Ceci n’est pas un programme, c’est écrit noir sur blanc. Et, de fait, les pages les plus « politiques » du nouveau livre d’Edouard Philippe, Des lieux qui disent, qui paraît aujourd’hui aux éditions JC Lattès (320 p., 21,90 €), demeurent à un niveau de généralité qui vise à nourrir une réflexion au long cours plutôt qu’une action prochaine. L’ouvrage apparaît donc comme une pierre d’attente posée par un homme lui-même en position d’attente, et qui cherche à consolider ses fondations. Après Des hommes qui lisent (JC Lattès, 2017), où il évoquait les lectures qui l’ont construit, l’ancien premier ministre (2017-2020) se concentre sur quelques lieux qui ont forgé son caractère et ses idées, en mêlant souvenirs personnels, références littéraires et considérations politiques.
L’école primaire Michelet, à Rouen, lui permet de retracer le parcours de ses parents, tous deux professeurs, de convoquer Charles Péguy ou Albert Camus et de condamner « les attaques imbéciles » de ceux qui décrivent les professeurs comme des « privilégiés ». Le Palais-Royal lui donne l’occasion de revenir sur ses débuts de juriste au Conseil d’Etat, de citer Molière ou Badinter et de récuser « les marronniers du populisme judiciaire ». Le monastère de la Verne, au cœur du massif des Maures, le conduit à confier sa fascination pour le sacré et à fustiger les « délires zemmouriens sur la pureté de la nation ». Le port du Havre lui inspire quelques pages émues consacrées à la culture ouvrière et syndicale dans laquelle sa famille est en partie ancrée. Le tout dessine la géographie intime d’un homme de droite venu de la gauche, et qui voudrait réinventer quelque chose comme un « modernisme enraciné ».
Dans votre livre, vous citez beaucoup d’écrivains mais aussi pas mal d’essayistes. On se souvient d’une période, pas si lointaine, où les responsables politiques prenaient soin de ne pas apparaître comme des intellectuels, de peur qu’on les accuse d’être coupés du « peuple », du « réel »… Cette crainte, ne l’éprouvez-vous pas ?
Je m’en moque. On est ce qu’on est. Je lis des livres, peut-être que ça me met du côté des intellectuels. Et puis, j’aime aussi le sport, et je jure comme un charretier quand je regarde un match. Et puis, il n’y a rien que je préfère qu’aller boire des bières avec des amis… Je ne saurais donc répondre à la partie générale de votre question. S’agissant de moi, j’ai toujours aimé les livres, j’ai été élevé dans le culte des livres, on est ce qu’on est.
Avez-vous lu celui de Nicolas Sarkozy, « Le Temps des combats » (Fayard), paru il y a un mois ?
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