Hommages à Bernard Pivot

La culture est en deuil, Bernard Pivot est mort. Journaliste écrivain animateur d’émissions culturelles et président de l’académie Goncourt C’est un passeur passionné, véritable Rock-Star de la lecture, qui vient de mourir à 89 ans, grâce à son opiniâtreté la lecture est passée à la télévision à une heure relativement de grande écoute. Pivot c’est bien sûr tous Les géants des lettres qui se sont succédé dans ce salon d’un nouveau genre où Pivot savait créer une intimité et réunir des duos improbables. Un Cavanna essayant de faire taire un Charles Bukowski ivre mort avec un fameux « Bukowski, je vais te foutre mon poing dans la gueule ! », auquel Pivot ajoute: « Shut up… » Soljenitsyne y défendra « L’Archipel du goulag » et ses mémoires. Marguerite Duras lui avoue : « On boit parce que Dieu n’existe pas »
Dans son « salon » il recevra entre autres ; Sagan, Barthes, Nabokov, Bourdieu, Eco, Le Clézio, Modiano, Levi-Strauss ou encore le président Mitterrand.
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La culture est en deuil, Bernard Pivot est mort

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On vient d’apprendre la mort de Bernard Pivot. En 2001, j’avais passé quelques jours avec lui, à Sarajevo, lors de l’enregistrement de son avant-dernier « Bouillon de Culture ». J’avais raconté cela ici. Pensée pour ses proches.

Quelques jours avec Bernard Pivot

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Il aurait pu écrire, s’inspirant de Proust, que la lecture est une amitié, une conversation, une compagnie, une distraction, une consolation, une excitation, une ouverture sur un autre monde. Mais il avait un style incisif pour réveiller la population de sa torpeur consumériste et, dans ses remontrances à la ménagère de moins de cinquante ans, il balança : « Il en est de la culture à la télévision comme des habitants des villes : rejetée à la périphérie. » Ou encore qu’« Une des raisons pour lesquelles les jeunes lisent de moins en moins, c’est l’inaptitude de l’écrit à se prêter aux pratiques du zapping. » Il savait être piquant, il aimait les livres passionnément, il voulait nous transmettre cette hygiène de vie. Ces quelques mots de Malraux auraient pu faire partie de sa célèbre dictée : « La culture nous apparaît d’abord comme la connaissance de ce qui a fait de l’homme autre chose qu’un accident de l’univers. » Il m’a fait aimer les mots, la culture, la vie, très jeune mes grands-parents m’appelaient pour que je fasse sa dictée avec eux… Nous perdons aujourd’hui notre seul et unique Bernard Pivot, alors qu’on en aurait besoin de milliers d’autres ! Merci, Monsieur Pivot, pour tous les services incommensurables que vous avez délivrés à nos générations, à notre nation… Vous nous manquerez infiniment et j’espère que votre âme demeurera parmi nous pour hanter les chantres du Tittytainment. Reposez en paix, Monsieur Pivot ! 🙏🙏🙏

Triste nouvelle aujourd’hui avec le départ de Bernard Pivot, une figure emblématique de la promotion de la lecture et de la dictée. Son engagement passionné a inspiré des générations entières. Merci pour vos conseils, vous resterez à jamais dans mon ❤️. @AbdellahBOUDOUR

Bernard Pivot est mort, fermez les guillemets. La culture perd un grand homme. Le monde de la rédaction perd sa figure de proue. Si je fais ce métier aujourd’hui c’est grâce à ma grand-mère, secrétaire retraitée du ministère de l’air, mais aussi grâce à ce monsieur qui a bercé mes vacances. Symbole de la langue française. Parfois souvenir douloureux des dictées savamment orchestrées par ma mamie, elle aussi amoureuse des mots, chaque matin de juillet. Au revoir monsieur Pivot.
Tâchons de nous aussi faire perdurer l’amour de notre belle langue française 🇫🇷 🕊

#Hommage il disait ,de façon prémonitoire « “Le monde ne se révèle plus au zappeur qu’en pointillés. Il fabrique chaque soir des puzzles dont il ne pourra jamais ordonner les pièces » Bernard Pivot , aimait les livres et les auteurs et au-delà de cela , les mots . Passeur de mots , il savait s’effacer derrière ceux qui les écrivaient. Amoureux de sa ville ; Lyon , de foot , et de bons mots , il fut paradoxalement celui qui parlait le mieux de la passion «  Qui n’a pas connu la passion, ne sait pas faire la différence entre la fièvre, le vertige, l’ivresse et l’embrasement »

Les jeunes générations ne peuvent imaginer l’impact de Pivot sur la santé du marché du livre entre les années 70 et 90. Une audience énorme, dans une deuxième partie de soirée débutant à 21h40 et qui se prolongeait par le Ciné-Club de Claude-Jean Philippe. On ne vivra plus jamais des vendredis pareils. À ta santé Bernard!

La disparition de Bernard Pivot à 89 ans m’attriste profondément. Cet immense homme de culture a façonné mon rapport aux livres et aux idées. Depuis l’enfance, sa voix familière et ses émissions littéraires comme « Apostrophes » ont bercé mes soirées. Bernard Pivot m’a ouvert les portes de l’univers merveilleux des mots et de la connaissance. Grâce à lui, j’ai appris à aimer la belle langue, le débat d’idées, la littérature dans toute sa richesse. Son élégance, sa curiosité insatiable, son respect pour les auteurs en faisaient un phare brillant, un guide précieux. Bernard Pivot incarnait une culture populaire, exigeante et généreuse Aujourd’hui, c’est une partie de moi qui s’en va. Mais son héritage continuera d’inspirer les nouvelles générations, fidèle à sa devise : la vie continue. Reposez en paix, Monsieur Pivot. #bernardpivot #culture #lecture

« En Bourgogne, quand on parle d’un climat, on ne lève pas les yeux au ciel, on les baisse sur la terre. » Bernard Pivot Infatigable et enjoué défenseur des vins de terroir de #Bourgogne et du #Beaujolais, Bernard Pivot s’en est allé. Il avait notamment été un président du comité de soutien des Climats du vignoble de Bourgogne très engagé lors de leur reconnaissance auprès de l’Unesco. Ardent défenseur de la langue et de la culture française il est également l’auteur du « Dictionnaire amoureux du vin – Plon » 🍷. Merci pour tous vos engagements. Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne – Bourgogne Wine Board Inter Beaujolais

✝️Hommage au célèbre écrivain et animateur Bernard Pivot décédé ce jour ! 📖Moi qui a le goût pour la lecture, grâce à des enseignants inspirants ainsi que des écrivains et des philosophes apprenants dont il fait parti sans oublié ma participation – y compris vous peut être – à l’école au fameux concours les Dicos d’Or dans notre région Bourgogne-Franche-Comté😊! 📺Durant ces émissions « Apostrophes » et « Bouillon de Culture » où de nos jours aucune émission n’est à sa hauteur, où il a su créer un Agora en direct dès 1975 sur une chaine de service public réunissant, comme un ambassadeur de la langue française, des personnes d’horizons divers créant et faisant vivre des débats via la littérature française. 🔎Rappelez-vous ou connaissez-vous ses expressions et phrases cultes qu’il utilisait fréquemment lors de ses émissions télévisées ? 📚En voici quelques-unes : Quel est le mot que vous préférez ? Quel est le mot que vous détestez ? Etes-vous heureux ? Quel est votre péché capital ? Quel livre emporteriez-vous sur une île déserte ? Quelle est votre définition du bonheur ? Quelle est votre plus grande peur ? Quel est votre juron préféré ? ✍️Nul n’a su mieux que lui pour donner vie aux livres et à la pensée. Il fut un guide spirituel pour tant d’amoureux des mots et des livres. Il faut espérer que son héritage continuera à inspirer et enchanter les générations futures. Que son esprit repose désormais en paix, au sein des livres qu’il nous a tant chéris !

« J’aurais pu dire : vieillir, c’est désolant, c’est insupportable, c’est douloureux, c’est horrible, c’est déprimant, c’est mortel. Mais j’ai préféré « chiant » parce que c’est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste. Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira. » Et bien voilà M.PIVOT C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons votre décès, celui d’une figure emblématique de la culture française. Sa passion pour les livres et son engagement pour la promotion de la littérature laissent une marque indélébile dans le monde des lettres. En tant que présentateur de célèbres émissions telles que « Apostrophes » et « Bouillon de culture », il a ouvert les portes de la littérature à un large public, faisant découvrir et apprécier de nombreux auteurs et œuvres. Son dévouement sans faille à la cause littéraire restera gravé dans nos mémoires. Repose en paix, Bernard Pivot, tu resteras à jamais un agréable passeur de la culture. #culture #savoir #television

📚 Comme un Souvenir d’enfance ✍🏻 Vous souvenez-vous des dictées de Pivot ? Chez moi c’était une institution, un défi, une fierté !
Parce que oui, on y aimait les mots, leur signification, leur étymologie, leur orthographe donc.
Pivot a bercé mon enfance, c’est le prof de littérature que tout le monde aimait avoir. Je ne comprenais pas toujours ce qui se discutait lors de ses émissions, mais nous les regardions en famille. Internet n’existait pas encore, il fallait bien s’occuper me diraient mes enfants 😅 Mais non il ne s’agissait jamais d’une corvée, d’un dépit. 📻 Je l’avais oublié, mais la simple évocation de Bernard Pivot à la radio a réveillé en moi une émotion d’enfance, la joie, l’émerveillement, devant les livres, devant ceux qui savaient en parler et qui me poussaient dans les librairies, les bibliothèques, pour me remplir de ces objets rassurants. 🧬 Bernard Pivot était de ceux qui savaient en parler, qui aimaient en parler, qui m’ont fait aimer la littérature. Il paraît que c’est dans les gènes, en atteste peut-être cette capture de l’émission 111 d’Apostrophes, où l’on aperçoit Bernard Pivot bien sûr, mais également mon grand-père, Eric Losfeld.
Je n’ai pas eu la chance de le connaître, mais on aimait me dire que je lui ressemble beaucoup.
Si vous prenez le temps de visionner cette émission, vous verrez que mon papi était bien entendu du côté des détracteurs de Céline, je reconnais bien là mon besoin de précisions et mes choix tranchés. Ce n’est pas toujours une qualité et j’y travaille, mais c’est bien dans mes gènes et j’en reste fière ! Merci Bernard Pivot, Merci Papi, Merci à tous ceux qui nous donnent tous les jours envie de découvrir des auteurs, de débattre de nos idées, d’avoir des conversations qui ont toujours un intérêt.

Que vient faire Bernard Pivot sur LinkedIn ? Pas de tips en management à donner, pas de tableau excel à partager ? Bernard Pivot est mort aujourd’hui à 89 ans. Pour beaucoup il était Apostrophe, il était celui qui a réussi à mettre des millions de téléspectateurs devant leur petit écran à regarder des gens parler de livres en un long plan séquence, un plan large ; même pas un zoom sur une main (de nos jours tout le monde zoome sur les mains de tout le monde dans les débats). Quelle prouesse à une époque où tout doit aller vite, où tout doit s’évaporer dans une jouissance immédiate. Bernard Pivot c’était l’antithèse des réseaux sociaux, l’opposer d’un monde insipide et qui ne laissera aucune trace dans l’histoire, si ce n’est le souvenir d’une époque qui n’en valait pas forcément la peine. Bernard Pivot c’était la joie des livres, l’amour des écrivains, la passion des mots. Le sentiment incroyable qui nous envahit de grandeur et de connaissance quand on referme un poche. L’apostrophe est aussi cette petite virgule haute, suspendue sur la corde du temps. Bernard Pivot nous enjoignait de lire et de relire, de faire autre chose que de regarder des kilomètres d’images aussitôt vues aussitôt vomies sur les réseaux sociaux ou encore des livres de développement personnel. Un bon Balzac est au-dessus de la mêlée. Dans le monde des start-up on parle souvent du pivot. Quand une idée ne marche pas il faut pivoter. Mais Bernard nous en donnait une autre définition, le vrai pivot c’est le livre, la lecture, prendre le temps de se laisser prendre aux mots et de s’enrichir réellement. Lisons. Lisez. En écoutant bien évidemment quelques notes de Rachmaninov. Soyons suspendus…

Bernard Pivot est mort. En 2021, il donnait ces conseils pour bien vieillir : 1. Ne jamais se plaindre
2. Être de bonne humeur
3. Entretenir la curiosité
4. Ne pas s’isoler
5. Profiter des avantages de la vieillesse 6. Rêver
7. Ajouter quelque chose à sa vie Il aura été mon maître en #curiosité. Merci pour tout et RIP.

Cher Monsieur Bernard Pivot, passeur de mots et de passions Aujourd’hui, avec une profonde tristesse mais également une immense gratitude, je vous rends hommage, vous qui avez marqué les esprits par votre amour inconditionnel des mots et des livres. Vous n’étiez pas seulement un journaliste, un animateur ou un critique littéraire ; vous étiez un véritable artisan de la littérature, un passeur de savoir, qui a su guider des millions de téléspectateurs et de lecteurs à travers les labyrinthes enchantés des livres. Grâce à vous, j’ai découvert des horizons littéraires insoupçonnés. Chaque émission, chaque interview était une porte ouverte sur un nouveau monde. Vous aviez le don de nous faire ressentir l’urgence de lire, l’importance de nourrir notre esprit et notre âme avec des histoires, des analyses, des poésies qui transcendent le quotidien. Votre enthousiasme contagieux pour la littérature a su éveiller en moi, comme en tant d’autres, une curiosité insatiable pour les auteurs, classiques ou contemporains. Vous aviez cette capacité unique de rendre la littérature accessible et vibrante, d’en faire un sujet de conversation populaire, passionnant, essentiel. En votre compagnie, les écrivains devenaient des amis intimes, leurs œuvres des compagnons de vie. Par vos questions toujours pertinentes, vous pouviez pousser un auteur à révéler la quintessence de son travail, tout en nous invitant, nous spectateurs, à plonger tête première dans le monde de l’écrit. Aujourd’hui, je promets de continuer à explorer la littérature avec autant de passion et de curiosité que vous en avez partagé tout au long de votre vie. Les mots sont éternels, et grâce à vous, mon amour pour eux l’est tout autant. Vous ne nous quittez pas vraiment ; vous demeurez à nos côtés, dans chaque page que nous tournons, dans chaque nouveau livre que nous découvrons grâce aux sentiers que vous avez tracés. Merci, Monsieur Pivot, pour tout ce que vous avez offert au monde des lettres. Votre héritage perdurera à travers les générations, inspirant toujours ceux qui croient en la puissance des mots. #rip #bernardpivot

🍀Merci Bernard. Tu m’as appris à aimer lire 🙏 Le voilà qui écrit sur la lenteur😉
« Plus étonnante enfin la 3e raison de ma lenteur. J’y ai pris goût alors que, toute ma vie, je me suis efforcé d’aller et de faire le plus vite possible. J’ai découvert sur le tard du charme à la lenteur. Comme si elle était à la fois un désaveu, une délivrance et même une récompense de la vitesse. Comme si elle se présentait comme un long et délicieux relâchement des muscles après des décennies d’efforts accélérés. Comme si c’était une sagesse d’autant plus exquise qu’insoupçonnée… Prendre mon temps pour petit déjeuner, quel bonheur ! je me souviens des bols de café au lait avalés debout, repoussant les tartines préparées par ma femme ou le pot de yaourt dont elle avait ôté le couvercle. Maintenant, assis, je ne me lève que pour m’emparer des toasts grillées, pour me resservir du jus d’orange ou du café, pour retirer l’œuf coq de la casserole d’eau bouillante. Augmenter le son de la radio. Etaler mes longues jambes sous la table. Rajouter un peu de miel sur le pain beurré. Mâcher la nourriture avec une gourmandise lente, méditative, qui fait l’étonnement de mon estomac malade d’avoir été si longtemps brutalisé. Je continue d’expédier le plus vite possible les biens nommées affaires courantes mais je prends du plaisir à ne pas me presser dans l’accomplissement d’actes agréables auxquels un surcroît d’attention et de perfectionnisme ajoute de l’hédonisme. Ainsi faire la cuisine pour Manon. Ranger ma bibliothèque. Lire la presse (autrefois je me contentais souvent de la lecture des titres). Faire le matin des mouvements de gymnastique. Faire l’amour avec Manon (pas du tout ennemie de la lenteur). Je constate avec amusement que lorsque nous avons l’essentiel de la vie devant nous, nous courons comme si nous avions peur de manquer de temps. Et voilà que, alors que le temps nous est maintenant mesuré, que le restant de son capital s’amenuise de jour en jour et que nous nous retenons de tendre le bras de craindre de toucher notre ligne d’horizon, nous nous laissons aller à goûter, à condition qu’ils ne soient pas subis les plaisirs de la lenteur. Je ne méprise plus les expressions « prendre son temps », « ménager du temps », « donner du temps au temps ». A long terme je n’ai plus beaucoup de temps ;  à court terme j’ai tout mon temps. C’est un paradoxe sur lequel je médite en prenant mon temps » Bernard Pivot, extrait de « …Mais la Vie continue » paru en 2021🌟

La connaissance ne doit pas rester figée dans des institutions. Elle doit vivre et être transmise.
Et ça, Monsieur Pivot l’avait bien compris. Comme la télévision de l’époque. Bernard Pivot est un journaliste et écrivain français, né le 5 mai 1935 à Lyon et mort le 6 mai 2024 à Neuilly-sur-Seine.
Animateur d’émissions culturelles à la télévision, il préside l’académie Goncourt de 2014 à 2019. Il est célèbre pour avoir animé l’émission Apostrophes de 1975 à 1990, puis l’émission Bouillon de culture de 1991 à 2001. À l’heure où nous parlons de mission à tout bout de champ, mission sociétale dans le cadre de la RSE des entreprises, mission personnelle pour un individu,
Bernard pivot s’est fixé tout au long de sa vie, une très belle mission : nous parler des mots, des lettres, des œuvres de littérature, de poésie, de philosophie,
mais avec plaisir, avec gourmandise et légèreté, avec impertinence et curiosité, en nous donnant toujours l’impression de tout comprendre et de tout connaître,
et en nous rendant plus riche d’idées et finalement, de liberté de penser. Je sais que, comme moi, vous avez passé des heures à regarder ses émissions à la télévision. Un temps où l’on réfléchissait à donner, voir et consommer des médias de qualité. C’était un grand pédagogue Monsieur Pivot, bien entendu, surtout quand il parlait des livres, et c’est parce qu’il ne venait pas du sérail et qu’il n’était pas un intellectuel qu’il savait aussi bien transmettre au plus grand nombre. Un jour j’ai appris son histoire de sa bouche lors d’un documentaire télévisé: c’était un jeune homme passionné de sport, je crois qu’il était rugbyman de haut niveau. Je ne me souviens plus exactement du sport, mais il ne vivait que pour la compétition, détestait l’école, Il était un cancre.. et puis un accident survint aux alentours de ses 18 ans…L’hôpital, l’enfermement, des mois immobilisé et le seul recours…. Des livres, des livres, des livres…
C’est de cette épreuve qu’a émergé chez Bernard Pivot l’étincelle de la lecture qu’il nous a si bien transmis. C’était sa mission de vie. Mission ô combien inspirante qui contraste avec nos médias actuels et les propositions faites. Mission de la petite lucarne, pour le plus grand nombre, les masses, les foules, pour éduquer et éveiller.
Peut-être un jour aurons-nous à nouveau un Monsieur Pivot avec un accident de vie qui change tout dans son esprit et qui lui donne le goût de transmettre. Merci Monsieur Pivot. #savoir #livre #culture