Invasion russe
Le chef de l’armée ukrainienne avait déclaré ce lundi 27 mai avoir «déjà signé les documents» pour la venue de formateurs français. Dans la soirée, Kyiv a toutefois rétropédalé.
Bourde, empressement ou rappel à l’ordre venu de Paris ? Après avoir annoncé l’arrivée imminente de formateurs français, le commandant en chef de l’armée ukrainienne a rétropédalé ce lundi 27 mai dans la soirée. Le général Oleksandre Syrsky s’était d’abord montré catégorique en fin d’après-midi : «Je salue l’initiative de la France d’envoyer des instructeurs en Ukraine pour former les militaires ukrainiens. J’ai déjà signé les documents qui permettront aux premiers instructeurs français de se rendre prochainement dans nos centres de formation et de se familiariser avec les infrastructures et leur personnel», écrivait-il sur son canal Telegram, à l’issue d’une «réunion vidéo avec Sébastien Lecornu», le ministre français des armées.
Dans la soirée, Kyiv a toutefois pris des pincettes en précisant que l’envoi était «toujours en discussion» avec Paris. «Depuis février 2024, l’Ukraine a exprimé son intérêt pour la perspective de recevoir des instructeurs étrangers en Ukraine», a nuancé un communiqué du ministère de la Défense. «Pour l’instant, nous sommes toujours en discussion avec la France et d’autres pays sur cette question».
Vu de Kyiv
Pour sa part, au cours d’une visite ce lundi à Madrid, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé l’Occident à «user de tous les moyens» pour contraindre la Russie à la paix. «Nous devons intensifier notre travail commun avec nos partenaires pour obtenir davantage : la sécurité et une coercition tangible de la Russie à la paix par tous les moyens», a exhorté le président ukrainien lors d’une conférence de presse aux côtés du Premier ministre espagnol Pedro Sánchez.
Il faut «faire pression non seulement sur la Russie, mais aussi sur nos partenaires pour qu’ils nous donnent la possibilité de nous défendre», a-t-il ajouté, exigeant de nouveau des systèmes de défense antiaérienne pour pouvoir intercepter les plus de 3 000 bombes aériennes guidées lancées par la Russie sur son pays chaque mois.
«Les mains dans le dos»
En difficulté sur les fronts est et Nord-est, l’Ukraine réclame depuis des mois de pouvoir frapper les positions et les bases arrière russes en territoire russe avec des armements occidentaux. Mais Américains et Européens ont refusé jusqu’ici par crainte d’une escalade, conférant un avantage certain aux forces du Kremlin.
Cette question commence cependant à faire débat parmi les alliés. Lors d’une réunion de l’Otan à Sofia, son secrétaire général Jens Stoltenberg a estimé lundi qu’il était «temps de reconsidérer» les restrictions sur l’usage des armes fournies à l’Ukraine qui lui lient «les mains dans le dos». Dimanche, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni a dit pour sa part s’opposer à une telle utilisation des armes fournies à l’Ukraine contre des cibles en territoire russe. «Il faut être très prudent», a-t-elle jugé.
Le chef de la diplomatie britannique, David Cameron, avait en revanche estimé, lors d’un déplacement à Kyiv début mai, que l’Ukraine pouvait utiliser les armes britanniques comme bon lui semblait, évoquant son «droit» de frapper le territoire de la Russie. Interrogé lundi sur le sujet, le chef du gouvernement espagnol Pedro Sánchez a déclaré, de façon évasive, ne pas avoir «cette volonté». «Nous serons aux côtés de l’Ukraine tout le temps qu’il faudra», a cependant répété le Premier ministre. Il a annoncé «un engagement d’aide militaire pour 2024 d’un milliard d’euros» de la part de Madrid, qui avait apporté jusqu’ici un soutien limité à Kiev. L’Ukraine réclame notamment des systèmes antimissiles et antiaériens Patriot américains, arguant n’avoir à l’heure actuelle qu’un quart des moyens dont elle a besoin.
Mis à jour : à 22h23, avec l’ajout de la déclaration du ministère de la Défense selon laquelle l’envoi d’instructeurs est toujours en discussion.
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