EN DIRECT Futur Premier ministre : Une ministre évoque trois noms (de droite) pour Matignon, dont Xavier Bertrand…

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Non, la gauche ne se désintéresse pas des Jeux. Face à certaines critiques, qui reprochent à la gauche de se désintéresser des Jeux, voire de les « mépriser », Antoine Léaument a assuré que les scènes de joie du public « font plaisir à voir ». Les nombreux tweets sur les JO d’Olivier Faure ou de Sandrine Rousseau vont aussi dans ce sens.

Dans son entretien au Figaro, Aurore Bergé indique qu’elle souhaite « une refondation au sein du parti Renaissance, qui ne peut pas exister sans un réel dialogue constructif » avec les partis alliés Horizons et MoDem, et « mettre le RN face à ses contradictions » sans pour autant l’ »exclure » des institutions de l’Assemblée nationale.

« C’est une voix que je porterai », assure-t-elle, alors que le mouvement macroniste doit tenir son congrès d’ici fin novembre et qu’est prêtée au Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal l’intention de s’emparer du parti.

Aurore Bergé, ministre démissionnaire chargée de l’Egalité entre les hommes et les femmes, plaide en faveur d’un « nouveau Premier ministre » qui sache « construire des compromis », citant les noms de trois responsables de droite Xavier Bertrand, Michel Barnier ou encore Gérard Larcher.

Xavier Bertrand, actuel président de la région des Hauts-de-France et ancien ministre, Michel Barnier, ancien commissaire européen et ancien ministre ou le président du Sénat Gérard Larcher « ont une expérience solide de gouvernement, du Parlement et du compromis », a estimé la ministre macroniste, dans un entretien au Figaro mis en ligne dimanche.

« Nous n’avons pas besoin d’un gouvernement technique, mais d’un gouvernement politique, avec des gens expérimentés qui savent construire des compromis, tout en étant respectés des députés et des Français », a ajouté la députée des Yvelines, issue elle-même de la droite. Aurore Bergé espère que ce gouvernement parviendra « à aller au-delà de la droite, jusqu’aux sociaux-démocrates » à condition que ceux-ci sortent « de leur alliance contre nature avec LFI ».

Candidat officieux à Matignon, Xavier Bertrand ne laisse rien paraître dans sa communication. Sur son compte X, le président LR des Hauts-de-France se contente de fêter les médailles françaises depuis le début des Jeux olympiques, avec un clin d’œil particulier pour la première médaille de sa région samedi.

Le chef de l’Etat a profité de son passage pour dresser le portrait robot de son prochain Premier ministre. Et ça ne sera pas Lucie Castets, proposée par le Nouveau Front populaire, Emmanuel Macron considérant que la gauche n’a « pas gagné ».

Le prochain locataire de Matignon, selon Le Parisien, devra venir d’un clan allant « de la droite sociale à la gauche régalienne ». Plutôt étroit, sachant qu’il devra aussi amener « une odeur de cohabitation », et donc ne pas être proche d’Emmanuel Macron. Depuis ce positionnement limité, il ou elle devra « rassembler la majorité la plus large, avec un maximum de députés, et la plus stable, soit être capable d’éviter une motion de censure ».

Sur le profil, le président cherche « une personnalité qui a l’expérience de l’État, des pouvoirs publics, du Parlement », et « qui n’a pas d’ambitions, notamment pour 2027 ». Enfin, Emmanuel Macron a dressé une « ligne rouge » : interdiction de « détricoter » la politique menée depuis sept ans, autrement dit de revenir sur la réforme des retraites, du chômage ou de l’immigration.

Le ministère des Affaires étrangères a émis une consigne aux voyageurs, recommandant aux à ses ressortissants résidant en Iran « de quitter temporairement le pays » s’ils le peuvent. Le même appel a été lancé à ceux qui se trouvent au Liban. On vous en dit plus ici.

Le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, épinglé par la chambre régionale des comptes (CRC) pour de coûteux repas parisiens, se dit prêt à rembourser les « sommes excessives », dans un communiqué adressé à L’AFP. Le coût de ces repas a été révélé par le quotidien régional Le Dauphiné Libéré, qui s’est procuré en exclusivité le rapport des auditeurs régionaux sur la communication externe de la Région Aura, attendu à l’automne.

Selon le quotidien, son rapport souligne un « amalgame entre le président du Conseil régional et la collectivité régionale » qui « peut mener à engager des dépenses qui ne sont pas uniquement motivées par des logiques de communication institutionnelle ». Parmi ses griefs, la Chambre « s’étonne des frais de restauration de Laurent Wauquiez, notamment ses nombreux déjeuners à Paris avec des députés, des sénateurs et des journalistes », écrit Le Dauphiné Libéré, évoquant des montants totaux de 77.180 euros pour l’année 2022 et 45.988 euros en 2023. Le quotidien met en avant un dîner à 1.248 euros en mars 2022 avec l’écrivain Michel Houellebecq.

Ses quelques jours de repos à Brégançon ont été l’occasion pour Emmanuel Macron de réfléchir à un plan pour continuer à gouverner. Loin de Paris, il a pu échanger discrètement avec ses collaborateurs, tester plusieurs hypothèses et… cracher sur Gabriel Attal.

Le Premier ministre démissionnaire, autrefois enfant chéri de la Macronie, avait ouvertement critiqué la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée. Selon le Parisien, les deux hommes ne se parlent plus, et le président a eu des mots « très durs » envers Gabriel Attal. Il estime ainsi qu’avec le pensionnaire actuel de Matignon, « c’est tout pour ma gueule ». « Il n’y a pas de crédit à donner à ceux qui pensent à 2027 avant 2024 », tacle-t-il.

Plusieurs responsables socialistes se sont indignés d’un message de la députée LFI proche de Jean-Luc Mélenchon, Sophia Chikirou, relayant sur son compte Instagram personnel un hommage au chef du Hamas Ismaël Haniyeh, tué mercredi à Téhéran dans une frappe imputée à Israël.

Le programme du nouveau Front populaire « est clair », a estimé sur X le premier secrétaire du PS Olivier Faure, renvoyant la députée insoumise à des « provocations qui ont pour seul effet de susciter des polémiques qui minent le travail collectif » et des propos qui « n’engagent qu’elle ». La présidente socialiste de la région Occitanie Carole Delga, tenante d’une ligne de rupture avec LFI, a également exprimé son indignation sur le réseau social. « Abject », a-t-elle écrit, y voyant une « apologie du terrorisme » et un « porte-voix de la haine des juifs ».

Alors qu’Emmanuel Macron est décidé à jouer la trêve olympique jusqu’au bout, le Nouveau Front populaire le presse toujours de nommer un nouveau Premier ministre. Suivez les rebondissements de la course à Matignon avec nous.