Deux jours après les premiers résultats des législatives, Marine Le Pen a assuré que son gouvernement était prêt. Elle a également mis en garde contre « un coup d’État administratif » du camp présidentiel.
22:45 – L’appel de Dominique Strauss-Kahn à la droite
FIN DU DIRECT – Pour l’ex-patron du FMI, il faut aller voter dimanche pour La France insoumise « même en se bouchant le nez », a-t-il déclaré sur LCI mardi soir. « J’ai été le premier à la télévision à dire [en 2002, ndlr.], il faut aller voter pour Jacques Chirac même en se bouchant le nez, là, je dis la même chose », a-t-il lâché, soulignant néanmoins ne pas « aimer la partie extrême » de La France insoumise. Alors qu’il y a plus de vingt ans, « la gauche [avait] compris qu’il fallait voter Chirac, aujourd’hui, c’est la situation symétrique, il faut que la droite comprenne », a-t-il insisté, estimant que la vie démocratique est « en cause ».
????️ « Il faut empêcher la majorité absolue du RN. LFI n’est plus un adversaire, ils ne peuvent pas gagner »
???? Dominique Strauss-Kahn, ex-ministre de l’Économie et ex-directeur du FMI, appelle à « un choix pragmatique » aux élections législatives pic.twitter.com/3qv7SBK9Hj
— LCI (@LCI) July 2, 2024
22:19 – Édouard Philippe prêt à voter pour les communistes dimanche
« Je voterai pour un communiste dimanche prochain. Sans hésiter, car je préfère un élu avec lequel j’ai des désaccords, mais avec qui je peux travailler, qu’un candidat avec qui j’ai des désaccords de nature », a déclaré devant Le Figaro ce mardi l’ex-Premier ministre Édouard Philippe en marge d’un déplacement dans le cadre de la campagne électorale. En revanche, le maire du Havre a réaffirmé sa position ni RN-ni LFI en cas de duel opposant ces deux forces. Et de se justifier : « J’ai du mal à dire qu’on peut faire un front républicain […] avec un parti présidé par M. Mélenchon, qui me paraît très en dehors d’un certain nombre de règles démocratiques. »
21:44 – François Hollande salue la formation du front républicain
Convié au 20 Heures de France 2 ce mardi soir, l’ex-président de la République, François Hollande, qui est lui-même candidat aux élections législatives en Corrèze, a estimé que « le front républicain s’est reformé, dans la douleur, notamment pour la majorité, mais dans la clarté pour la gauche ». Il a par ailleurs affirmé que la gauche sortirait « renforcée et rééquilibrée [à l’issue du second tour des législatives, ndlr.] avec plus de socialistes et d’écologistes ».
21:16 – Le débat de l’entre-deux-tours abandonné au profit d’une émission spéciale avec Attal, Bardella et Tondelier
Faute d’avoir pu mettre sur pied un débat entre les différents camps, BFMTV annonce ce mardi soir qu’elle organisera finalement une soirée spéciale demain sur son antenne. Le Premier ministre, Gabriel Attal, le patron du RN, Jordan Bardella, et la patronne des écologistes, Marine Tondelier, ne débattront donc pas, mais se succèderont à l’antenne. Une heure sera accordée à chacun. L’émission intitulée « Face à BFM : un choix historique » débutera vers 20h30.
20:32 – « On a un risque que le pays soit ingouvernable », estime Marine Tondelier
Invitée du 20 Heures de TF1, la patronne des écologistes, Marine Tondelier, a pointé le fait qu’il y a aujourd’hui « un risque que le pays soit ingouvernable ». Alors que le Nouveau Front populaire qu’elle représente ce soir a grandement participé au front républicain en retirant de nombreux candidats, Marine Tondelier a rappelé que « les électeurs de gauche et écologistes ont montré dans l’Histoire politique de ce pays qu’à chaque fois qu’il avait fallu qu’ils soient au rendez-vous, ils l’avaient été ». Quant à la possible arrivée aux affaires du Rassemblement national, elle a alerté : « Le RN est d’extrême droite et peut être à Matignon demain, ça veut dire beaucoup pour les 50% de femmes, les 3,3 millions de binationaux, les personnes racisées, les personnes LGBT qui ont la peur au ventre. »
20:08 – Le coup de bluff du candidat RN Gilles Bourdouleix dans le Maine-et-Loire
Arrivé deuxième dimanche, le candidat du Rassemblement national dans la 5e circonscription du Maine-et-Loire, Gilles Bourdouleix, avait assuré lundi se retirer de la course. Comme le relaie Ouest-France, il s’agissait en réalité d’une ruse dont l’objectif était le maintien dans la course de la candidate insoumise France Moreau, qui avait fini troisième dimanche et aurait probablement suivi les consignes du Nouveau Front populaire appelant à se désister pour faire barrage au RN au second tour si Gilles Bourdouleix n’avait pas bluffé. Mais son suppléant a finalement bien déposé en préfecture sa candidature mardi, une heure avant l’heure limite.
19:43 – 218 désistements de candidats avant le second tour des élections législatives
Selon le décompte du Monde, pas moins de 218 candidats qui s’étaient qualifiés pour le second tour des élections dimanche se sont résolus au désistement afin de faire barrage au Rassemblement national. Le quotidien du soir dénombre le retrait de 128 candidats de gauche, 81 issus du camp présidentiel et deux LR/divers droite.
19:21 – « Aujourd’hui, le vrai front républicain, c’est nous ! » affirme Jordan Bardella
Dans les colonnes du Figaro mardi soir, Jordan Bardella est revenu sur l’ampleur prise par le front républicain depuis l’annonce des résultats du premier tour des législatives dimanche soir. « Aujourd’hui, le vrai front républicain, c’est nous ! Et c’est la grande différence avec toutes les autres élections », a réagi Jordan Bardella pour qui deux options s’offrent désormais aux Français : « Soit la coalition des patriotes et des républicains que je conduis, qui défend la France, mais qui protège aussi la République face à ceux qui veulent l’abîmer et qui veulent semer le trouble en son sein. Soit l’alliance du pire – celle de l’extrême gauche -, avec l’horizon d’un Jean-Luc Mélenchon Premier ministre. » Et le patron du RN de re-taxer « cette alliance, soutenue par Emmanuel Macron » de « celle du déshonneur ».
18:54 – Loire : le PS dénonce les propos du maire de Roanne et menace de retirer son soutien à un député LR
« Ceux qui sortent la nuit sortent plutôt l’été. C’est une race qui aime la chaleur et le beau temps. L’hiver, ils sont plus tranquilles », a déclaré Yves Nicolin, le maire LR de Roanne dans un enregistrement que l’AFP a pu se procurer. Des propos jugés racistes par le Parti socialiste dans la Loire, qui réclame une « condamnation ferme » de la part des Républicains et ce, avant le second tour des élections législatives. Le PS se réserve désormais le droit de retirer son soutien au député LR de la 5e circonscription de la Loire pour lequel il avait appelé à voter afin de faire face au RN.
18:32 – Aya Nakamura appelle à voter « contre le seul extrême » dimanche prochain
« Je suis bien placée pour comprendre et savoir la place du racisme dans notre pays. C’est les mêmes qui ont le seum quand on brille car on n’a pas fini de briller », estime ce mardi soir la chanteuse Aya Nakamura sur X, avant d’appeler tout le monde à « aller voter » dimanche « contre le seul extrême à condamner, car il n’y en a qu’un ». Dans son viseur, le Rassemblement national.
Je suis bien placer pour comprendre et savoir la place du racisme dans notre pays.
C’est les memes qui ont le seum quand on brille car on a pas finis de briller.
Et oui je suis discrete sur ces sujets, desfois on se sent pas pertinents et assez légitime pour parler et dire les…
— Aya Nakamura (@AyaNakamuraa) July 2, 2024
18:16 – Manche : un candidat Horizons (Ensemble) éliminé appelle à voter pour le Nouveau Front populaire
« En responsabilité, nous appelons toutes et tous à voter pour Anna Pic, candidate du Parti socialiste [investie par le Nouveau Front populaire ndlr.], dans l’intérêt de notre République et pour l’avenir de notre Cotentin », a déclaré sur X Yann Lepetit, candidat malheureux des élections législatives dans la 4e circonscription de la Manche. Dimanche, les résultats avaient donné Anna Pic en tête (34,23%). Elle tentera donc de se qualifier face au candidat de l’alliance RN-LR Nicolas Conquer.
18:04 – Fin des dépôts de candidatures : combien y a-t-il eu de désistements ?
Les candidats dont les résultats au premier tour des élections législatives leur ont permis de poursuivre au second tour avaient jusqu’à 18 heures ce mardi pour déposer leur candidature. Alors qu’il y avait de nombreuses triangulaires possibles, beaucoup de candidats arrivés troisièmes ont préféré se retirer pour faire barrage au Rassemblement national. Selon les différents médias, plus de 210 voire 215 candidats se seraient désistés.
17:51 – Désistements : « Pour les macronistes et Les Républicains, le compte n’y est pas », estime le Parti socialiste
Sur X, le Parti socialiste a pointé le grand écart entre le nombre de désistements dans le camp du Nouveau Front populaire, auquel il est associé, et les retraits enregistrés par le clan Macron et Les Républicains depuis l’annonce des résultats du premier tour des législatives. Alors que 127 candidats du Nouveau Front populaire se sont retirés pour faire barrage au Rassemblement national, 25 candidats macronistes et 12 LR ont décidé de se maintenir, dénonce le PS, pointant : « Ils risquent de faire élire 37 députés RN de plus. »
❌ Le #NouveauFrontPopulaire a été clair : 127 de nos candidat·e·s se sont désisté·e·s pour contrer le Rassemblement national.
Pour les macronistes et les Républicains, le compte n’y est pas.
Soyez à la hauteur, faites barrage à l’extrême droite ! pic.twitter.com/NFFlrUZrXA
— Parti socialiste (@partisocialiste) July 2, 2024
17:33 – L’appel de Xavier Bertrand à rejeter « les deux extrêmes » dimanche prochain
Invité sur RCJ Radio, le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, qui se fait depuis hier le porte-parole du camp Les Républicains qui ne s’est pas associé à l’alliance RN-LR voulue par Éric Ciotti, a appelé à « rejeter les deux extrêmes, à la fois La France insoumise et le Rassemblement national », jugeant que « leurs projets amèneraient au chaos ».
17:16 – Duels gauche-gauche : voici pour qui le Parti socialiste appelle à voter
« Dans le contexte actuel, des duels entre candidats de gauche qui portent le même projet seraient incompréhensibles et incompris », déplore le Parti socialiste au sujet des quelques duels qui opposent deux candidats de gauche au second tour des législatives. Membre du Nouveau Front populaire, le PS appelle ainsi à voter pour le candidat de gauche le mieux placé, mais aussi au désistement de son opposant. Sont ainsi soutenus, Gabriel Amard (LFI-NFP, 6e circonscription du Rhône), Danielle Simonnet (LFI dissidente, 15e circonscription de Paris), Soumya Bourouaha (PCF-NFP, 4e circonscription de Seine-Saint-Denis) et Alexis Corbière (LFI dissident, 7e circonscription de Seine-Saint-Denis), respectivement opposés au candidat PS dissident Jean-Paul Bret, Céline Verzeletti (LFI-NFP), Mohamed Awad (LFI) et Sabrina Ali Benali (LFI-NFP).
16:56 – Où faire sa procuration pour les élections législatives ?
Vous ne pourrez pas vous rendre aux urnes dimanche alors que vous souhaitez pourtant voter ? Il vous faut : soit vous rendre dans un commissariat (police ou gendarmerie), soit directement en vous rendant sur le site internet du gouvernement. Si vous souhaitez tout faire en ligne, notez qu’il vous faut avoir une identité déjà certifiée France Identité. Sinon, il est possible de remplir un formulaire en ligne, puis d’aller faire certifier votre identité à la police nationale ou à la gendarmerie. Tous les renseignements sont à retrouver ici.
16:43 – Hérault : la secrétaire d’État Patricia Mirallès se retire
Candidate aux législatives dans la 1ère circonscription de l’Hérault, celle qui était jusqu’ici également secrétaire d’État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire a annoncé mardi après-midi son désistement pour le second tour des élections législatives. « J’ai eu l’espoir jusqu’à maintenant que le candidat arrivé en seconde position m’appelle. Qui a pu avoir un instant le doute que nous n’étions pas républicains ? Pour nos militants, nos électeurs et la France, avec Philippe Sorez, nous retirons notre candidature », a-t-elle tweeté.
16:28 – Gérard Larcher en route pour l’Élysée
Sur X, le patron du Sénat a indiqué se rendre ce mardi au palais présidentiel « pour évoquer avec Emmanuel Macron les conséquences de cette dissolution brutale et le fonctionnement des institutions pour l’avenir ». Gérard Larcher précise tout ceci afin d' »éviter toute interprétation : j’ai accepté cette invitation comme président du Sénat, non comme responsable politique ». Issu du clan Les Républicains, avec lequel la Macronie a dernièrement passé quelques accords dans le cadre des législatives, Gérard Larcher semble vouloir ainsi se prémunir contre toute accusation d’alliance avec le camp présidentiel.
16:12 – Un compagnon de route de Macron se retire et annonce voter contre le candidat soutenu par Renaissance
Député du camp présidentiel sortant, Gilles Le Gendre n’avait pas été réinvesti par le clan macroniste pour ces élections législatives. Ce mardi, il a annoncé qu’il se retirait, non pas au profit du candidat LR soutenu par Renaissance, mais pour soutenir le candidat socialiste investi par le Nouveau Front populaire.
15:55 – Jordan Bardella, prêt à devenir Premier ministre, avec une majorité relative ?
Sur France Inter ce mardi, Marine Le Pen a évoqué le seuil de 270 députés du Rassemblement national pour accepter Matignon. « À partir du moment où nous avons, par exemple, 270 députés, il nous en faut 19 de plus » pour avoir la majorité absolue. Complété avec des soutiens, cela pourrait fonctionner selon elle. Dernièrement, Jordan Bardella avait pourtant assuré qu’il n’accepterait Matignon que s’il avait une majorité absolue à l’Assemblée nationale. « On va aller voir les autres et on va leur dire : ‘Est-ce que vous êtes prêts à participer avec nous d’une nouvelle majorité pour une nouvelle politique, oui ou non ? Est-ce que vous êtes prêts à voter la confiance ? Est-ce que vous êtes prêts à voter le budget ? »
15:39 – « Coup d’État administratif » : l’Élysée appelle Marine Le Pen au « sang-froid »
Après les « rumeurs » évoquées par Marine Le Pen ce mardi matin sur France Inter, l’Élysée a réagi. « Être en responsabilité suppose du sang-froid et de la mesure », a déclaré dans un communiqué envoyé au Figaro la présidence.
15:27 – Marine Le Pen craint « un coup d’État administratif »
En s’appuyant « sur des rumeurs », Marine Le Pen a affirmé qu’Emmanuel Macron allait faire un « coup d’État administratif » en nommant à des postes clés : « Le président de la République envisagerait demain, c’est-à-dire à quatre jours du second tour, de nommer le directeur général de la police nationale, alors qu’il devait rester jusqu’à la fin des JO, et le directeur de la gendarmerie nationale », a-t-elle expliqué sur France Inter. Elle a estimé que le chef de l’État cherche à « contrer le vote des électeurs, le résultat des élections, en nommant des personnes pour qu’elles empêchent, à l’intérieur de l’État, de pouvoir mener la politique que les Français veulent ».
15:17 – Marine Tondelier invitée du JT de TF1 ce mardi soir
Alors que le 20 Heures de TF1 a reçu hier soir le patron du RN, Jordan Bardella, le Premier ministre, Gabriel Attal, le socialiste Raphaël Glucksmann et le républicain Xavier Bertrand, ce mardi soir, c’est au tour de la secrétaire nationale des écologistes d’être conviée. Marine Tondelier répondra aux questions de Gilles Bouleau.
Le résultat du premier tour des législatives, qui a eu lieu ce dimanche 30 juin, a donné le RN et ses alliés en tête, en capacité d’obtenir plus de 289 sièges, c’est-à-dire la majorité absolue dans la future Assemblée nationale. Voici les résultats officiels dévoilés par le ministère de l’Intérieur :
Parmi les résultats significatifs de ces législatives, on note la victoire au premier tour de Marine Le Pen dans le Pas-de-Calais et du socialiste Olivier Faure en Seine-et-Marne. François Hollande est en ballotage favorable en Corrèze, comme Elisabeth Borne dans le Calvados, qui pourrait être élue grâce au désistement du candidat de la gauche. Laurent Wauquiez est aussi en ballotage favorable dans la Haute-Loire, François Ruffin est quand à lui en difficulté dans la Somme. L’ancien ministre Clément Beaune a été battu par le socialiste Emmanuel Grégoire, élu dès le premier tour à Paris. Le patron du PCF, Fabien Roussel est aussi éliminé dès le premier tour, tout comme l’ancien ministre Jérôme Cahuzac.
Si l’élection est avant tout nationale, le résultat des législatives doit s’observer localement. Les résultats qui émergent dans chaque circonscription donnent des enseignements précieux sur le paysage politique en France en 2024. Trouvez votre circonscription dans la carte ci-dessous pour consulter le détail des résultats :
Les élections législatives en France s’organisent selon un mode de scrutin majoritaire uninominal à deux tours. Le pays est divisé en 577 circonscriptions, chacune élisant un député à l’Assemblée nationale. Lors de l’annonce des résultats, pour être élu au premier tour, un candidat doit obtenir plus de 50% des suffrages exprimés et un nombre de voix au moins égal à 25% des électeurs inscrits. Si aucun candidat ne remplit ces conditions, un second tour est organisé.
Seuls les candidats ayant recueilli au moins 12,5% des voix des électeurs inscrits lors des résultats du premier tour peuvent se présenter au second tour. Si un seul candidat remplit cette condition, le candidat arrivé en deuxième position est également qualifié. Le second tour voit souvent des alliances et des désistements stratégiques entre partis pour maximiser les chances de victoire contre un adversaire commun.
Les résultats des élections législatives déterminent la majorité parlementaire à l’Assemblée nationale. Le parti ou la coalition de partis ayant le plus grand nombre de sièges forme généralement une majorité à l’Assemblée, qui peut être absolue (289 sièges) ou relative, et donc orienter de manière plus ou moins forte les priorités du pays et les lois qui seront votées pendant la mandature. Une majorité parlementaire stable permet au gouvernement de fonctionner efficacement et de mener à bien ses réformes. En cas d’absence de majorité absolue pour un seul parti, des majorités et donc des gouvernements de coalition peuvent se former.
Le gouvernement étant responsable devant le parlement, qui peut le valider ou le rejeter lors d’un vote de confiance ou après le dépôt d’une motion de censure, il doit donc être en phase avec cette majorité sortie des urnes. Après des résultats des législatives, le Président de la République nomme donc généralement un Premier ministre, issu de son parti en cas de victoire ou du parti majoritaire si une autre sensibilité l’emporte.
Si le Président de la République et la majorité parlementaire appartiennent à des partis opposés, une situation de cohabitation se produit. Dans ce cas, le Premier ministre, qui détient le pouvoir exécutif au quotidien, peut avoir des vues politiques divergentes de celles du Président, entraînant des tensions et des compromis.
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