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Le lion rugissant de la compagnie cinématographique Metro Goldwyn Mayer, puis, d’abord de dos, en ciré jaune, se tournant ensuite vers la caméra, Kathy (Debbie Reynolds), Don (Gene Kelly) et Cosmo (Donald O’Connor) entonnent « I’m singin’ in the rain/Just singin’ in the rain ». Quelques mesures avant, durant le générique, d’autres extraits des mélodies utilisées dans le film Singin’ in the Rain (1952) – Chantons sous la pluie en français – réalisé par Stanley Donen et Gene Kelly. Entrée allègre dans cette comédie musicale, évocation du passage du film muet au parlant, dans un somptueux Technicolor.
Un peu plus d’une heure après, Don, qui vient d’embrasser Kathy sur le pas de la porte de son immeuble, a un sourire béat. Il pleut, il fredonne « tou dou-dou-dou, tou dou-dou, dou-dou, dou… », referme son parapluie. Et commence à danser, chante Singin’ in the Rain, grimpe à un réverbère, fait des claquettes sur le trottoir, dans le caniveau…
Quatre minutes d’élégance chorégraphiée par Gene Kelly, quatre minutes du bonheur qu’il y a à être amoureux. Si elle n’est pas la plus impressionnante du film, comme les acrobaties de Donald O’Connor durant Make ’Em Laugh ou le long hommage aux comédies musicales de Broadway, avec notamment un duo dansé de Kelly avec Cyd Charisse, la séquence reste probablement la plus célèbre du film.
De nombreuses interprétations
A l’exception de Make ’Em Laugh, écrite et composée spécialement pour le film, Singin’ in the Rain et la quinzaine d’autres chansons viennent de comédies musicales de la fin des années 1920 et des années 1930, au théâtre ou au cinéma. Les textes étaient écrits dans la plupart des cas par Arthur Freed et la musique par Nacio Herb Brown. Singin’ in the Rain, de Freed et Brown, figure dans The Hollywood Revue of 1929 réalisé par Charles Reisner. C’est l’un des premiers films sonores de la Metro Goldwyn Mayer.
Pas de scénario, seulement une suite de numéros chantés et dansés, dont Singin’ in the Rain par le chanteur Cliff Edwards, qui joue aussi de l’ukulélé. Lui aussi en ciré – le clin d’œil fait par le générique du film de Kelly et Donen est évident –, en noir et blanc, on est en 1929. Statique dans un coin de l’écran, il est rejoint par une troupe d’une vingtaine de danseuses. Plaisant, mais bien loin d’avoir l’impact et la poésie de la version de 1952.
De nombreuses autres interprétations suivront. Notamment celle du pianiste de jazz Oscar Peterson, en 1958, qui en augmente le tempo et le swing ; en 1974 par le chanteur Sammy Davis Jr. avec un chœur d’enfants, pour un 45-tours dont la pochette présente son visage en gros plan à côté de l’image de Kelly sur son réverbère ; et en 1977, en arrangement disco par la chanteuse Sheila.
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