15:43
Fin de la manifestation bordelaise, pas de tensions
La manifestation contre la réforme des retraites s’achève à Bordeaux. La mobilisation s’est déroulée dans le calme, malgré l’usage de pétards et de fumigènes. Lycéens et étudiants ont répondu présents.
15:34
Interruption du cortège parisien à proximité du restaurant La Rotonde
La manifestation est arrêtée depuis 15 minutes au niveau de Montparnasse. Les policiers interrompent le cortège à une centaine de mètres du restaurant La Rotonde. Ils semblent se préparer dans une rue adjacente. Des cas de violence verbale sont constatés, comme ici, entre les manifestants et une dame qui souhaite passer pour «aller au travail».
15:27
Tensions à Rennes, usage de gaz lacrymogène
Les tensions émaillent la fin de la manifestation rennaise, où les forces de l’ordre font usage de gaz lacrymogène afin de répondre aux lancers de projectiles et d’évacuer les manifestants.
15:21
Les éboueurs sur le cortège parisien
«Une petite piece s’il vous plaît !». Les éboueurs de Varennes Jarcy (Essonne) ont également fait le déplacement. Leur objectif ? Récolter des pièces pour les soutenir durant leur grève. «On a été en grève pendant plus d’un mois. On va recommencer très bientôt», lance l’un d’entre eux avec le sourire.
15:05
«Nous défendons le droit à la retraite, pas de s’occuper des clowneries de Darmanin», s’insurge Jean-Luc Mélenchon
Alors qu’Emmanuel Macron et Élisabeth Borne semblent avoir remporté leur bras de fer, les syndicats ont appelé à une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce mardi 6 juin. ««Nous défendons le droit à la retraite, pas de s’occuper des clowneries de Darmanin», s’est insurgé Jean-Luc Mélenchon dans le cortège parisien.
15:03
Pas de violence sur le cortège parisien
À l’avant du cortège, le cordon de sécurité formé par une soixantaine de gendarmes fait avancer les manifestants à pas lents. Aucune violence n’est à déplorer à l’arrivée du cortège sur le boulevard des Invalides. La foule scande à intervalles réguliers : «tout le monde déteste la police».
15:00
«Il s’exprime ici une solidarité qui me rassure sur la nature humaine», commente une manifestante
Anaïs a perdu l’espoir de voir un jour changer d’avis «un gouvernement d’une poignée de personnes qui décide pour quelques privilégiés». À l’image de l’urgence climatique, dit-elle, les revendications sur les retraites ne seront pas entendues. Un «déni de démocratie», estime cette ingénieure dans le bâtiment.
Malgré le désespoir, elle continue de manifester avec la même envie en cette quatorzième journée de mobilisation. « Il s’exprime ici une solidarité qui me rassure profondément sur la véritable nature humaine, à rebours de l’individualisme de notre époque », sourit-elle en pointant les chants et les tambours alentours.
14:57
Pour Julien, 26 ans, «quelque chose de fort est né»
Les jeunes sont nettement moins mobilisés pour cette 14e marche. «C’est à cause des épreuves du bac », justifie Julien, 26 ans, sur fond de «Macron démission ». Même si cette manifestation semble la dernière, «le mouvement ne s’éteindra jamais car quelque chose de fort est né», se réjouit-il. Même sentiment au sujet des jeunes qu’il nomme la « génération 49.3». «On a ouvert les yeux sur notre rapport à la démocratie avec le passage en force du texte par le gouvernement».
14:50
À Lyon, la tête de cortège arrive place Bellecour
La tête de cortège arrive place Bellecour, tandis que les casseurs sont restés derrière près de la rue de la Barre. Des tensions sont toujours en cours place Antonin-Poncet et près de la rue des Marronniers.
Les premières estimations annoncent 27.000 manifestants à Lyon selon la CGT, contre 8000 selon les forces de l’ordre.
14:43
«Les gens en ont plus que marre», estime ce boucher de 26 ans
Il n’en a pas raté une seule et il n’en est pas peu fier. Michel, 26 ans, défile ce mardi à Paris. Plus seulement contre la réforme des retraites, mais aussi «contre l’inflation, la corruption, l’inaction climatique». «Les gens en ont plus que marre», s’agace-t-il.
Si Michel reconnaît que le mouvement s’essouffle, il est convaincu que la colère reste à un niveau élevé. «On prépare aujourd’hui le prochain mouvement social», reconnaît ce jeune boucher.
14:39
À Nantes, les manifestants commencent à arriver esplanade des Nefs
Les manifestants sont bien arrivés sur le lieu prévu d’arrivée, esplanade des Nefs, alors que les premières estimations font état de 8600 (préfecture) à 20.000 (syndicats) personnes mobilisées.
En parallèle, des échauffourées sont toujours en cours entre les forces de l’ordre et des casseurs à quelques mètres du pont Anne de Bretagne. Là, ces derniers ont notamment déterré des pavés le long de la voie de tram.
14:36
«On sait que cette manifestation ne va pas changer le cours des choses, mais il faut être là», affirme le sénateur PS Patrick Kanner
14:24
Rennes, Marseille, Lyon… Des lycées ont encore une fois été bloqués
À une semaine du bac, des lycéens ont repris les blocages. Ce mardi, les élèves ont répondu à l’appel de l’intersyndicale et se mobilisent contre la réforme des retraites. Pour autant, ce matin, le Figaro Étudiant n’avait pu recenser qu’une petite dizaine de blocages aujourd’hui. Bien différent de ce qu’avait pu être l’engagement lycéen au plus fort des manifestations au mois de mars dernier.
Selon Ephram Beloeil, vice-président de la Voix lycéenne, le principal syndicat lycéen de France, cette mobilisation en berne est due aux absences des élèves. «Dans beaucoup de lycées, ils ne viennent plus en cours, soit parce qu’ils sont annulés, soit parce qu’il n’y a plus d’enjeux pour les motiver à y aller», explique l’élève de terminale. Et d’ajouter: «Parcoursup est passé, et nous avons déjà terminé une partie des épreuves du bac, il ne reste que le grand oral et la philosophie à réviser, mais ça ne demande pas énormément de travail» .
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14:13
Les premiers chiffres des manifestations en baisse
Les premiers chiffres des quelque 250 cortèges annoncés étaient dans le bas de la fourchette, avec entre 4000 personnes (préfecture) et 50.000 (CGT) à Marseille, entre 8000 et 50.000 à Toulouse ou encore entre 3000 et 5800 à Bayonne.
Les autorités attendent entre 400.000 et 600.000 personnes, dont 40.000 à 70.000 à Paris, où le cortège doit s’ébranler dans les prochaines minutes des Invalides. Des foules encadrées par 11.000 policiers et gendarmes, dont 4000 dans la capitale, où un millier de radicaux sont attendus, certains venus de l’étranger.
À Lyon, des premiers heurts étaient signalés en tête de cortège avec des dégradations et de «nombreux jets de projectiles» sur les forces de l’ordre, selon la préfecture.
Contrairement aux précédentes journées, peu de perturbations ont été recensées dans les écoles (5,67% d’enseignants grévistes en moyenne, selon le ministère), comme dans les transports, même si un tiers des vols sont annulés au départ de Paris-Orly.
14:01
La manifestation parisienne s’élance depuis les Invalides
Pour la quatorzième fois, la manifestation parisienne contre la réforme des retraites s’élance sur les coups de 14 heures. Sous un soleil de plomb, les cortèges syndicaux défileront non loin de l’Assemblée nationale, où sera soumise au vote jeudi une proposition de loi visant à annuler le report de l’âge légal de départ à 64 ans.
Le cortège FSU ouvre la marche des cortèges syndicaux. Les manifestants devraient arriver aux alentours de 19 heures sur la Place d’Italie.
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13:53
«La Nupes est unie dans cette bataille», lancent plusieurs élus en conférence de presse
Se disant «unis dans la bataille» contre la réforme des retraites, plusieurs élus de la Nupes, dont Yannick Jadot, Marine Tondelier et Mathilde Panot tiennent une conférence de presse aux Invalides à Paris, à quelques minutes du lancement de la manifestation.
«La macronie est minoritaire dans l’assemblée et dans la rue (…) Que Macron ne croit pas que la colère va disparaître, car tôt ou tard viendra le moment où cette réforme sera abrogée», s’est ainsi exprimée Mathilde Panot, la députée LFI de la 10e circonscription du Val-de-Marne.
À son côté, André Chassaigne, le député de la 5e circonscription du Puy-de-Dôme, estime qu’«il ne faut pas baisser les bras». Le communiste évoque «la gravité de la situation parlementaire» dans la mesure où les «décisions qui sont prises aujourd’hui au niveau de la présidence de l’assemblée nationale vont à l’encontre de l’histoire de la chambre». Et de s’indigner : «On réduit le pouvoir législatif à rien du tout ou pas grand-chose».
13:25
À Lyon, les forces de l’ordre repoussent les manifestants
Dans le quartier Saxe-Gambetta, les forces de l’ordre ont eu recours au gaz lacrymogène pour disperser les manifestants présents au milieu du pré-cortège. Les autorités voulaient protéger une banque et mettre fin à «de très nombreux jets de projectiles», confie notre journaliste sur place.
12:47
Pour Laurent Berger, «le match est en train de se terminer»
Sur le parvis de l’Assemblée Nationale, le secrétaire général de la CFDT semble confirmer que la 14è journée de mobilisation sera bien la dernière. «C’est la dernière manifestation sur la question des retraites sur ce format», a-t-il précisé.
Pour autant, Sophie Binet, son homologue de la CGT, assure la tenue «d’autres manifestations au vu de la situation sociale dans le pays». En tout cas, pour François Hommeril, président de la CFE-CGC, cette journée de mobilisations est bien «la dernière avant les vacances». Mais, «pour la rentrée, je ne fais pas de pronostics», sourit-il.
12:43
Premières tensions à Nantes
Alors que la manifestation se déroulait dans le calme, des premiers heurts éclatent à Nantes. Après quelques dégradations de bâtiments, Laurène Trillard, notre journaliste sur place, constate une nette montée en pression. «Cours des 50 Otages, les policiers commencent à recevoir quelques bouteilles et jets de projectiles», précise-t-elle.
12:26
Le siège des Jeux Olympiques de Paris envahi par des manifestants
Plusieurs dizaines de manifestants ont envahi le siège des Jeux Olympiques de Paris situé à Saint-Denis (93). L’intrusion est apparemment non violente, les opposants se contenant de quelques fumigènes et de chants contestataires.
Sur une vidéo, on voit des militants de la CGT RATP brandissant des torches et déployant une banderole dans l’atrium du bâtiment, scandant «pas de retraite, pas de JO».
La préfecture de Seine-Saint-Denis a compté une soixante de manifestants, et signale que le Comité d’organisation des JO (Cojo) va déposer plainte pour des dégradations mineures : portiques forcés, taches faites par les fumigènes…
12:22
Les syndicats face à la perspective d’une faible mobilisation
On les a connus plus enthousiastes. Certains leaders syndicaux envisagent explicitement de mettre un terme aux journées de mobilisation contre la réforme des retraites. Lors d’une conférence de presse devant l’Assemblée nationale, à deux heures du départ des cortèges parisiens, le patron de la CFTC, Cyril Chabanier, a estimé que «la contestation doit prendre une autre forme». «Il n’est pas sûr que nous soyons capables de continuer à rassembler autant de monde qu’avant», a-t-il pronostiqué.
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Le syndicat enseignant FSU ne l’entend pas de cette oreille. «Pour nous, ce n’est pas la dernière», a affirmé Benoît Teste, responsable de FSU, n’excluant pas d’organiser d’autres journées de mobilisation sans les syndicats «réformistes». «Nous vérifierons quand même que cela ne mette pas en péril l’intersyndicale», a-t-il déclaré aux journalistes.
12:20
À Paris, des opposants coupent le courant des sièges d’Orange et de France Media Monde
Des électriciens ont procédé à une coupure de courant dans une large zone d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) qui abrite des sièges de médias et entreprises du numérique. La coupure, survenue vers 10H, touche les sièges de France Médias Monde (RFI, France 24), d’Orange, mais aussi de Microsoft France et de Bouygues Immobilier. Le siège d’Orange, privé d’électricité, a été évacué.
«L’idée, c’est de faire comprendre au gouvernement qu’on est contre ce projet de réforme et qu’on essaye de se faire entendre», a déclaré aux journalistes Frédéric Probel, secrétaire général du syndicat Energie Bagneux.
12:01
La permanence du député Éric Pauget (LR) taguée à Antibes
Deux cortèges défilent en ce moment même dans les Alpes-Maritimes à Antibes et à Nice. Les manifestants se sont donné rendez-vous à 10h et la CGT du 06 espère compter jusqu’à 20.000 personnes. Mais avant les départs des deux mobilisations dans les rues azuréennes, la permanence du député Les Républicains de la 7e circonscription, Éric Pauget, a été découverte taguée avec un message hostile. «Loi incendiaire, brasier populaire, abrogation» peut-on lire en peinture rouge sur les vitres de ses bureaux situés rue Sadi Carnot, à Antibes. Fin mars, les locaux de ce même parlementaire de droite avaient déjà été vandalisés. La fenêtre avait été brisée par le jet d’une pierre. Du côté de Nice, les permanences des élus Éric Ciotti (LR) et Philippe Pradal (Horizons) avaient aussi été dégradées à cette époque.
11:50
À Lyon, les forces de l’ordre à l’affût malgré une foule moins dense
La place de la Manufacture des Tabacs se remplit peu à peu. Mais «la foule semble plus éparse», observe Justin Boche, notre journaliste présent sur place. Malgré cette baisse de mobilisation, les forces de l’ordre restent sur leurs gardes, les violences du 1er mai encore à l’esprit. Le dispositif de sécurité reste équivalent à ceux mis en place lors des précédentes manifestations. Pour l’heure, seule une poignée d’individus vêtus de noir se sont glissés dans la foule et aucun débordement n’est à signaler.
10:55
Les premiers cortèges s’élancent
Allégés, mais toujours présents. À Toulouse, Nice, Meaux ou encore Lorient, les cortèges de manifestants ont commencé leur 14e défilé. Moins de participants au rendez-vous, mais les plus déterminés compensent à grands coups de sifflet et de slogans.
Dans d’autres villes, comme à Marseille ou Valenciennes, les troupes se rassemblent encore, avant de battre le pavé dès 11H.
09:34
La proposition de loi du groupe Liot sera débattue jeudi à l’Assemblée
Le destin de la proposition de loi du groupe Liot repose désormais entre les mains de la présidente de l’Assemblée nationale. Ce jeudi, les députés doivent se prononcer sur ce texte, vidé de sa substance en commission. Yaël Braun-Pivet pourrait déclarer «irrecevable financièrement» l’amendement déposé par le député de la Marne, Charles de Courson, qui vise à restaurer l’abrogation de la retraite à 64 ans. Cette dernière justifie sa position par l’article 40 de la Constitution, interdisant aux parlementaires de créer ou d’alourdir une charge publique.
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09:06
Près de 481 kilomètres de bouchons en Île-de-France
À croire que le spectre des journées de mobilisations de janvier, où les transports en commun étaient en rade, flotte toujours dans l’esprit des Franciliens. En tout cas, cette 14ème journée de mobilisation met à l’honneur la voiture individuelle, au point d’encombrer anormalement les routes d’Île-de-France. Avec 481 kilomètres d’embouteillages, c’est même «un état de trafic exceptionnel pour cette heure-ci», précise le site francilien d’informations trafic Sytadin. Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, a été retardée par les bouchons, décalant des plusieurs minutes son interview sur RMC.
09:03
«La démocratie est totalement inexistante» dans le gouvernement, selon Anne Hidalgo
Invitée ce mardi matin sur France Inter, la maire de Paris déplore une réforme des retraites «injuste», qui va «continuer à défavoriser les femmes et les plus pauvres». Anne Hidalgo affirme qu’«il n’y a pas eu de débat à l’Assemblée», pour une «loi aussi importante». Pour l’élue, cela représente le symbole d’une «volonté du gouvernement de ne pas entendre, de ne pas faire de légalité, de ne pas faire de redistribution vers les catégories populaires». La maire socialiste va même jusqu’à parler d’un «délitement social de la démocratie», ou encore d’une «démocratie totalement inexistante».
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A contrario, elle salue un mouvement «exemplaire» «pacifique» et «unitaire» des manifestants. Concernant lesbanderoles de soutien au mouvement social installées sur le fronton de la mairie, Anne Hidalgo a parlé d’un message «ironique» de «vigilance démocratique», qui va dans le sens de la «fraternité» et du «débat».
08:58
«C’est complètement irresponsable d’appliquer la réforme dans ces conditions», relève Sophie Binet (CGT)
Pour la secrétaire générale de la CGT, «cette réforme est très concrète pour des millions de salariés et c’est un scandale que le gouvernement veuille l’appliquer au 1er septembre alors qu’il n’y a que deux décrets publiés sur 31». «C’est complètement irresponsable d’appliquer la réforme dans ces conditions», dénonce Sophie Binet ce mardi sur RMC.
Pour cette 14e journée de grève, elle s’attend à «un niveau de mobilisation qui va être extrêmement élevé». «Ça fait vingt ans qu’on n’a pas connu ça», ajoute-t-elle. La secrétaire générale demande ainsi au gouvernement du «respect» et de la «démocratie», et «une ouverture de négociations tripartites».
08:41
Pour François Hommeril, l’intersyndicale aurait encore de beaux jours devant elle
Le président de la CFE-CGC s’est prononcé en faveur d’une prolongation de la lutte intersyndicale. En revanche, «l’intersyndicale en tant que telle n’existe que sur le sujet de la contestation de la réforme des retraites», a tenu a précisé François Hommeril au micro de RFI.
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Mais dans ce cadre-là, les syndicats réunis ne lâcheront, semble-t-il, rien. «L’intersyndicale va demeurer, elle va traverser le temps. Ça fait déjà six mois que l’on est rassemblé dans l’opposition à cette loi, et on va continuer à travailler et communiquer ensemble», a-t-il renchéri. Pour le président du syndicat des cadres, contester les décrets d’application de la réforme des retraites pourra être le nouvel angle d’attaque des opposants.
08:21
Pour Laurent Berger (CFDT), ce mardi «est probablement l’une des dernières journées de mobilisation»
Cette 14e journée de manifestations n’est pas «un baroud d’honneur» pour le secrétaire général de la CFDT. Selon lui, ce mardi «est probablement l’une des dernières journées de mobilisation contre la réforme des retraites». «Les Français ont le sentiment de ne pas avoir été écoutés», a-t-il mentionné ce mardi sur Europe 1.
08:16
Trois semaines après la réunion à Matignon, l’intersyndicale toujours sans réponse
«On n’a pas de réponse aujourd’hui du côté du gouvernement», fustige Marylise Léon. Au micro de RTL, la secrétaire adjointe de la CFDT a pointé du doigt le silence radio de l’exécutif, trois semaines après la réunion censée renouer le dialogue avec l’intersyndicale. Elle dénonce un problème de méthode : «si on renoue le dialogue, ce n’est certainement pas pour faire comme les discussions sur les retraites», c’est-à-dire l’absence de réels pourparlers. La réunion de la mi-mai avait pourtant l’objectif de préparer l’après réforme des retraites, les syndicats ayant amené sur la table de nouveaux sujets, notamment «les enjeux de pouvoir d’achat, de travail, et ce dans le privé comme dans le public».
07:56
«Il y aura encore du monde dans la rue aujourd’hui», affirme Frédéric Souillot (FO)
Pour le secrétaire général de Force ouvrière, cette 14e journée de mobilisation vise à «mettre la pression sur le gouvernement et les parlementaires pour le retrait de cette réforme». «Il y aura encore du monde dans la rue aujourd’hui», a-t-il affirmé ce mardi matin sur France 2.
Par ailleurs, il n’exclut pas de nouvelles journées de mobilisation mais attend «de voir avec l’intersyndicale pour décider de la suite». «Je ne souhaite pas que le gouvernement tombe, je souhaite qu’il entende» la contestation des manifestants, a ajouté Frédéric Souillot.
07:21
«Les casseurs et les black blocs, nous les attendons de pied ferme», assure Laurent Nuñez
«Les casseurs et les black blocs, nous les attendons de pied ferme et nous les disperserons», a affirmé lundi le préfet de police de Paris. «Il y a la liberté de manifester (…) c’est compliqué de les empêcher de venir manifester», a-t-il souligné sur BFMTV, assurant toutefois être «déterminé» et «serein».
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«Les casseurs et les black blocs viennent pour semer le chaos, le désordre (…) Ils viennent pour perturber la manifestation», a complété Laurent Nuñez. Il appelle ainsi «la responsabilité des uns et des autres» pour ne pas encourager les actions des casseurs. Pour le préfet, «il y a quelque chose de politique chez les black blocs» et leur tactique consiste «à chercher à faire intervenir les forces de l’ordre pour ensuite les prendre à partie».
Pour tenter d’anticiper les déplacements des casseurs, des drones survoleront le cortège parisien. «Ils seront là pour mieux diriger les manœuvres et repérer les groupes à risque», a précisé ce mardi Laurent Nuñez sur franceinfo, qui s’attend à un millier «d’éléments radicaux de l’ultra-gauche» dans toute la France.
07:08
Entre 400.000 et 600.000 manifestants attendus dans les rues ce mardi
Les services de renseignement ont recensé 250 actions programmées dans le pays, ce mardi 6 juin. Selon leurs estimations, les défilés devraient rassembler entre 400.000 et 600.000 personnes dans les rues de France. Soit une mobilisation qui, entre le pic de 1,27 million de participants du 31 janvier et le creux de 380.000 observé le 13 avril, se maintient à un niveau élevé au terme de six mois de fronde.
Dans les régions, certaines villes devraient afficher une grosse affluence. Toulouse pourrait réunir 12.000 manifestants, tandis que pas moins de 10.000 personnes devraient battre le pavé à Grenoble, Nantes ou encore Lyon. À Bordeaux, Dijon ou Nantes, les services de renseignements prévoient des jauges d’environ 9000 opposants à la réforme.
Les black-blocs devraient également être au rendez-vous. À Nantes, un «noyau dur» de 100 à 150 éléments déterminés pourrait agréger entre 500 et 600 émeutiers potentiels. Entre 150 et 300 casseurs pourraient en outre passer à l’action à Brest, Dijon ou Strasbourg, sachant qu’entre 500 et 800 éléments radicaux sont attendus à Lyon, ville largement perturbée le 1er Mai dernier par une frange nourrie de manifestants violents évoluant en tête de cortège.
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06:54
Quels sont les parcours des manifestations ?
À Paris, la préfecture de police attend entre 40.000 et 70.000 manifestants. Ces derniers se réuniront sur l’esplanade des Invalides en début d’après-midi. L’heure de départ est fixée à 14 heures, comme lors des treize manifestations précédentes. Le cortège s’élancera en direction de la place d’Italie, dans le XIIIe arrondissement.
À Marseille, le rendez-vous est donné à 10h30 sur le Vieux-Port. C’est de là que s’élanceront les cortèges, avant de rejoindre la porte d’Aix en passant par la place de la Joliette. Le rendez-vous est fixé un tout petit peu plus tard à Lyon. Les manifestants partiront de la Manufacture des tabacs vers 11 heures.
À Bordeaux, les manifestants réaliseront une boucle en partant vers midi de la place de la Bourse. À Nantes, les syndicats et la préfecture de Loire-Atlantique se sont accordés sur le parcours habituel. Les cortèges s’agrégeront au Miroir d’eau à 10h30 et prendront la direction des Nefs.
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06:44
Des grévistes dans les hôpitaux
Dans les hôpitaux, quelques perturbations sont également à prévoir. La fédération CGT de la Santé et de l’Action sociale a prévu de rejoindre le mouvement et a déposé un préavis de grève, afin d’exiger le retrait de la réforme des retraites.
«Il est impensable que des personnels qui travaillent dans des conditions dégradées en sous-effectif, au détriment de leur santé, sans véritable reconnaissance de cette pénibilité, soient obligés de travailler deux ans de plus», écrit la fédération dans un communiqué.
06:36
Un risque de fermeture dans les crèches
Si vous prévoyez de déposer votre enfant à la crèche ce mardi matin, gare aux fermetures inopinées. En effet, les professionnels de la petite enfance dénoncent depuis des mois leurs conditions de travail, le manque de personnel et leurs salaires, et ont rejoint très tôt le mouvement de contestation contre la réforme des retraites.
À Paris, tous les parents ont reçu un mail type, annonçant un «risque de perturbation» dans les 459 crèches de la capitale. «En raison du mouvement social prévu le mardi 6 juin 2023, l’accueil des enfants dans les établissements d’accueil de la petite enfance de la Ville de Paris risque d’être perturbé», pouvait-on lire.
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06:33
Dans les transports, peu de perturbations à prévoir
Le trafic SNCF sera «très légèrement» perturbé ce mardi «avec 9 trains sur 10 en circulation en moyenne nationale», et il sera «normal» en Île-de-France sur l’ensemble du réseau de la RATP, ont confirmé les deux entreprises lundi.
Du côté du réseau Transilien opéré par SNCF Voyageurs, le trafic sera «très légèrement perturbé». Il faudra compter 2 trains sur 3 sur le RER D et la ligne H, et 3 trains sur 4 sur le RER C et la ligne N. Le trafic sera «normal» sur les lignes de RER A, B et E, ainsi que sur les lignes J, K, L, P, R et U.
Dans les airs, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a demandé jeudi dernier aux compagnies aériennes d’annuler un tiers de leurs vols à Paris-Orly, en raison de la participation de contrôleurs aériens à la grève de ce mardi 6 juin.
Ces suppressions préventives ont également été requises pour un vol sur cinq en provenance ou à destination des aéroports de Lyon, Marseille, Nice, Toulouse, Bordeaux et Nantes, a précisé la DGAC dans un communiqué, en prévenant que des «perturbations et des retards» supplémentaires étaient probables.
06:29
Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à la 14e journée de mobilisation
Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau direct consacré à la 14e journée de manifestations contre la réforme des retraites. Ce mardi, l’intersyndicale espère faire une démonstration de force. Le 30 mai dernier, Marylise Léon, la future patronne de la CFDT, avait déjà appelé à «une grande journée de grève et de manifestations».
La rédaction vous propose ainsi de suivre les perturbations et les mobilisations heure par heure, avec les décryptages et les analyses de nos journalistes.
Cette chronique a été reproduite du mieux possible. Au cas où vous projetez d’apporter des modifications concernant le thème « Web desing » il est possible de contacter notre journaliste responsable. Le but de leakerneis.fr est de trouver sur internet des données sur le sujet de Web desing puis les diffuser en tâchant de répondre au mieux aux interrogations des internautes. Cet article, qui traite du thème « Web desing », vous est spécialement proposé par leakerneis.fr. Il est prévu divers travaux autour du sujet « Web desing » à brève échéance, on vous invite à naviguer sur notre site internet aussi souvent que possible.Vous pouvez lire cet article développant le sujet « Web desing ». Il est fourni par l’équipe leakerneis.fr. Le site leakerneis.fr est fait pour publier plusieurs publications autour de la thématique Web desing publiées sur la toile. L’article original est réédité du mieux possible. Si vous envisagez d’apporter quelques modifications concernant le sujet « Web desing », vous êtes libre de contacter notre équipe. Prochainement, nous présenterons d’autres informations autour du sujet « Web desing ». De ce fait, consultez régulièrement notre blog.