En coulisses, les tractations se poursuivent. Si le nom du nouveau Premier ministre sera connu mi-août, sa couleur politique semble émerger. À moins qu’un ex-locataire de Matignon, plutôt socialiste, rafle la mise.
L’essentiel
- Emmanuel Macron affine sa réflexion concernant la composition du futur gouvernement. Une annonce pourrait être faite « autour du 15 août » concernant le nouveau Premier ministre, « sans exclure que ça puisse aller vite », après le Conseil des ministres convoqué le 12 août, confie un proche du président après du Parisien.
- Dans sa quête « d’un homme ou d’une femme, consensuel(le), qui plaise à la gauche comme à la droite », comme indiqué dans Le Monde la semaine dernière, plusieurs noms circulent, notamment positionnés à droite de l’échiquier politique français. Xavier Bertrand, Michel Barnier et Jean-Louis Borloo sont cités. Dans un entretien accordé au Figaro, le premier des trois affirme être « prêt à relever le défi ».
- Dans le même temps, l’ex-Premier ministre sous François Hollande, Bernard Cazeneuve pourrait s’inviter dans la discussion. Il pourrait cocher toutes les cases d’un chef de gouvernement « qui a de la bouteille », et coller avec « l’odeur de cohabitation » souhaité par le président de la République. De plus, le principal intéressé s’est dit « prêt » à l’idée de retrouver l’hôtel de Matignon.
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15:26 – Xavier Bertrand « prêt à relever le défi »
Dans un entretien accordé au Figaro, mardi 6 août 2024, le président LR de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand s’est exprimé pour la première fois concernant son souhait, ou non, d’intégrer Matignon. Il a été très clair : « Je suis prêt à relever le défi. Je suis préparé (…) Mon horizon, désormais, c’est 2025. Si on a un autre agenda en tête à Matignon, on échoue », confie-t-il. S’il venait à être appelé par Emmanuel Macron, malgré les relations « exécrables » entre les deux homme selon les informations du quotidien, l’ex-ministre sous Nicolas Sarkozy assure que « ce sera très compliqué, il faudra du savoir-faire politique ». Il est le troisième candidat « officiellement » déclaré pour Matignon, après Lucie Castets (NFP), et Bernard Cazeneuve qui s’est également dit « prêt » sur LCI, hier soir.
15:08 – Pour Olivier Falorni, « Bernard Cazeneuve est l’homme qu’il faut »
Presque officiellement candidat au poste de Premier ministre, Bernard Cazenevue dispose déjà d’un soutien, celui de l’élu socialiste Olivier Falorni. « Pour moi, Bernard Cazeneuve est l’homme qu’il faut pour gouverner la France et rassembler le pays » indique-t-il sur X (anciennement Twitter). Il poursuit : « Un homme d’État reconnu par la droite. Un homme de gauche reconnu par la gauche », soit une qualité indispensable pour intégrer Matignon, selon les propres mots d’Emmanuel Macron.
14:25 – Bernard Cazeneuve « toujours prêt » pour intégrer Matignon
Lundi 5 août, au soir, l’ex-Premier ministre sous François Hollande s’est dit « prêt » à un gouvernement technique ou d’entente, « prenant en compte les préoccupations de la gauche ». « Je n’ai jamais refusé de mettre de la sagesse, la où il y a de la déraison. S’il faut le faire de façon collective, je serai toujours prêt à cela parce qu’encore une fois, dans cette affaire, je suis totalement désintéressé. Ma seule préoccupation, c’est de faire en sorte que le pays ne bascule pas dans le déclassement, dans l’ingouvernabilité et dans le n’importe quoi », a-t-il déclaré sur LCI.
« Je serai toujours prêt. »
Sur @LCI Bernard Cazeneuve se disait « prêt » à un gouvernement technique ou d’entente « prenant en compte les préoccupations de la gauche. » pic.twitter.com/YTvcLLLVoI
— Darius Rochebin (@DariusRochebin) August 5, 2024
12:50 – Bernard Cazeneuve, la surprise du président ?
Si Emmanuel Macron se voit de plus en plus pressé par la nomination du futur chef du gouvernement, notamment par les oppositions à l’approche de la rentrée de septembre et de l’étude du budget 2025, il pourrait se tourner, et ce serait une petite surprise, vers un homme de gauche pour lui confier Matignon. Pas de La France insoumise, une ligne rouge que le chef de l’Etat ne souhaite pas franchir, mais plutôt du côté d’un ex-socialiste, ayant quitté le PS en 2023, en désaccord avec l’alliance entre le Parti socialiste et LFI.
En effet, ces derniers jours, le nom de l’ex-Premier ministre de François Hollande, Bernard Cazeneuve est cité. Il reste toutefois bien moins médiatisé et beaucoup plus discret sur ses nouvelles aspirations politiques que Xavier Bertrand, entre autres. Pour autant, selon les informations du Parisien, Bernard Cazeneuve a récemment échangé avec le chef de l’Etat « qu’il avait déjà vu en toute discrétion à l’Elysée au printemps (bien avant la dissolution). Un profil qui pourrait tout à fait satisfaire la dimension consensuelle recherchée par Emmanuel Macron pour remplacer Gabriel Attal, et tisser de nouveaux liens avec l’aile gauche de la macronie. Depuis le 1er février 2023, Bernard Cazeneuve est à la tête de son propre mouvement baptisé « La Convention ». Une manière pour lui de « rompre avec l’outrance » de l’ex-Nupes.
11:35 – Xavier Bertrand, le favori pour Matignon ?
Le président LR de la région Hauts-de-France apparaît désormais comme l’un des favoris pour entrer à Matignon. Il pourrait être l’élément « consensuel » recherché par le chef de l’Etat. « C’est un grand républicain parmi les Républicains et un grand président de région » déclarait à ce sujet Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d’État démissionnaire chargée de la Ville. « C’est un homme politique avec une très grande compétence », il pourrait « servir grandement la France ». « J’ai mes amitiés, mais je ne suis pas le président de la République » abondait de son côté le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin.
Xavier Bertrand présente également l’avantage d’avoir « de la bouteille » comme exigé par le président de la République. Jeudi 1er août, un ministre indiquait à Politico que la nomination de Xavier Bertrand à Matignon permettrait aussi de mettre « la pression sur Wauquiez » ou du moins, forcerait le chef de file des LR à l’Assemblée nationale à « venir discuter, vraiment » avec le bloc central. Des échanges existeraient même entre l’Elysée et le futur ex-président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, au sujet d’une entrée au gouvernement de ce dernier, au sein d’un exécutif d’alliance entre La Droite républicaine et Ensemble. De quoi faire enfler la rumeur d’une coalition entre Ensemble et Les Républicains (hors Ciotti).
10:40 – Michel Barnier et Jean-Louis Borloo cités
Pour occuper la fonction de Premier ministre, le nom de Michel Barnier, négociateur en chef de l’Union européenne chargé de la préparation des relations futures avec le Royaume-Uni et ancien ministre de Nicolas Sarkozy est cité. Une information confirmée par France Info le lundi 5 août, déjà apparue dans les colonnes de Politico, le mercredi 31 juillet. Le média évoquait alors qu’un profil « retiré de la vie politique », « en tout cas plus proche de la fin que du début » de sa carrière tiendrait la corde pour Matignon. Un ministre leur glissait alors le nom de Michel Barnier, mais n’écartait pas non plus la piste Jean-Louis Borloo, notamment ministre de l’Economie dans le gouvernement Fillon ll, sous Nicolas Sarkozy.
09:46 – Emmanuel Macron veut « quelqu’un qui a de la bouteille »
Qui sera le mouton à cinq pattes ? Le nom du nouveau Premier ministre devrait être dévoilé dans les prochains jours, « autour du 15 août » indiquait, hier, un proche du président au Parisien. Mais le nouveau locataire de Matignon devra présenter de nombreux atouts pour séduire Emmanuel Macron.
D’abord, le chef de l’Etat souhaite « quelqu’un qui a de la bouteille », glisse un ministre à France Info. Il devra ensuite réussir à trouver des coalitions pour faire passer des textes dans une chambre basse du Parlement divisée en trois blocs distincts. Pas simple, donc, voilà aussi pourquoi, sa nomination prend autant de temps. Au grand dam de la gauche qui soutient corps et âme la candidature de la haute fonctionnaire de 37 ans, Lucie Castets (NFP), malgré le refus du président de la République à son sujet.
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Dans quel délai le nouveau gouvernement sera-t-il nommé ?
Emmanuel Macron a réclamé une « trêve politique » le temps des Jeux olympiques, alors que le gouvernement de Gabriel Attal a démissionné le 16 juillet. Le président de la République a estimé qu’aucun nouveau gouvernement ne serait nommé avant la « mi-août », préférant la « stabilité » le temps de JO de Paris 2024.
Compte-tenu de la composition de l’Assemblée nationale, le président de la République s’est fixé pour mission de trouver un Premier ministre capable de rassembler l’adhésion d’au moins 289 députés, pour assurer une stabilité. Il en va de même des ministres que ce dernier devra ensuite proposer. Le cas contraire, le nouveau gouvernement serait exposé dans son ensemble à une motion de censure qui, si elle était votée par plus de la moitié des élus, entrainerait le renversement de l’équipe ministérielle. Il faudrait donc tout recommencer.
Le problème, c’est qu’Emmanuel Macron va devoir ménager toutes les sensibilités, de gauche évidemment, du centre naturellement, mais aussi de droite. Si le NFP est arrivé en tête, le chef de l’État a déjà exclu de gouverner avec les députés LFI. Exit donc cette soixantaine d’élus, qui pourrait être compensée par la soixantaine de LR qui devraient à nouveau intégrer le palais Bourbon. Trouver des personnalités qui conviennent aux écologistes, socialistes, communistes, macronistes et républicains ne sera pas chose aisée. Sans parler des points programmatiques sur lesquels tout le monde devra se mettre d’accord. Les négociations s’annoncent encore longues et complexes. Autant dire que Gabriel Attal devrait faire du rab…
Alors, si le nom du remplaçant de Gabriel Attal commençait à prendre des allures de secret de polichinelle, le président de la République pourrait accélérer sur ce dossier. Selon les informations du Parisien, Emmanuel Macron pourrait désigner le nom du nouveau locataire de Matignon entre la fin des JO, le 11 août et le 15 août. Une seconde source indique au quotidien que ce sera « autour du 15 août », « sans exclure que ça puisse aller plus vite ». Pourquoi pas juste après le Conseil des ministres du 12 août prochain ?
Quel pourrait être le profil du futur Premier ministre ?
Emmanuel Macron profite d’une pause estivale depuis le fort de Brégançon pour donner de nouveaux indices au sujet du profil du nouveau Premier ministre. Des éléments clairs se dégagent désormais, pour celui ou celle, qui prendra la suite de Gabriel Attal. Le chef du gouvernement devra être « un homme ou une femme, consensuel(le), qui plaise à la gauche comme à la droite », peut-on lire dans les colonnes du Monde. Selon l’Elysée, cette personnalité devra également dégager « un parfum de cohabitation ». Voilà là, un indice important sur la composition du nouveau gouvernement et sur sa couleur politique. Notamment après le refus d’Emmanuel Macron de voir à Matignon la candidate du NFP, Lucie Castets. Le journal Le Monde révèle également que la posture de « l’omniprésent », adoptée par Emmanuel Macron pourrait désormais se transformer en « attitude miterrandienne ».
Mercredi 31 juillet, nos confrères de Politico indiquaient également qu’une autre option pourrait retenir l’attention d’Emmanuel Macron, même si la cote de Xavier Bertrand semble plus haute que jamais dans la course à Matignon. Un ministre leur confie qu’un profil « retiré de la vie politique », « en tout cas plus proche de la fin que du début » de sa carrière pourrait tenir la corde. Il cite notamment les anciens ministres issus de la droite républicaine : Michel Barnier ou Jean-Louis Borloo.
Le président LR de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand, lui, est même soutenu par plusieurs personnalité du centre et de la droite. « C’est un grand républicain parmi les Républicains et un grand président de région » déclarait à ce sujet Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d’État démissionnaire chargée de la Ville, le 30 juillet dernier. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire Gérald Darmanin parlait lui « d’un un homme politique avec une très grande compétence », il pourrait « servir grandement la France », un jour plus tôt. Concernant le principal intéressé, il n’existe pas de contact direct avec le président de la République. Bertrand et Macron échangent, certes, mais par « des émissaires » selon les informations du Parisien. Un stratège de l’Élysée confie au quotidien que le nouveau Premier ministre devra être une personnalité « chargée d’aller dans le mur ». Autrement dit, des désaccords précédents avec le président pourraient ne pas être rédhibitoires, voire devenir un avantage concernant la ténacité du potentiel nommé. Un coup de pouce pour la candidature de Xavier Bertrand, en net désaccord avec la politique menée par Emmanuel Macron ces dernières années. Selon l’Elysée, cette personnalité devra également dégager « un parfum de cohabitation » comme indiqué la semaine passée. Nouveau bon point pour le LR.
Le président de la République consulte au moins sur un deuxième nom pour le poste de Premier ministre, il s’agit de Bernard Cazeneuve. L’ex-locataire de Matignon sous François Hollande reste toutefois beaucoup moins médiatisé que Xavier Bertrand, et beaucoup plus discrets sur ses nouvelles aspirations politiques. Pour autant, selon les informations du Parisien, ce dernier a récemment échangé avec le chef de l’Etat « qu’il avait déjà vu en toute discrétion à l’Elysée au printemps (bien avant la dissolution). Un profil qui pourrait tout à fait satisfaire la dimension consensuelle recherchée par Emmanuel Macron pour remplacer Gabriel Attal.
Dimanche 4 août, la ministre démissionnaire chargée de l’Égalité entre les hommes et les femmes, Aurore Bergé a également évoqué trois noms issus des Républicains pour occuper le poste de Premier ministre en lieu et place de Gabriel Attal. Sans surprise, Xavier Bertrand, le président de la région Hauts-de-France. Puis Michel Barnier, ancien ministre dont nous vous parlions dans cet article le 31 juillet dernier dans le cadre d’un éventuel Premier ministre technique. Enfin, le nom de Gérard Larcher, actuel président du Sénat a aussi été cité par Aurore Bergé pour intégrer Matignon. Les trois « ont une expérience solide de gouvernement, du Parlement, et du compromis », estime la ministre macroniste, issue de la droite.
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