À une semaine des élections législatives 2024, Jean-Luc Mélenchon a fait savoir son « intention de gouverner » en cas de victoire du Nouveau Front Populaire. Un sujet de discorde au sein de l’alliance de gauche.
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L’essentiel
- Les élections législatives . En cas de victoire du Nouveau Front populaire lors du scrutin, le nom du Premier ministre fait débat au sein de l’alliance de gauche.
- Jean-Luc Mélenchon a affirmé qu’il était « bien évidemment prêt » à être nommé à Matignon. « J’ai l’intention de gouverner ce pays », a-t-il déclaré.
- Mais les réticences de plusieurs voix dans son camp se font entendre. Raphaël Glucksmann, Olivier Faure et Fabien Roussel ont indiqué qu’ils ne souhaitaient pas du leader historique de La France insoumise au poste de Premier ministre.
- François Hollande a appelé le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon à « se mettre de côté » dans l’intérêt de l’union des gauches. « Il faut qu’il se taise », a-t-il lancé.
- D’autres noms sont évoqués pour succéder à Gabriel Attal. Le député LFI de la Somme, François Ruffin se « sent capable » de devenir Premier ministre.
- Suivez en direct la campagne des législatives 2024.
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17:21 – Une méthode de désignation du candidat à Matignon en question chez le NFP
Si le Nouveau Front populaire venait à obtenir la majorité des sièges à l’Assemblée nationale à l’issue des élections législatives, l’alliance des partis de gauche devra proposer une ou un potentiel Premier ministre. Mais comment déterminer le ou la candidate ? Pour le PS, cela passe par un vote. Mais la position du parti présidé par Olivier Faure n’est pas partagée par tous. Du côté de LFI, on préconise plutôt que le groupe parlementaire le plus important soit celui qui suggère en priorité un nom pour Matignon. Et les Insoumis disposent du plus grand nombre de candidats sous l’étiquette Nouveau Front populaire, au regard de la répartition des circonscriptions.
17:06 – Fabien Roussel repousse l’idée d’une nomination de Jean-Luc Mélenchon à Matignon
Le secrétaire national du PCF Fabien Roussel s’est exprimé sur l’éventuelle entrée à Matignon de Jean-Luc Mélenchon en cas de victoire de la gauche. « L’idée d’une nomination au poste de Premier ministre de Jean-Luc Mélenchon, qu’il alimente lui-même, n’a jamais fait l’objet d’un accord entre les forces du Front populaire. C’est faux et insupportable », a affirmé le député sortant du Nord.
16:50 – Plusieurs candidats pour Matignon à gauche
Le Nouveau Front populaire, formé dans l’urgence, remet plus tard la question de l’identité du possible Premier ministre issu des rangs de la gauche. Si plusieurs noms circulent et certaines personnalités se sont dites capables d’endosser le rôle de Premier ministre (notamment François Ruffin, le leader du PCF Fabien Roussel, l’insoumise Clémentine Autain, la socialiste Carole Delga, ou encore le chef de file de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon) le groupe ne semble pas pour l’instant vouloir sélectionner de champion au moins avant le 1er tour.
16:33 – Yaël Braun-Pivet espère faire « mentir les sondages »
« On n’est pas largués », a assuré sur BFMTV la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet. « La semaine qui vient va nous permettre de continuer à remonter, à faire mentir les sondages ». À huit jours du premier tour des élections législatives anticipées le 30 juin, le camp présidentiel Ensemble culmine à 19,5%, selon un sondage Ipsos pour France Bleu publié ce samedi. Loin derrière le Rassemblement national (35,5 %).
15:46 – Gabriel Attal loue la « dynamique » électorale de la majorité avant les législatives
Alors que les différents sondages montrent un recul du camp présidentiel en termes de sièges aux législatives, Gabriel Attal a assuré que la majorité sortante est « le bloc qui est le plus en dynamique dans cette campagne. Je rencontre des Français qui ne veulent pas de cette tenaille entre l’extrême droite et l’extrême gauche ». « On part de bas, on était à 14% aux élections européennes, on est à 22% – soit 7 à 8 points de plus », a indiqué le Premier ministre sur RTL.
15:05 – Jordan Bardella promet d’être le Premier ministre de « tous les Français »
Le président du Rassemblement national Jordan Bardella promet d’être le Premier ministre « de tous les Français sans aucune distinction » si le Rassemblement national obtient la majorité absolue aux législatives, dans un entretien accordé au JDD. « Moi, je veux réconcilier les Français et être le Premier ministre de tous les Français, sans aucune distinction », a-t-il affirmé alors que le RN est le grand favori du scrutin. « Une fois devenu chef de la majorité, je serai le Premier ministre de tous, y compris de ceux qui n’auront pas voté pour moi ».
14:27 – « Il faut que Jean-Luc Mélenchon se taise », estime François Hollande
François Hollande continue de lancer des messages à gauche alors qu’il est candidat pour le Nouveau Front populaire aux législatives en Corrèze. « Si j’ai un message à faire passer, c’est que si Jean-Luc Mélenchon veut rendre service au Nouveau Front populaire, il faut qu’il se mette de côté, qu’il se taise », a-t-il déclaré en référence aux nombreux commentaires du leader insoumis qui ne font pas l’unanimité. « Il faut qu’il se pose la question de l’intérêt général. On voit qu’il peut y avoir plus de rejet pour lui que pour Marine Le Pen et Jordan Bardella », a-t-il renchéri alors que le leader insoumis a réitéré son envie de devenir Premier ministre en cas de victoire de la gauche.
13:42 – Emmanuel Macron « sera toujours président » après le 7 juillet
Dans une interview accordée au Parisien, Gabriel Attal assure que « quel que soit le résultat, le président sera toujours président. La seule question, c’est de savoir qui sera Premier ministre, quelle majorité gouvernera ». Marine Le Pen, avait estimé vendredi, lors d’un déplacement dans le Pas-de-Calais, qu’il « ne restera au président que la démission pour sortir potentiellement d’une crise politique », en cas d’important revers à l’issue du second tour.
13:09 – Mathieu Kassovitz se demande si le RN peut « faire un meilleur boulot »
Mathieu Kassovitz s’est interrogé sur la place du RN en France en 2024, sur le plateau de LCI, samedi 22 juin. « Est-ce qu’on est toujours le pays des droits de l’Homme ou est-ce qu’on est autre chose ? Peut-être qu’on est devenu autre chose et il faut accepter cela aussi », a-t-il assuré. » Peut-être qu’ils vont faire un meilleur boulot, peut-être que c’est quelque chose à essayer », a-t-il estimé. « Que ce soit Jordan Bardella, Le Pen ou un autre, je pense qu’à un moment, on va basculer », a prédit l’acteur.
12:36 – Clémentine Autain est favorable à la désignation par les députés du chef du gouvernement
Le choix épineux d’un Premier ministre au Nouveau Front populaire. « L’idée que les députés désignent eux-mêmes la ou le chef de gouvernement est une proposition sensée », a déclaré Clémentine Autain, députée LFI, dans La Tribune. « Il faut s’accorder sur une méthode et qu’elle soit le plus démocratique possible. Je m’y soumettrai », a-t-elle ajouté.
12:02 – Raphaël Glucksmann et François Ruffin ont les faveurs des électeurs pour Matignon
Selon le sondage LegiTrack d’OpinionWay-Vae Solis pour Les Echos, publié samedi, en cas de victoire de la gauche, 44 % des personnes interrogées souhaitent un Premier ministre issu du PS et 25 % issu de LFI. 25 % estiment que la tête de liste PS-Place publique aux élections européennes, Raphaël Glucksmann, serait alors le meilleur Premier ministre. En deuxième position, 15 % choisiraient le député LFI sortant de la Somme et candidat à sa réélection, François Ruffin.
11:23 – Pour la ministre de l’Education nationale, Jean-Luc Mélenchon « n’est ni espéré ni nécessaire »
Jean-Luc Mélenchon ne peut « pas du tout » incarner la gauche, estime la ministre de l’Education nationale, Nicole Belloubet. « Il a dit qu’il ne rejetait pas, mais qu’il n’excluait pas non plus, cela tombe bien, il n’est ni espéré ni nécessaire », a asséné l’ancienne socialiste sur frranceinfo. « Ce n’est pas quelqu’un qui incarne la gauche cohérente et raisonnée à laquelle on peut faire appel », a-t-elle ajouté.
10:50 – Clémentin Autain ne veut pas de Jean-Luc Mélenchon à Matignon
La députée Insoumise Clémentine Autain a assuré dans La Tribune, « faire partie de celles et ceux qui peuvent occuper cette fonction de Premier ministre » et qu’il faut « une candidature capable de fédérer la diversité de notre Front populaire ». Mais le nom de Jean-Luc Mélenchon ne semble pas faire l’unanimité. « Aujourd’hui il n’est pas la personnalité qui peut faire consensus », a-t-elle jugé.
10:19 – LFI au soutien de Jean-Luc Mélenchon
Clémence Guetté, candidate dans le Val-de-Marne LFI, a défendu Jean-Luc Mélenchon, estimant qu’il « serait absurde et irresponsable politiquement » de le mettre de côté si la gauche remportait les législatives. Pour être Premier ministre, il est « le plus préparé d’entre (eux) tous », a-t-elle assuré sur France Inter.
09:45 – Jean-Luc Mélenchon, futur Premier ministre ?
Le Nouveau Front populaire n’a pas encore tranché pour le poste de Premier ministre en cas de victoire aux législatives anticipées. Mais Jean-Luc Mélenchon se positionne pour le poste. « J’ai l’intention de gouverner ce pays », a-t-il déclaré sur France 5, en revenant sur la nécessaire unité à gauche qui impose que ce ne soit « pas le foutoir, pas le bazar, pas l’Assemblée générale permanente, le pia-pia des gauchistes qui passent leur temps à s’engueuler entre eux ».
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En savoir plus
Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale seulement quelques minutes après l’annonce des premières estimations des résultats aux élections européennes le dimanche 9 juin. Une décision « grave, lourde » prise au regard de la victoire écrasante du Rassemblement national au scrutin européen. « Je fais confiance au peuple français pour faire le choix le plus juste pour lui-même et pour les générations futures. J’ai entendu votre message, vos préoccupations, et je ne les laisserai pas sans réponse », a déclaré le président de la République. Par cette décision, et l’appel à l’article 12 de la Constitution de la 5e République, Emmanuel Macron a de facto acté l’organisation d’élections législatives anticipées visant à composer une nouvelle Assemblée nationale.
Les Français sont donc appelés à voter lors de nouvelles élections législatives qui arriveront vite, très vite, puisque la Constitution prévoit de nouvelles élections dans les 20 à 40 jours suivant la dissolution. Emmanuel Macron a déjà arrêté les dates du scrutin : le premier tour des législatives 2024 se tiendra le dimanche 30 juin, suivi du second tour une semaine plus tard, le dimanche 7 juillet 2024. Soit moins de trois semaines après l’annonce du chef de l’Etat. Pourquoi si tôt ? Et bien parce qu’en plus du délai prévu par la Constitution, l’agenda des prochains mois est chargé notamment avec le début des Jeux Olympiques et l’arrivée des vacances scolaires, ce qui limitait les options pour organiser les scrutins.
Dès le lendemain de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale et de l’organisation d’élections législatives, les différents partis sont entrés en campagne, laquelle sera expresse avec à peine trois semaines entre l’annonce et les scrutins. La première étape clé est celle du dépôt des candidatures dont la date limite était fixée au dimanche 16 juin, pour permettre à la campagne officielle de débuter dès le lundi 17 juin et respecter les deux semaines de campagne avant un scrutin.
Pour ces législatives 2024, la gauche a été la première a appeler à une union et même à la formation d’un « nouveau front populaire » dès le 10 juin. Après plusieurs jours de discussions, les quatre forces de gauche ont trouvé un accord pour ne présenter qu’un seul candidat unique dans les 577 circonscriptions au premier tour. Selon cet accord LFI présentera 229 candidats, le PS en aura 175, EELV en aura 92 et le PCF en aura 50.
A droite des alliances ont aussi été annoncées, mais avec des remous. Le président du parti Les Républicains Eric Ciotti a propose une alliance avec le Rassemblement national qui s’est montré enclin à un rapprochement. Mais la majorité des membres LR s’opposent à cet accord et exigent la destitution d’Eric Ciotti. Le parti zemmouriste Reconquête a aussi tenté de se rapprocher du RN via Marion Maréchal, mais le parti lepéniste a refusé toute alliance. Eric Zemmour a annoncé 330 candidatures seulement sur 577 circonscriptions.
Face à ces deux alliances en formation, la majorité présidentielle réagit. Emmanuel Macron a cherché à élargir sa majorité aux forces qu’il considère comme faisant partie de l’arc républicain, notamment la gauche socialiste rétive à l’alliance avec LFI et la droite des Républicains rejetant l’accord avec le RN. Il a surtout fustigé l’extrême gauche et l’extrême droite et dénoncé des alliances « contre-nature ».
Les premiers sondages sur les résultats des élections législatives 2024 ont commencé à être publiés dès le lendemain de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale. Les études donnent pour l’heure l’avantage au Rassemblement national avec plus de 30% des intentions de vote. L’union de la gauche arrive en deuxième position dans les intentions de vote avec un peu plus de 20% et la majorité présidentielle n’est donnée qu’en troisième position sous la barre des 20%. Les mêmes études accordent donc logiquement plus de sièges au RN.
Selon les études des différents instituts, le RN deviendrait le groupe majoritaire avec 220 et 270 sièges (contre 89 actuellement). L’alliance de la gauche formerait la deuxième force avec 150 à 190 sièges (contre 153) et le groupe de la majorité présidentielle perdrait en puissance avec 90 à 130 sièges (contre 249). Les Républicains passeraient à 30 ou 40 sièges (contre 74).
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