En direct : suivez l’interview d’Emmanuel Macron à 20h10 sur France 2 et Radio France

Après Laurence Tubiana et Huguette Bello, le Nouveau Front populaire s’est finalement mis d’accord sur un nom à proposer à Emmanuel Macron pour Matignon mardi soir : Lucie Castets, une haute-fonctionnaire, économiste issue du monde associatif. L’alliance des gauches considère être chargé de cette tâche, car elle compte 182 élus répartis entre les écologistes, les communistes, les socialistes et les Insoumis. Toutefois, aucun article constitutionnel n’oblige Emmanuel Macron à choisir un premier ministre issu de ces rangs. Cette prérogative lui appartient de plein droit via l’article 8 de la Constitution : «Le Président de la République nomme le premier ministre. Il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement».

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La figure du Rassemblement national Marine Le Pen a taclé Emmanuel Macron ce mardi soir, le traitant de «commentateur en chef».

Emmanuel Macron «veut nous imposer de force son front républicain», a déploré Jean-Luc Mélenchon ce mardi soir, en marge de l’interview du président de la République.

Sur France 2, Emmanuel Macron a considéré que les JO porteront «un héritage». «On a construit le sport à côté de l’école, maintenant le sport est rentré à l’école. C’est un instrument d’apprentissage pour les élèves et permet de lutter contre l’obésité», a indiqué le président de la République. «On a complètement transformé le paysage de nos villes», s’est par ailleurs enthousiasmé le chef de l’État.

«Les jeux paralympiques sont aussi importants que les Jeux olympiques, et on aura une cérémonie d’ouverture inédite pour les Jeux paralympique. Elle sera incroyable», a assuré Emmanuel Macron lors de son interview.

Concernant les spectateurs handicapés ayant des difficultés pour se rendre aux épreuves, le président de la République évoque des «solutions pour tout le monde». Également, «tout ce qui a été fait pour ces jeux en matière de transport» perdurera. «On a mis en place des services de bus, de taxi, il faut qu’on le garde après. Il y a un investissement de la Nation qui doit continuer dans la durée, pour les commerces, le quotidien.»

Trois jours avant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques à Paris, Emmanuel Macron a dit sa «fierté d’accueillir le monde». «C’est une France fière de son récit de son histoire, il y aura d’immenses d’artistes qui vont dire d’une histoire française qui est d’une histoire universelle», a indiqué le président de la République. Qui a qualifié de «formidable nouvelle» la possible prestation de Céline Dion vendredi.

«Ces jeux sont une belle métaphore de la situation politique», a indiqué Emmanuel Macron ce mardi soir. «Les responsables politiques, quels que soient leurs désaccords, se sont dits que c’est dans l’intérêt du pays», a assuré Emmanuel Macron lors de son interview.

«La situation est différente», a insisté Emmanuel Macron ce mardi soir, interrogé notamment sur les propos du député LFI Thomas Portès qui a déclaré que les athlètes israéliens «ne sont pas les bienvenus aux JO», tout comme les athlètes russes. «Les athlètes israéliens sont les bienvenus», ils «doivent pouvoir concourir sous leurs couleurs», a-t-il déclaré.

La guerre en Ukraine est une guerre «d’agression», contrairement à celle à Gaza, qui suit une attaque terroriste du Hamas. «Je condamne avec la plus grande fermeté ceux» qui font peser une menace sur les athlètes israéliens, a ajouté le président de la République, faisant référence à Thomas Portès.

Emmanuel Macron a de nouveau défendu une solution à deux États en Israël et Palestine.

Face à un RN plus haut que jamais – 11 millions de Français ayant voté pour lui au premier tour des législatives – , Emmanuel Macron «prend sa part» et «assume». «La France n’a pas l’exclusivité de cela. C’est un phénomène qui dit le malaise occidental», a indiqué le président de la République, qui a «salué» les Français qui ont repoussé l’arrivée du parti nationaliste au pouvoir.

Il estime toutefois devoir «répondre aux causes», tout en exhortant les partis du Front républicain à être «à la hauteur du moment» et «à faire des compromis.»

«On a besoin de continuer à créer de la richesse. Il faut continuer de réindustrialiser, d’avoir de la compétitivité. Je pense que c’est bon pour le pays. Les compatriotes nous ont dit qu’ils veulent que allions plus loin sur la sécurité», a assuré Emmanuel Macron lors de son interview, saluant les propositions des Républicains, qui tendent vers ce type de mesure.

«Les éléments qui rendent la France plus forte, la priorité n’est pas de revenir en arrière», a taclé Emmanuel Macron, en référence à la proposition d’abrogation de la réforme des retraites.

Alors que la gauche presse le président de la République de nommer Lucie Castets, Emmanuel Macron a repoussé tout changement gouvernemental à «la mi-août», «dès qu’on le pourra» après les Jeux olympiques. «J’ai choisi la stabilité avec des ministres qui ont eu un engagement remarquable», a rappelé le chef de l’État, estimant que «nous ne sommes pas en mesure actuellement de changer les choses».

Invité mardi soir du «20 heures» de France 2, le président de la République est revenu sur la dissolution qu’il a actionnée dans la foulée des européennes. «L’Assemblée nationale ne correspondait plus à la société française», a indiqué Emmanuel Macron, qui dit «avoir pris ses responsabilités» avec «beaucoup de gravité». En rappelant qu’une motion de censure allait de tout façon intervenir à l’automne avec l’étude du budget 2025.

«Les Français ont placé le RN en tête, on doit l’entendre et le respecter», a fait valoir le chef de l’État. Alors que 11 millions d’électeurs ont voté au premier tour des législatives pour le parti nationaliste, l’absence du RN au bureau de l’Assemblée nationale «n’est pas une bonne chose».

Lors de son intervention télévisée, Emmanuel Macron doit faire le point sur les Jeux olympiques, qui occupent désormais tout son agenda à J-3 de la cérémonie d’ouverture.

Mais, accusé par ses opposants de ne pas avoir reconnu sa défaite électorale, Emmanuel Macron reviendra sur la situation créée par sa dissolution controversée de l’Assemblée nationale: le président est resté quasiment muet sur ce sujet depuis le premier tour, s’exprimant seulement dans une lettre aux Français après le second tour dans laquelle il avait appelé les «forces républicaines» à «bâtir une majorité solide».

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Une petite heure avant l’interview d’Emmanuel Macron, le Nouveau Front populaire en a profité pour proposer son nom pour Matignon : Lucie Castets, haute-fonctionnaire et co-fondatrice du collectif Nos Services Publics. Diplômé de Sciences Po et de la London School of Economics, cette ancienne élève de l’ENA avait rejoint Tracfin, la cellule antiblanchiment de Bercy.

Les socialistes avaient dressé la date du 23 juillet comme ultimatum, notant que le président devait s’exprimer à la télévision le soir même. Ils considéraient que ne pas s’accorder sur un nom avant lui aurait laissé le champ libre.

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Malgré sa demande lundi d’une «trêve politique» pendant les Jeux olympiques, Emmanuel Macron s’exprimera ce mardi à 20h10 pour sa première interview depuis le résultat des élections législatives.

Il devrait aborder «la situation politique française» et «s’exprimera sur les Jeux olympiques et Paralympiques à 3 jours de la cérémonie d’ouverture», précise un communiqué de France Télévisions.

L’interview aura lieu sur la place du Trocadéro, à Paris, et diffusée sur France 2 et France Inter. Nous la suivrons également sur cette page, en temps réel.

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à la première interview du président de la République Emmanuel Macron depuis les élections législatives. Nous retranscrirons en temps réel, sur cette page, les moments marquants de cette prise de parole.

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