L’épreuve de force s’éternise et tourne désormais à la guerre des nerfs. Les discussions entre la Fédération internationale de football (FIFA) et les chaînes de télévision de plusieurs pays européens patinent toujours, à soixante jours de la Coupe du monde féminine de football, prévue du 20 juillet au 20 août, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Du jamais-vu. En l’état, l’accord financier pour la France n’est pas encore trouvé, chacun campant sur ses positions. Selon nos informations, les propositions des chaînes oscillent entre deux millions et quatre millions d’euros, tandis que la FIFA espère encore obtenir entre huit millions et dix millions d’euros.
Au début de mai, son président, Gianni Infantino, jugeait sur Instagram les offres « très décevantes et tout simplement inacceptables », parlant de « gifle à toutes les grandes joueuses et à toutes les femmes du monde », alors qu’un accord a déjà été signé dans 155 pays. L’instance fait valoir que la totalité des droits de diffusion seront reversés au développement du football féminin. La pression est encore montée d’un cran depuis que le dirigeant italo-suisse laisse planer la menace d’une absence de diffusion dans les Big Five (Royaume-Uni, Allemagne, Espagne, Italie et France), même si un consensus est toujours espéré avant le début de juillet au plus tard. Après, il sera trop tard pour les chaînes, qui doivent organiser leur dispositif.
Les diffuseurs potentiels critiquent la « survalorisation » des droits d’une édition 2023 bien moins favorable que la précédente, qui avait eu lieu en France en 2019. Plus tardive dans le calendrier, elle tombe dans une période creuse en matière de publicité. A cela s’ajoute le décalage horaire (huit heures avec l’Australie et dix heures avec la Nouvelle-Zélande), qui gêne les chaînes européennes, les matchs des Bleues ayant lieu à 10 heures ou midi, heure de Paris. Avec des audiences moins importantes, les publicités seront bien moins rémunératrices.
« Conscients du marché »
Les diffuseurs ont reçu le soutien de l’entraîneur des Bleues, Hervé Renard, qui a critiqué, dimanche 14 mai, une FIFA « trop demandeuse au niveau des droits ». Nicolas de Tavernost, le président du directoire du groupe M6, s’est empressé de partager la séquence sur Twitter. « M6 réitère sa volonté de diffuser la Coupe du monde féminine de football à un prix cohérent », a-t-il plaidé. « II y a encore des acteurs du sport qui sont conscients du marché », a ajouté Florent Houzot, directeur des antennes de la chaîne payante BeIN Sports, sur les rangs également, comme TF1, diffuseur historique des Bleus.
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