble », a dit le ministre.
Organisé par le Conseil de l’Europe en collaboration avec la DG REFORM et le Ministère de la justice et de l’administration publique de la Croatie, l’événement a réuni des représentants de ministères nationaux, ainsi que les membres du groupe consultatif du projet et d’autres parties prenantes nationales qui travailleront en étroite collaboration avec le projet, y compris la société civile, participeront à la conférence. La conférence a été l’occasion de promouvoir le modèle Barnahus au niveau national auprès d’un public plus large, de présenter les résultats du rapport initial du project et de partager différentes expériences nationales Barnahus (Islande, Finlande et Slovénie).
Le projet vise à améliorer l’accès et la qualité du système judiciaire pour les enfants victimes de violence en Croatie, à veiller à ce que les retards injustifiés dans le traitement de ces affaires soient réduits et à ce que tous les enfants victimes de violence sexuelle bénéficient d’un accès à la justice adapté aux enfants. S’appuyant sur le travail déjà réalisé par la Croatie, le projet soutiendra les autorités croates dans leurs premiers pas vers la mise en place d’un Barnahus dans le pays.
« Notre objectif premier est d’éviter que l’enfant ne soit à nouveau traumatisé et victimisé, tout en garantissant la validité des témoignages et en obtenant des preuves légales pour les besoins des procédures judiciaires », a conclu le ministre.
De son côté, Regina Jensdottir a souligné que le Conseil de l’Europe était honoré de travailler avec le ministère de la Justice et de l’Administration publique à la mise en œuvre du projet. « Nous jetons les bases d’un changement transformateur dans la vie des enfants victimes d’exploitation et d’abus sexuels en Croatie. Ce n’est pas seulement notre ambition, c’est notre obligation », a souligné Regina Jensdottir.
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