Après une longue séquence festive marquée par le couronnement du roi Charles III puis la tenue de l’Eurovision à Liverpool, la politique revient sur le devant de la scène au Royaume-Uni et, avec elle, la nervosité au sein du Parti conservateur.
Les élus ont pris la mesure des résultats catastrophiques du scrutin local du 4 mai, lors duquel les tories ont perdu plus de 1 000 conseillers municipaux au profit du Labour, des libéraux-démocrates et des Verts. La pression monte sur le premier ministre, Rishi Sunak, pour qu’il change de braquet afin d’éviter une cuisante défaite aux prochaines élections générales, en 2024.
Depuis quelques jours, le chef du gouvernement subit une offensive de l’aile droite du parti, frustrée par un dirigeant jugé pas assez conservateur ou pas assez brexiteur, bien qu’il ait voté pour la sortie de l’Union européenne (UE) lors du référendum de 2016. Samedi 13 mai, quelques centaines de militants tories se sont retrouvées à Bournemouth, une station balnéaire du sud de l’Angleterre, à l’appel de la Conservative Democratic Organisation, un club de fans de Boris Johnson. Ce dernier n’était pas présent mais ses soutiens n’ont cessé de l’évoquer, regrettant son départ à l’été 2022, lorsque l’ex-premier ministre avait été poussé vers la sortie par l’accumulation des scandales.
Ils ont aussi réclamé des politiques « vraiment » conservatrices et des baisses d’impôts, alors que Rishi Sunak a refusé de renoncer à la hausse de l’impôt sur les sociétés début 2023 pour stabiliser les finances publiques, secouées par le mandat calamiteux de Liz Truss, qui avait succédé brièvement à M. Johnson à l’automne 2022.
L’attaque la plus frontale est venue de Priti Patel, ancienne ministre de l’intérieur de Boris Johnson, qui a accusé Rishi Sunak de se contenter de « gérer le déclin » du Parti conservateur et lui a suggéré de passer plus de temps avec les militants tories « pour être plus en contact avec les gens et nos valeurs conservatrices ».
Un budget qui « aurait pu être présenté par les travaillistes »
Boris Johnson ne représente pas une menace immédiate pour Rishi Sunak : sa carrière politique est à la merci des conclusions de la commission d’enquête parlementaire sur le « partygate » – les fêtes à Downing Street durant la pandémie de Covid-19 –, qui pourraient être rendues en juin. La commission doit établir si l’ancien premier ministre a menti aux députés sur l’existence de ces fêtes. Pour autant, le fait que son cercle de fidèles s’agite est une source de préoccupation pour Downing Street, qui veut définitivement clore la longue parenthèse chaotique des ères Johnson et Truss.
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