Voir mon actu
Tout le monde le sait. Cherbourg est le berceau des sous-marins français. Une centaine a déjà été construite à la pointe du Cotentin, presque sans discontinuer depuis 1899. À l’instant T, il y a donc toujours un ou des sous-marins « basés » à Cherbourg (Manche).
En ce mois d’octobre 2024, entre la construction et la déconstruction à Naval Group, les unités désarmées en attente, sans oublier le Redoutable, navire-musée à La Cité de la Mer, quel est l’état des lieux ? On fait le point.
1. La construction
C’est à Naval Group que cela se passe. L’industriel français s’attelle depuis la fin des années 90 à constituer la nouvelle flotte de sous-marins nucléaires d’attaque (SNA), remplaçante des six bâtiments de classe Rubis.
Il s’agit du programme Barracuda qui doit fournir à la Marine nationale six SNA de classe Suffren de 99 mètres à l’horizon 2030. Livré en 2020, le Suffren a inauguré la série. Ont suivi le Duguay-Trouin en 2023 et le Tourville qui poursuit actuellement ses essais en mer.
Reste donc, sur place, encore trois sous-marins à différents stades de construction : le De Grasse, le Rubis et le Casabianca. En juillet 2024, selon Naval Group, le programme était bouclé à 85 %.
Autant dire que les nefs cherbourgeoises vont bientôt se vider et laisser la place à un nouveau programme d’ampleur. Après les SNA de classe Suffren, le géant de l’armement va, en effet, enchaîner sur le programme de SNLE (sous-marin nucléaire lanceur d’engins) de 3e génération.
Quatre ont été commandés et vont petit à petit accaparer les chantiers cotentinois. Le nombre de bateaux noirs devrait même augmenter durant cette période avec la construction dans une nouvelle nef d’assemblage des quatre Barracudas à propulsion conventionnelle commandés par les Pays-Bas.
Total : 3 SNA (sous-marins nucléaires d’attaque) de classe Suffren.
2. La déconstruction
Les sous-marins nucléaires français naissent à Cherbourg mais ils viennent également y finir leur vie. En 2016, Naval Group a, en effet, décroché le contrat de déconstruction, d’un montant de 140 millions d’euros, pour cinq SNLE de classe Redoutable.
Sur ce chantier, l’industriel français, pilote et maître d’œuvre du programme, est associé à Veolia et Vinci. Depuis, quatre ont déjà disparu : le Foudroyant, l’Indomptable, le Tonnant et l’Inflexible.
109 sous-marins construits à Cherbourg
Depuis 1899 et le lancement du Morse, on dénombre 109 sous-marins construits à l’arsenal de Cherbourg, principal chantier français.
Le dernier, le Terrible, vient d’entrer dans la forme 5 et va se faire déchiqueter pendant 16 mois. Comme pour ces prédécesseurs, l’objectif sera de recycler 87 % de la masse du navire. Un futur programme devrait prendre la relève. Il concernera les SNA de classe Rubis. Actuellement, trois d’entre eux sont déjà à quai à Cherbourg. Ils ont été retirés du service actif et ont été désarmés (NDLR : Rubis, Casabianca, Saphir).
L’Émeraude est le prochain sur la liste (voir ci-contre), avant les retours programmés de l’Améthyste et de la Perle. L’un d’entre eux pourrait cependant échapper à la découpe. La ville de Toulon, port d’attache des SNA, lorgne sérieusement le Casabianca afin de le transformer en navire-musée. Aux dernières nouvelles, le ministre des Armées Sébastien Lecornu aurait donné son accord pour un retour dans le Var…
Total : 1 SNLE (sous-marin nucléaire lanceur d’engins) et 3 SNA (sous-marins nucléaires d’attaque) de classe Rubis.
3. La transformation
Un seul sous-marin est finalement voué à passer sa vie à Cherbourg : le Redoutable. Le premier de série de la 1re génération de SNLE français est entré en service en 1971. Il a ensuite été désarmé en décembre 1991.
C’est en 1996 que le ministère de la Défense décide d’en faire don à la Communauté urbaine de Cherbourg pour le transformer en navire-musée.
En 2000, il quitte donc le port militaire pour intégrer la darse de l’ancienne gare transatlantique. C’est finalement en avril 2002 après de multiples travaux qu’il sera ouvert au public.
Depuis, plusieurs millions de visiteurs ont pu découvrir l’environnement du plus grand sous-marin visitable au monde. Une prouesse technologique devenue une sorte d’emblème de la ville de Cherbourg et le porte-étendard d’une cité qui voit les sous-marins se croiser au fil des années.
Total : 1 SNLE (sous-marin nucléaire lanceur d’engins).
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.
Cette chronique a été reproduite du mieux possible. Au cas où vous projetez d’apporter des modifications concernant le thème « Web desing » il est possible de contacter notre journaliste responsable. Le but de leakerneis.fr est de trouver sur internet des données sur le sujet de Web desing puis les diffuser en tâchant de répondre au mieux aux interrogations des internautes. Cet article, qui traite du thème « Web desing », vous est spécialement proposé par leakerneis.fr. Il est prévu divers travaux autour du sujet « Web desing » à brève échéance, on vous invite à naviguer sur notre site internet aussi souvent que possible.Vous pouvez lire cet article développant le sujet « Web desing ». Il est fourni par l’équipe leakerneis.fr. Le site leakerneis.fr est fait pour publier plusieurs publications autour de la thématique Web desing publiées sur la toile. L’article original est réédité du mieux possible. Si vous envisagez d’apporter quelques modifications concernant le sujet « Web desing », vous êtes libre de contacter notre équipe. Prochainement, nous présenterons d’autres informations autour du sujet « Web desing ». De ce fait, consultez régulièrement notre blog.