Amis des mots, vous le savez car il en est souvent question dans le Bonbon sur la langue : le français descend pour l’essentiel du latin, un latin progressivement déformé par les bouches gauloises et les siècles, qui parfois ne ressemble que peu à ce qu’il était à l’origine : mansio a donné maison, tabula a donné table, arbor a donné arbre… en somme, un légionnaire romain du Ier siècle avant J.-C. qui atterrirait en machine à voyager dans le temps avenue Charles-de-Gaulle, à Neuilly, le dimanche 17 septembre 2023 aurait bien du mal à se faire comprendre pour commander ses croissants à la boulangerie.
Pourtant, il y a aussi des mots latins que nous utilisons encore tels quels, et que donc notre légionnaire romain comprendrait. Bon, peut-être qu’il y aurait quand même un petit problème de prononciation, mais en gros, disons. Ce qui m’a donné envie de vous parler de ce sujet, c’est un « sic » que j’ai rencontré dans les pages du Monde cette semaine : « sic », ce petit mot qu’on trouve entre parenthèses, souvent dans une citation, et qui indique que « oui, c’est bien ce qui a été dit, aussi incorrect ou bizarroïde que cela puisse paraître ». Sic est un mot latin, comme on le devine facilement… mais qu’est-ce que ça veut dire, en latin ? Tout simplement : « C’est ainsi ! », c’est comme ça, quoi. Logique !
On parle aussi souvent de formation ad hoc, de commission ad hoc, etc., c’est-à-dire une formation, une commission spécifiques, qui conviennent, « étudiées pour », comme disait Fernand Raynaud : « J’aimerais bien devenir plombier, mais je n’ai pas la formation ad hoc » – attention, ad hoc, pas comme le capitaine (Haddock !) ; la locution latine, c’est ad hoc en deux mots. Et en latin, ad hoc signifie simplement « pour cela ». Bref, une formation ad hoc, c’est une formation faite pour ça !
Ni status… ni statut
Et tenez, quand on maintient le statu quo, là encore on parle latin… Le statu quo, c’est quand on ne change rien… Là, ça vient de la locution latine in statu quo ante, dont le sens est « dans l’état où les choses étaient auparavant ». Ah, et, sans doute à cause du groupe de rock des années 1980, je vois souvent écrit statuS quo : non, en français, on écrit bien statu, pas de S – pas de T non plus à ce statu-là. Et au pluriel : des statu quo, sans T ni S non plus, c’est invariable.
Encore une petite expression latine ? Allez, ipso facto ! En français actuel, elle signifie « automatiquement, par une conséquence obligée », nous dit le Larousse. En latin, elle signifiait juste « par le fait même » (facto, « le fait ») ! Et je profite de l’occasion pour détromper bien du monde : quand on dit quèsaco, manière un peu rigolote de dire “qu’est-ce que c’est ? », cette fois on ne parle pas latin. Eh non, quèsaco, c’est tout simplement « qu’est-ce que c’est »… en provençal !
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