EN DIRECT – Législatives: malgré les sondages en baisse, Bardella reste «confiant»

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Invité vendredi soir de France 2, le premier ministre Gabriel Attal a salué le travail qu’ont effectué les travaillistes anglais, qui viennent de remporter les élections législatives. «C’est une gauche qui a clarifié, qui a évacué Jeremy Corbyn, qui était un peu leur Jean-Luc Mélenchon. Leur projet est fondé sur le travail, et pas sur des hausses d’impôts supplémentaires», a poursuivi le chef de gouvernement. «C’est la victoire d’un projet qui est très différent» de ce que présente en France le Nouveau Front populaire.

À deux jours du scrutin, la participation atteint vendredi son plus haut niveau jamais mesuré par l’étude quotidienne Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio.

Quel visage aura l’Assemblée nationale au lendemain du second tour des élections législatives ? Un mois après la dissolution surprise, déclenchée par Emmanuel Macron dans la foulée des européennes, les Français sont de nouveaux appelés à choisir leurs députés, alors que le scrutin de 2022 avait déjà privé le président de la République d’une majorité absolue et donné près de 90 députés au Rassemblement national.

Retrouvez l’intégralité de notre sondage ci-dessous.

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Le parquet de Nanterre a requis vendredi qu’un mineur et un majeur mis en cause dans l’agression mercredi à Meudon de la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot et de son équipe soient mis en examen et placés en détention provisoire, a indiqué le ministère public dans un communiqué à l’AFP.

Né en 2004, le jeune homme majeur mis en cause a été condamné deux fois, l’une pour trafic de stupéfiants et l’autre pour conduite sans permis et recel. Le plus jeune, né en 2007, a «été jugé à deux reprises pour un vol en réunion et un port d’arme, et fait l’objet d’une mesure éducative judiciaire», poursuit le parquet.

Ils sont présentés vendredi à un juge d’instruction «en vue de leur mise en examen», ajoute encore cette source. Quant aux deux autres mineurs interpellés mercredi, leurs gardes à vue «ont été levées vendredi (…) en l’absence de charges suffisantes retenues contre eux à ce stade», indique encore le parquet.

Il s’exprime plus facilement sur les réseaux sociaux qu’il ne répond aux journalistes. Candidat dans une triangulaire où il a peu de chances de l’emporter à Lyon, Yannick Chaumont (RN) multiplie les publications et republications en ligne, avec quelques prises de position qui ont fait réagir sur les réseaux sociaux et dans la presse. Comme repéré par le quotidien local Le Progrès , celui qui a emporté 10.000 suffrages sur la très huppée 4^e circonscription du Rhône dimanche se fait régulièrement le relais de postures complotistes, voire islamophobes.

C’est le cas notamment de cette republication d’un compte réagissant au viol d’une adolescente de 12 ans à Courbevoie avec le commentaire : «Quand tu te convertis à l’islam c’est rarement pour faire du bien». Quelques jours plus tard, il relaie une autre publication évoquant différentes théories du complot. Notamment celle dite du «pizzagate», qui avait abouti en 2016 à l’arrivée d’un homme armé dans une pizzeria de Washington, persuadé d’y trouver un réseau de pédophilie orchestré par un proche d’Hillary Clinton. Parmi ses différentes accusations, il mentionne aussi «la pandémie de l’OMS», un sujet sur lequel les comptes de Yannick Chaumont diffusent des messages réguliers.

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Claude Chirac ne mâche pas ses mots. La fille de l’ancien président, élue au conseil départemental de la Corrèze, a condamné l’alliance entre François Hollande et La France insoumise sur ses terres.

«Il n’est pas compréhensible que le président Hollande ait choisi d’inscrire le Nouveau Front populaire en bas de son affiche électorale. Pour moi, il n’est pas compréhensible qu’il ait fait programme commun avec LFI, un parti qui sur des sujets fondamentaux a commis l’irréparable», a-t-elle déploré auprès de France Bleu Limousin.

François Hollande affrontera dimanche soir dans la 2e circonscription de la Corrèze, Maitey Pouget, députée RN et Francis Dubois, député sortant LR.

Plusieurs associations de défense des droits LGBT, qui manifesteront contre l’extrême droite vendredi soir à Marseille, à la veille de la marche des fiertés, ont exprimé leur «inquiétude» en cas de victoire du Rassemblement national au second tour des élections législatives dimanche.

L’arrivée du parti de Jordan Bardella au pouvoir «serait très grave pour nos droits», s’inquiète le président de Fierté Marseille Organisation, Stéphane Bernard, co-organisateur de la marche des fiertés marseillaise, qui dénonce un programme «anti-mariage pour tous, anti-PMA (procréation médicalement assistée), anti-GPA (gestation pour autrui) anti-adoption» et «transphobe».

La manifestation plus radicale de vendredi et la marche des fiertés samedi auront notamment pour objectif de «mobiliser» la communauté LGBT pour voter en faveur «des partis qui peuvent défendre la question des droits» LGBT, indique à l’AFP Lua, femme transgenre de 37 ans qui vit à Marseille depuis une dizaine d’années, et membre du collectif Trans VNR 13.

La préfecture de la Gironde autorise les forces de sécurité intérieure à avoir recours aux drones pour sécuriser le centre-ville bordelais dès vendredi et jusqu’à 3 heures du matin mardi. Une première «manifestation contre l’extrême droite», organisée par SOS Racisme, la Fédération syndicale unitaire de la Gironde (FSU 33) et de la ligue des droits de l’Homme (LDH 33), doit en effet se dérouler à partir de 17 heures, ce vendredi.

Dans un contexte national tendu à deux jours du second tour du scrutin législatif, la préfecture de la Gironde mentionne la «persistance de la menace terroriste», les «risques extrêmes que ces rassemblements pourraient engendrer pour la sécurité des personnes» et le «risque sérieux de troubles à l’ordre public en résultant» pour justifier cette surveillance vidéo depuis le ciel.

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Un homme âgé de 26 ans, suspecté d’avoir volé des tracts et frappé un élu municipal de la commune de La Tronche jeudi matin, «est en cours de déferrement», a indiqué le parquet de Grenoble.

«Le mis en cause indique avoir volé les tracts pour faire une blague. Il prétend avoir été frappé en premier et avoir donné un coup de poing en légitime défense ce que conteste la victime âgée de 77 ans», précise le parquet.

Le procureur Éric Vaillant demande son placement sous contrôle judiciaire, avec notamment obligation de soins, en attendant sa convocation en justice le 4 septembre prochain.

Le suspect a été examiné par un médecin psychiatre qui a assuré qu’il était pleinement responsable de ses actes, malgré des «troubles psychiques».

«Une fois c’est une faute grave, deux fois c’est une consigne». Dans un message publié sur X, Alexandre Humbert-Dupalais, candidat RN-LR dans la 11e circonscription du Rhône, a annoncé avoir déposé plainte contre son adversaire Renaissance, le député sortant Jean-Luc Fugit, après la blessure de militants début juillet. Ces derniers se seraient «blessés en collant des affiches» à cause de la présence de verre pilé dans la colle utilisée par le candidat de la majorité présidentielle.

«En l’absence de toute réaction ou condamnation de Jean-Luc Fugit, j’ai déposé plainte ce matin à la gendarmerie de Mornant afin de protéger mes militants et tous les habitants, y compris les enfants, de ces pratiques barbares», a indiqué le candidat du Rassemblement national jeudi. Contacté, Jean-Luc Fugit n’a pas répondu à nos sollicitations.

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Richard Pasquier, le président d’honneur du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), a annoncé dans un communiqué qu’«entre un candidat LFI et un candidat RN, [il] choisira le RN» au second tour des législatives.

Il justifie son choix par son changement de vision du parti de gauche face à l’attitude des députés insoumis. Selon Richard Pasquier, La France insoumise représente un «danger».

À deux jours du second tour des législatives, le comité olympique français (CNOSF), plutôt discret d’ordinaire dans le débat politique, s’est prononcé vendredi pour la construction d’une société française «universaliste», «digne des valeurs (…) de la Résistance», et pour la «non-discrimination». «Nous sommes face à un choix majeur et qui cependant reste personnel. Il ne nous appartient pas de juger les votes des uns ou des autres», explique le CNOSF dans un communiqué publié à l’issue d’un conseil d’administration.

Vendredi soir s’achève officiellement la campagne la plus courte de l’histoire de la V^e république, un scrutin historique pour lequel le Rassemblement national, arrivé en tête au premier tour, est en position d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale.

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«Il ne s’agit pas d’être “contre”, mais d’être “pour”»; précise le CNOSF à près de trois semaines des JO de Paris, «soyons pour la construction d’une société française juste, universaliste, protectrice, émancipatrice, solidaire, qui n’abandonne personne en chemin, digne des valeurs des Lumières, de la Révolution Française, de la Résistance». «Soyons pour ces valeurs de la République et de la Charte Olympique qui mettent en exergue l’égalité, la non-discrimination, la fraternité et le respect inconditionnel de tout être humain, le respect de l’autre», ajoute le CNOSF.

«Il ne faut certes pas nier la violence, l’intolérance, la discrimination ou le communautarisme qui peuvent exister de manière croissante dans le sport en miroir de la société, et il faut les combattre inconditionnellement», a ajouté le comité olympique.

«Le 7 juillet, les blédards seront partis et ne voteront pas LFI», aurait déclaré Gérald Darmanin le 9 juin, après la dissolution, selon un article du journal Le Monde. Le ministre de l’Intérieur réfute cette déclaration, dans un post X, dénonçant des «propos purement faux et diffamatoires». «À 24 heures du vote, c’est une grossière fake-news», poursuit-il.

Le candidat de Tourcoing a également annoncé déposer une «plainte pour diffamation contre tous ceux qui la relaieront. La démocratie vaut mieux que les mensonges». «Dimanche battons le RN», a-t-il finalement rappelé.

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Ministres candidats, dissidents, batailles à suivre… Le Figaro a sélectionné les circonscriptions à scruter de près dimanche, à l’occasion du second tour des élections législatives anticipées.

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Les images font le tour des réseaux sociaux. Le candidat RN de la 2e circonscription de la Haute-Savoie, Anis Bouvard, a perdu ses moyens en plein débat télévisé face à son opposant Renaissance, Antoine Armand, rapporte Le Dauphiné Libéré.

Le candidat RN n’a pas su, par exemple, énumérer les taxes que son parti souhaite diminuer s’il remporte les élections législatives. «Il faut diminuer les taxes, les impôts», déclare Anis Bouvard. «Lesquels ?», a alors questionné Antoine Armand. Incapable de répondre, le candidat RN a gardé le silence. Un moment de gêne s’est ensuite emparé du plateau.

Durant le reste de l’émission, Anis Bouvard a apporté des réponses incompréhensibles et imprécises aux questions du journaliste et de son opposant. Ce candidat avait été éliminé dès le premier tour des élections législatives de 2022 avec 18,39% des voix.

Si le RN ne pouvait pas gouverner, les macronistes, une partie de la gauche sans LFI et certains LR pourraient essayer de former une «grande coalition», courante dans les pays européens mais étrangère aux traditions françaises. Ce scénario est encore loin de faire l’unanimité, d’autant plus que l’absence du mouvement de Jean-Luc Mélenchon empêcherait d’avoir une majorité absolue.

Emmanuel Macron a martelé mercredi en Conseil des ministres qu’il n’était «pas question» de «gouverner» avec LFI. Une position partagée par… les Insoumis, qui n’entendent gouverner que pour appliquer leur programme. «Je doute que la majorité ait envie (de l’)appliquer», a souligné le député Éric Coquerel. Et, si la patronne des Écologistes Marine Tondelier n’a pas fermé la porte à ce scénario, elle a exclu un nouveau «premier ministre macroniste».

Les partenaires possibles d’une éventuelle coalition semblent en tout cas se rejoindre pour dire que les discussions au lendemain du scrutin devraient se faire à partir du Parlement et non de l’Élysée. «Soit le pouvoir sera entre les mains d’un gouvernement d’extrême droite, soit le pouvoir sera au Parlement», a résumé Gabriel Attal.

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Dimanche, le Rassemblement national (RN) et ses alliés sont arrivés en tête au premier tour des législatives dans 297 circonscriptions sur 577, contre 110 en 2022 et 20 en 2017.

Le Nouveau Front populaire et ses partenaires ont obtenu 191 premières places, un nombre quasiment stable à celui de 2022 (194).

Le bloc macroniste est passé à 65 «pole positions» au premier tour, contre 204 il y a deux ans et 551 il y a sept ans.

Après l’élection de 76 députés dès le premier tour, puis le retrait de plus de 200 candidats avant le second, dans la plupart des cas pour faire «barrage» au RN, il reste :

• 409 duels
• 89 triangulaires
• 2 quadrangulaires
• un candidat seul en lice (en Guyane, après le retrait de son unique concurrente)

Explorer notre moteur de recherche | La liste des candidats au second tour dans votre ville

Une centaine d’avocats et élèves avocats se sont réunis vendredi à Lyon pour dénoncer l’appel d’un site d’ultradroite à «éliminer» des avocats signataires d’une tribune contre le Rassemblement national. «On ne peut pas viser les avocats nommément, appeler à ce qu’ils soient éliminés», a souligné la vice-bâtonnière du barreau de Lyon, Sara Kebir, en marge du rassemblement.

«Nous sommes garants de l’État de droit et de la démocratie», a-t-elle poursuivi, soulignant la mobilisation «exceptionnelle» des avocats en très peu de temps, l’appel à manifester ayant été lancé vendredi matin. Des appels similaires ont été lancés par d’autres barreaux, a fait savoir Sara Kebir.

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Le député sortant du Parti socialiste, Boris Vallaud, dans la 3e circonscription des Landes peut compter sur le soutien de Laurent Berger, ancien secrétaire général de la CFDT. Ce dernier appelle les électeurs à voter pour le candidat PS dans une vidéo, repostée sur X par Boris Vallaud.

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«Très honoré d’avoir reçu ce message de soutien de Laurent Berger pour ce second tour […] Je lui porte une grande estime», a écrit le député sortant à propos du syndicaliste.

Pouvoir d’achat, salaires, immigration, retraites, éducation… À deux jours du second tour des législatives, après un premier tour marqué par la domination du Rassemblement national (RN) et de ses alliés, par la puissance du Nouveau Front populaire et par l’affaissement du camp Macron, la rédaction du Figaro a analysé les principales mesures proposées.

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Marine Le Pen, a critiqué les «leçons de morale» du capitaine de l’équipe de France de football Kylian Mbappé, qui a appelé la veille à «voter pour le bon côté» au second tour des législatives. «Les Français en ont marre de se faire donner des leçons de morale, de se faire donner des consignes de vote», a-t-elle déclaré à la chaîne américaine CNN international, qui a diffusé un extrait de cet entretien sur les réseaux sociaux. «Kylian Mbappé est sans doute un très bon footballeur», a concédé Marine Le Pen, elle-même «très peu férue de football». Mais «cette tendance qu’ont les acteurs, les footballeurs, les chanteurs à venir dire aux Français ce qu’ils doivent voter (…) commence à être très mal ressentie dans notre pays», a-t-elle ajouté.

En particulier quand ce sont «des millionnaires voire des milliardaires qui vivent à l’étranger» qui s’adressent à «ceux qui gagnent 1300, 1400 euros par mois», a-t-elle souligné. «Ces gens qui ont la chance de vivre bien, très bien même, d’être préservés de l’insécurité, la pauvreté, du chômage (…), je trouve qu’ils devraient conserver une forme de réserve», a-t-elle insisté.

Deux mères accompagnées d’enfants ont rapporté avoir été agressées verbalement et menacées par des militants du Rassemblement national jeudi après-midi à Bonneuil-sur-Marne (Val-de-Marne), selon un communiqué du maire PCF de la ville, Denis Öztorun, ce que dément la candidate RN présente sur place. Vers 16H45 à proximité d’une école élémentaire, «cinq individus colleurs d’affiches du Rassemblement national ont bousculé des enfants qui jouaient sur le parvis, en finissant leur collage et en partant précipitamment», détaille ce communiqué.

Ils auraient ensuite «molesté et agressé verbalement» deux mères de famille qui réagissaient et répondaient en décollant une affiche, poursuit le communiqué. Une source policière rapporte, elle, un déroulé un peu différent du début de l’incident. Selon cette source, quatre individus qui collaient des affiches pour le parti d’extrême droite ont d’abord été interpellés verbalement par des parents d’élèves et des jeunes, avant une bousculade et l’arrachage des affiches.

En revanche, cette source s’accorde avec le communiqué du maire sur la suite des événements. Selon ce document, les colleurs ont ensuite fait demi-tour en voiture et «sont sortis du véhicule, (…) équipés d’une matraque télescopique», avant de lancer aux mères présentes :«On va faire du nettoyage, de toute manière tout ça, c’est fini, c’est le FN qui passe». La même source policière explique que les mis en cause ont en effet exhibé une matraque, visages dissimulés, et expliqué aux personnes présentes qu’ils allaient «faire le ménage». Aucune interpellation n’a eu lieu sur le moment.

Interrogé pour savoir si son gouvernement pourrait rester pour assurer la continuité de l’État, Gabriel Attal a répondu en marge d’un déplacement de campagne à Paris: «Évidemment, aussi longtemps que ce sera nécessaire, notre gouvernement le fera, bien sûr». «On a un gouvernement qui est à pied d’œuvre, qui est mobilisé dans tous les secteurs, dans tous les domaines», a-t-il complété.

Interrogé sur son départ ou pas de Matignon, Gabriel Attal a dit qu’il prenait «les choses étape par étape». «Je ne veux pas dès aujourd’hui donner l’impression que j’enjambe le deuxième tour des élections, parce que ça voudrait dire quelque part que je méprise un peu le vote des Français. J’ai trop de respect pour le vote des Français», a-t-il ajouté.

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Ce jeudi, le député LFI des quartiers nord de Marseille Sébastien Delogu a annoncé sur ses réseaux sociaux vouloir porter plainte contre Marine Le Pen pour diffamation. La députée RN l’a accusée sur TF1 d’avoir publié une vidéo antisémite.

«Sur TF1, Marine Le Pen a porté de graves accusations à mon encontre, réagit le parlementaire. Cette atteinte à la droiture de mon combat politique et à ma dignité est inacceptable.»

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Les principaux représentants des institutions juives de France, les présidents du Crif, du Consistoire central, du Fonds social juif unifié et le Grand Rabbin de France appellent vendredi à ne choisir «ni le RN», «ni LFI» au second tour des législatives.

Pour le second tour des élections législatives dimanche, «nous faisons le choix des valeurs universelles et humanistes qui sont au cœur du judaïsme, comme de notre pacte républicain. En conscience, nous estimons que cela ne peut se faire aujourd’hui ni avec le RN, ni avec LFI», écrivent ces représentants dans un communiqué, restant fidèles à une position déjà exprimée cette semaine par le Crif.

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La Ve République s’apprête-t-elle à passer un nouveau «crash test»? En 1986, elle a affronté l’inconnu d’une cohabitation entre un président et une majorité parlementaire de sensibilités opposées. Épreuve finalement réussie et renouvelée deux fois (en 1993 et 1997).

Il y a deux ans, elle a dû s’adapter à une autre configuration inédite, celle d’une majorité relative. Quoi qu’en dise a posteriori Emmanuel Macron, épreuve également réussie: les gouvernements Borne et Attal ont réussi à trouver des majorités sur la quasi-totalité de leurs textes, bénéficiant du recours au 49.3 pour les budgets et la loi sur les retraites.

À partir de la semaine prochaine, la V^e va possiblement devoir affronter une nouvelle situation inédite, cumulant les difficultés d’une cohabitation et d’une majorité relative…

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Quel est le point commun entre François Ruffin (ex-LFI), Olivier Marleix (LR), Élisabeth Borne et beaucoup d’autres? Sans doute pas leur vision politique.

En revanche, ces figures de l’Assemblée nationale sont toutes confrontées à un second tour à hauts risques qui pourrait leur faire perdre la députation…

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Alors que se dessine la perspective d’une Assemblée sans majorité, Xavier Bertrand a affirmé que le temps était venu d’une «démocratie parlementaire». «Si nous évitons la majorité absolue au RN dimanche prochain, il va falloir se mettre au travail intelligemment, a-t-il déclaré. Est venu le temps de la démocratie parlementaire.»

En clair, le président (Les Républicains) de la région Hauts-de-France appelle à des alliances entre les formations parlementaires, hors Rassemblement national et LFI, pour trouver des majorités de circonstance. Avec quel gouvernement? Sur ce point, Xavier Bertrand a botté en touche. «Quel sera le rapport de force qui sortira des urnes dimanche? Je ne le sais pas.»

À l’appui de sa volonté de voir les partis travailler en bonne intelligence de la droite LR à la gauche hors LFI, l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy a rappelé comment la gauche s’était désistée dans les Hauts-de-France à son profit, pour éviter que le RN ne prenne la région. «Aujourd’hui c’est un peu la même chose, a-t-il souligné. (…) Il y a plus important que mon parti, il y a le pays.»

Le président de la région Hauts-de-France a surtout tenu à lancer un appel à la mobilisation pour voter contre le RN. «Ceux qui ne veulent pas du RN, je leur demande d’aller voter, a-t-il martelé. (…) Regardez l’incompétence des candidats! (…) Les idées qu’ils véhiculent!»

Marine Tondelier, qui s’était désistée en 2015 lors des élections régionales pour permettre à Xavier Bertrand (LR) de battre Marine Le Pen dans les Hauts-de-France, a reconnu que, pour les électeurs, le choix de faire barrage était un «cheminement».

«Je remercie Xavier Bertrand», a-t-elle aussi affirmé, ajoutant que c’était un «honneur» pour lui de se faire exclure par Éric Ciotti. «On a toujours travaillé ensemble de manière républicaine», s’est-elle aussi félicitée, ajoutant que les solutions pour un potentiel accord de gouvernement de la gauche modéré à LR seraient l’objet de discussion au «troisième tour». «On verra la carte des députés de chaque parti politique pour trouver des solutions», a-t-elle assuré. «La question n’est pas avec qui mais pourquoi faire?», a-t-elle surtout déclaré.

«Je demande aux électeurs centristes et de droite de continuer à réfléchir de sortir de cette effervescence et de se dire quelle France je veux», a affirmé la patronne des Verts Marine Tondelier sur Franceinfo. «L’urgence du deuxième tour, c’est le barrage républicain: il faut empêcher à tout prix que Jordan Bardella soit à Matignon», a-t-elle assuré.

Sur BFMTV, Gérald Darmanin a indiqué refuser de «glisser un bulletin de vote LFI» en cas de duel La France insoumise-Rassemblement national au second tour des législatives. «On ne combat pas l’extrême droite avec l’extrême gauche», a-t-il précisé.

Une conception différente de celle de Gabriel Attal, qui déclarait cette semaine «tout, sauf le RN». «Nous avons une légère différence avec le premier ministre. Nous sommes d’accord ensemble pour que la majorité gagne, pour faire barrage au RN. Moi je ne mettrai pas un bulletin de vote LFI, j’aime trop la police, les policiers, les gendarmes, l’État, pour pouvoir mettre un bulletin de vote LFI», a insisté le ministre de l’Intérieur.

Alors que le collectif «Action antifasciste de Paris-Banlieue» a appelé dans un post sur X à un rassemblement «dimanche à 20 heures devant l’Assemblée nationale, quelle que soit l’issue» du scrutin, Marine Le Pen dénonce ce vendredi sur CNews «la violence de l’extrême gauche».

«En réalité, c’est leur assaut du Capitole. C’est ça que veut l’extrême gauche, la violence partout, tout le temps, dans le débat, dans l’Assemblée, dans la rue», a-t-elle dénoncé.

«Le danger dont parle» Emmanuel Macron, «c’est le danger pour son propre pouvoir». Marine Le Pen a répondu aux questions de CNN International vendredi, dans un entretien télévisé dont un extrait a déjà été publié en ligne.

Selon la candidate du parti à la flamme aux dernières présidentielles, il est «paradoxal» que le président de la République ait «procédé à la dissolution en indiquant qu’il faut à nouveau donner la parole au peuple», pour aujourd’hui retirer ses candidats et «faire voter pour l’extrême gauche». «Il refuse que le peuple français puisse librement s’exprimer», a-t-elle dénoncé.

Pour Marine Le Pen, Emmanuel Macron agit ainsi «parce qu’il sait» que le Rassemblement national est «le mouvement d’alternance» et peut «obtenir une majorité absolue», à la différence de l’extrême gauche.

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Après une participation record au premier tour des élections législatives anticipées, dimanche, 76 candidats ont d’ores et déjà validé leur ticket d’entrée à l’Assemblée nationale. Dans ce scrutin historique, tant par sa configuration politique que par son calendrier, chaque siège pourrait profondément modifier les rapports de force au sein de l’Hémicycle.

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Le Figaro a plus particulièrement braqué ses projecteurs sur 45 circonscriptions parmi les 501 concernées par le second tour, dimanche 7 juillet. Ministres, personnalités de gauche, du bloc présidentiel, des Républicains ou du Rassemblement national, batailles à suivre… Cliquez sur chaque circonscription ou utilisez le menu déroulant pour accéder aux enjeux de chaque scrutin.

«Un Rassemblement national (RN) qui serait un peu au-dessus des 200 sièges, une gauche un peu en dessous et une majorité présidentielle aux alentours de 100 sièges.» Voilà à quoi pourrait ressembler l’Assemblée nationale lundi 8 juillet, à l’issue du second tour, selon Jérôme Fourquet au sujet de l’enquête Ifop pour Le Figaro. Le Nouveau Front populaire (NFP) devant le RN? «C’est une hypothèse qui n’est pas totalement à exclure.»

«Il reste quand même pas mal d’incertitudes, c’est une élection qui est compliquée pour les sondeurs», a nuancé le directeur du département opinions de l’Ifop au micro de RMC. Les résultats dépendront beaucoup de l’efficacité du fameux front républicain auquel la gauche et le centre appellent contre le RN. «La perspective d’une réelle victoire du RN inquiète beaucoup d’électeurs de gauche», a-t-il souligné.

En 2017, alors que «le front républicain fonctionnait à plein», la majorité présidentielle avait gagné 92 des 100 duels qui l’opposaient au RN, a rappelé Jérôme Fourquet. En 2022, «le front républicain marche moins» et le RN remporte 54 circonscriptions sur les 108 dans lesquelles il était face aux candidats macronistes.

«Il n’est pas impossible que le RN se retrouve minoritaire à l’Assemblée dimanche alors même qu’il a eu de très bons résultats au premier tour, a analysé Jérôme Fourquet. Preuve que dans un scrutin à deux tours, quelle que soit votre puissance, si vous n’avez pas d’alliés, c’est très difficile de l’emporter.» Le directeur du département opinions de l’Ifop a listé ce qui constitue selon lui les motivations de cet électorat RN: «L’inflation, l’insécurité et l’immigration».

Faut-il craindre une guerre civile? «Je pense fort heureusement que nous n’en sommes pas là encore, a écarté Jérôme Fourquet, même s’il y a de la tension dans l’air.» L’auteur de La France d’après a fait la différence avec la situation en Nouvelle-Calédonie. «Il y a deux camps clairement identifiés, des armes en circulation, des milices d’autodéfense qui s’organisent pour défendre des quartiers…» Une situation qui s’apparente à une guerre civile, à mille lieues de ce qui se déroule aujourd’hui en métropole, selon lui. «Pour autant, il faudrait être aveugle pour ne pas voir le degré de conflictualité qui s’exprime dans le pays.»

Interrogé ce vendredi sur RTL, Raphaël Glucksmann a estimé que François Ruffin «a eu raison» de rompre avec La France insoumise. Pour l’eurodéputé, Jean-Luc Mélenchon «est un problème immense» pour le pays et a exprimé sa volonté de «construire une gauche qui apaise le pays». «Je ne renoncerai jamais à l’émergence d’une social-démocratie dans notre pays et cela suppose de rompre avec le bruit et la fureur», a poursuivi l’eurodéputé du parti Place publique.

À deux jours du second tour des élections législatives, le risque d’une Assemblée sans majorité absolue, voire ingouvernable, plane. Face à ce blocage institutionnel, Raphaël Glucksmann espère que «de ce chaos émergera une démocratie plus mature. Avec des députés qui devront sortir de leurs postures, de leurs vignettes Twitter», prenant en exemple le Parlement européen où «sur chaque projet de loi, vous devez construire une coalition». 

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Interrogé sur l’impact du «front républicain» sur la possibilité pour le RN d’avoir une majorité absolue, le président délégué du groupe à l’Assemblée nationale Jean-Philippe Tanguy a fustigé les «magouilles» et les «mensonges» qui ont été selon lui «une clarification très importante». «Qu’est-ce qu’ils vont proposer aux Français une fois qu’ils ont dit qu’ils veulent battre le RN?», a interrogé le député du RN, ciblant le NFP et les macronistes.

«Il y a des candidats qui ont été sanctionnés», a aussi affirmé Jean-Philippe Tanguy, répondant aux interrogations sur les candidats RN accusés d’antisémitisme. «On n’admet pas de problème de casting», a-t-il cependant dit, ajoutant que si des maladresses ont été parfois relevées lors de débats télévisés, «certaines critiques sont injustes». «Qu’il y ait des gens qui ne soient pas habitués au débat, comme les professionnels de la politique, c’est bon aussi», a-t-il affirmé.

Jean-Philippe Tanguy a aussi défendu le «projet de loi de finances rectificative» qui sera mis en place en priorité en cas d’accession du RN au pouvoir pour baisser la TVA de 20%. Il sera financé «en luttant contre des niches fiscales, par exemple celle des armateurs qui coûtent entre 1 et 5 milliards d’euros», a déclaré le député, citant également les «surprofits des énergéticiens» ou la baisse de la contribution de la France à l’UE.

«J’ai peur pour mes enfants.» La star du rap français, popularisée par le groupe NTM, a confié à nos confrères de BFMTV être «écœuré et déçu» à l’idée que le Rassemblement national parvienne à se hisser au pouvoir. «Ces gens sont pour la guerre des mondes», a-t-il cinglé.

L’arrivée du Rassemblement national à Matignon serait une véritable secousse qui, à n’en pas douter, aurait des répliques jusqu’à Bruxelles. À trois jours du second tour des législatives, la fébrilité a gagné une partie des diplomates et fonctionnaires bruxellois.

Hypothèque dangereuse sur le soutien à l’Ukraine, conflits annoncés sur la dette et le futur budget européen ou la libre circulation… La politique défendue par le RN pourrait conduire les institutions européennes dans une crise majeure.

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Les désistements de plus de 200 candidats macronistes et de gauche arrivés en troisième position auront porté un coup sérieux au Rassemblement national et à ses alliés qui voient leurs chances d’obtenir la majorité absolue s’éloigner, selon la dernière enquête quotidienne Ifop-Fiducial pour Le Figaro.

Les projections restent stables pour le bloc de gauche: en deuxième position, la majorité absolue semble inatteignable, mais l’écart de sièges avec le RN pourrait n’être que d’une dizaine de sièges. Enfin, s’il n’est plus dominant, le bloc central reste incontournable et reprend même des couleurs par rapport aux projections de la fin du mois de juin. Retrouvez l’enquête complète dans l’article ci-dessous.

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Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct. Les perspectives d’une majorité absolue semblent s’éloigner pour le Rassemblement national. C’est du moins ce qu’indiquent les dernières projections réalisées pour Le Figaro. 

Seul le verdict des urnes compte cependant et il ne sera connu que dimanche soir, à l’issue du second tour de ces législatives anticipées. En attendant, les candidats jettent leurs dernières forces dans la bataille. Suivez l’évolution de la situation heure par heure dans ce direct et prenez connaissance des décryptages, analyses et informations de nos journalistes.

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