Les calculateurs ont envahi les voitures. On peut en compter jusqu’à une centaine par véhicule. Et l’on ne sait plus où installer les boîtiers. Sous le capot, bien sûr, mais aussi à l’intérieur des portières ou du coffre et jusque dans le plafond. Pour les constructeurs, l’heure est à en limiter le nombre. Pas seulement pour gagner de l’espace et du poids, mais aussi parce que l’intégration de calculateurs moins nombreux et plus puissants est indispensable pour aborder une nouvelle ère. Celle qui va faire de l’automobile un smartphone sur roues, ce qui impose de simplifier son architecture logicielle.
L’avenir n’est pas seulement aux véhicules électriques. La voiture des années 2030 devra aussi évoluer en permanence, grâce aux mises à jour effectuées à distance. Pour modifier la puissance du moteur ou le réglage des suspensions, installer de nouvelles aides à la conduite, voire prévenir la survenue de pannes. Sans oublier la possibilité de souscrire une assurance, dont le montant sera directement lié au style de conduite, ou d’automatiser le paiement aux bornes de recharge. Autant d’interventions auxquelles il sera possible de procéder sans modifier les éléments physiques du véhicule.
Début mai, Renault a annoncé la mise au point, d’ici à 2026, d’une architecture dite SDV pour Software Defined Vehicle, autrement dit un véhicule conçu autour de son infrastructure informatique. « Nous ferons aussi bien que Tesla », promettent les responsables de ce projet. La firme américaine a été la première à se doter d’un superlogiciel permettant, entre autres, de visionner des séries sur Netflix ou de s’adonner à des jeux vidéo lorsque la voiture est immobilisée à une borne de recharge, mais aussi d’avancer à petits pas, grâce aux mises à jour faites à distance, vers une conduite toujours plus autonome.
Enjeu central de la valeur de revente
Au lieu de devoir gérer un contrôleur électronique pour chaque fonction − avec la difficulté de les faire dialoguer entre eux −, les futures Renault seront équipées de deux processeurs haute performance (l’un pour l’infodivertissement, l’autre pour le fonctionnement du véhicule) et de trois ou quatre calculateurs annexes.
« Nous allons pouvoir réduire les coûts et faire passer de deux ans à trois ou six mois le temps de développement des nouvelles applications », estime Thierry Cammal, qui dirige la Software Factory de la marque, forte de quelque 2 800 ingénieurs sur le projet SDV en France, Espagne, Roumanie, Inde, Corée du Sud et au Brésil. S’en remettre à une architecture centralisée présente aussi l’intérêt de pouvoir utiliser des puces électroniques de dernière génération, plus évoluées, qui équipent les smartphones et sont moins sensibles aux phénomènes de pénurie. En 2026, le premier véhicule chargé de tester l’infrastructure SDV sera un petit utilitaire.
Il vous reste 58.07% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Cette chronique a été reproduite du mieux possible. Au cas où vous projetez d’apporter des modifications concernant le thème « Web desing » il est possible de contacter notre journaliste responsable. Le but de leakerneis.fr est de trouver sur internet des données sur le sujet de Web desing puis les diffuser en tâchant de répondre au mieux aux interrogations des internautes. Cet article, qui traite du thème « Web desing », vous est spécialement proposé par leakerneis.fr. Il est prévu divers travaux autour du sujet « Web desing » à brève échéance, on vous invite à naviguer sur notre site internet aussi souvent que possible.Vous pouvez lire cet article développant le sujet « Web desing ». Il est fourni par l’équipe leakerneis.fr. Le site leakerneis.fr est fait pour publier plusieurs publications autour de la thématique Web desing publiées sur la toile. L’article original est réédité du mieux possible. Si vous envisagez d’apporter quelques modifications concernant le sujet « Web desing », vous êtes libre de contacter notre équipe. Prochainement, nous présenterons d’autres informations autour du sujet « Web desing ». De ce fait, consultez régulièrement notre blog.