Si l’Union européenne (UE) se sent prise en étau entre les Etats-Unis et la Chine, que dire du Royaume-Uni après le Brexit ? Désormais éloigné des trois grands blocs commerciaux mondiaux, le pays peine à trouver sa voie dans la grande bataille mondiale des subventions, soudain accélérée depuis août 2022 par l’Inflation Reduction Act (IRA) du président américain Joe Biden.
« La course mondiale pour les industries du futur a été décuplée par Biden, expliquait en mars au Financial Times Ed Miliband, député travailliste, chargé de la stratégie industrielle du parti d’opposition. L’Union européenne a une réplique, la Chine en fait beaucoup depuis quinze ans. Et le Royaume-Uni ? Les coureurs courent autour de la piste et le Royaume-Uni n’arrive pas à attacher ses lacets, tout en criant sur le côté qu’il n’aime pas les règles. »
Rishi Sunak l’a appris à ses dépens jeudi 8 juin, quand il a rencontré M. Biden à la Maison Blanche. Le premier ministre britannique a été reçu avec diplomatie, et a réussi à sauver la face en signant un accord commercial de principe sur quelques domaines-clés, mais il s’agissait d’un strict minimum. Les espoirs d’un grand accord de libre-échange, rêvé par les partisans du Brexit, sont enterrés. A la place, le Royaume-Uni devrait obtenir – les détails restent à finaliser – que les « matières premières critiques » produites ou raffinées dans le pays puissent bénéficier des subventions américaines.
L’IRA, qui s’élève à 370 milliards de dollars (340 milliards d’euros) sur dix ans, prévoit de ne verser les aides qu’aux entreprises installées aux Etats-Unis, notamment pour la construction des voitures électriques. Mais si certains composants viennent de l’étranger – par exemple des « matières premières critiques » utilisées dans les batteries – des exemptions sont envisageables. Le Japon a été le premier à en obtenir. Le Royaume-Uni fait suite, tandis que les négociations sont en cours avec l’UE pour la même chose. Le problème est qu’il n’y a presque aucune matière première critique raffinée au Royaume-Uni et que la portée de l’accord est faible.
« C’était ce que le Royaume-Uni pouvait espérer de mieux, souligne Sam Lowe, spécialiste des questions commerciales au cabinet de conseils Flint Global. Non pas que les Etats-Unis en veuillent particulièrement au Royaume-Uni, mais ils ne veulent pas passer d’accords de libre-échange aujourd’hui et préfèrent se concentrer sur le développement de leur propre industrie. »
Entre deux mastodontes
Outre 369 milliards de dollars de subvention de l’IRA, les Etats-Unis ont passé une loi sur les infrastructures et une autre sur les microprocesseurs. Au total, 2 000 milliards de dollars de dépenses gouvernementales supplémentaires sont prévus sur une décennie, selon les calculs du cabinet McKinsey.
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