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1. Au collège Vinciguerra, le chinois est une langue comme les autres
2. Le lycée prend le relais, la lettre sup’ se prépare
Mihao ! Le jeudi matin, quand on entre dans la salle 108 du collège Simon-Vinciguerra de Bastia, on s’entend dire bonjour en chinois. Normal : dans l’emploi du temps des 5e5, c’est le créneau réservé au cours de mandarin. Dans la classe, dix-sept élèves ont opté pour cet enseignement en deuxième langue. À raison de deux heures et demie par semaine, ils se retrouvent devant un tableau noirci d’idéogrammes sous lesquels figurent quelques rares explications en français.
Le son est en accord avec l’image. Pendant dix longues minutes, la professeure Xin Devichi s’adresse aux élèves en chinois, sans presque prononcer un mot de français. De temps à autre, la classe lui répond. On voit alors que l’enseignante ne parle pas dans le vide et que son propos est compris de tous. « C’est une méthode qui repose sur la compréhension globale, explique-t-elle. Il faut que les élèves saisissent le sens global de ce que je dis. Un peu comme les petits enfants lorsqu’ils apprennent à parler. »
Le résultat, en tout cas, est bluffant. On croirait presque que ces élèves, qui étudient le mandarin depuis seulement un an et demi, sont déjà en mesure de suivre une conversation. Dans les faits, les choses sont un peu différentes. « Quand on regarde un film chinois, on saisit parfois un bout de phrase, confie un des élèves. Parfois on reconnaît un caractère, si on l’a déjà étudié. Mais cela ne va pas plus loin. »
« La Chine, c’est le futur »
Car l’apprentissage du chinois reste une entreprise de longue haleine. « Pour apprendre à lire, il faut beaucoup plus de temps que pour l’anglais, poursuit Xin Devichi. C’est pour cela que l’enseignement débute en 6e et non en 5e comme pour les autres secondes langues. Les élèves qui suivent un enseignement complet jusqu’en terminale peuvent atteindre un très bon niveau. Mais pour maîtriser parfaitement bien la langue, l’idéal c’est d’aller en Chine. »
Aller en Chine… Un rêve caressé par beaucoup dans cette classe de cinquième. « Je veux continuer jusqu’en terminale pour en savoir un maximum et pour pouvoir aller là-bas et tout comprendre des traditions et de la langue », lance le jeune Lesiu.
Contrairement à une idée reçue, les élèves qui étudient le mandarin en seconde langue ne le font pas pour faire plaisir à leurs parents ni pour se positionner dans un cadre élitiste.
À les en croire, c’est une décision personnelle. « J’avais le choix, comme option, entre le théâtre et le chinois, confie Harmonie. J’ai choisi le chinois parce que, plus tard, j’ai envie de voyager. » Très intéressée par la matière – dans laquelle elle fait preuve d’une aisance qui étonne jusqu’à son enseignante – Anna-Livia ne perd pas non plus de vue l’intérêt que peut représenter l’apprentissage du mandarin en termes de carrière. « La Chine, c’est le futur, assure-t-elle. Avoir des compétences en langue chinoise, ça peut offrir pas mal d’opportunités. »
La calligraphie aussi…
Au collège Simon-Vinciguerra, il y a désormais dix ans que le chinois a fait son entrée dans les salles de classe. Au fil des années, la demande n’a cessé de croître.
Aujourd’hui, soixante-huit élèves suivent les cours dispensés par Xin Devichi. Un nombre suffisant pour qu’existe une filière bilangue complète, de la sixième à la troisième. « L’idée c’est d’assurer une continuité et de permettre aux enfants de pouvoir étudier le chinois non seulement pendant toute la durée de leur passage au collège mais également après, lorsque ceux-ci entrent au lycée, souligne Pierre Rossi, le principal du collège. Pour cette raison, nous travaillons de concert avec le lycée Giocante, où l’enseignement se poursuit jusqu’à la terminale ».
Ce chef d’établissement est convaincu que l’enseignement du chinois représente une plus-value de taille pour le collège comme pour les élèves. « C’est une discipline qui a pour vertu de dynamiser les élèves et de leur imposer une rigueur, poursuit-il. Pour cette raison, je crois qu’il est très intéressant qu’un département comme la Haute-Corse dispose de filière que nous la proposons. Sans compter ce que le collège en retire en termes d’image. »
Mais tout cela ne pourrait fonctionner si l’enseignement ne visait pas d’abord à faire aimer la culture chinoise. D’où ces ateliers de calligraphie que la direction du collège a mis sur pied entre midi et deux. Une activité apaisante, ouverte à tous, qui a elle aussi trouvé son public.
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