La campagne pour le premier tour des élections législatives 2024 s’est terminée ce vendredi à minuit. Donné en tête dans les résultats des derniers sondages, le Rassemblement national pourrait obtenir une majorité de sièges à l’Assemblée nationale.
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L’essentiel
- Les résultats du 1er tour des élections législatives 2024, ce dimanche 30 juin, devraient se partager entre trois blocs principaux : la gauche, réunie sous la bannière du Nouveau Front populaire, les partis du centre soutenant Emmanuel Macron et l’extrême droite composée de candidats Rassemblement national et d’alliés LR.
- Les dernières tendances dans les sondages sont explosives : un sondage Toluna Harris pour M6 et Challenges paru vendredi, dernier jour d’estimations, donne pour la première fois une majorité absolue au RN et ses alliés avec 37% au premier tour puis 240 à 295 si-ges, soit potentiellement assez pour obtenir la majorité absolue. Plus tôt dans la semaine, une autre projection passait même la barre des 300 sièges, même si d’autre sondages sont moins catégoriques.
- L’élément crucial qui déterminera le résultat de ces élections législatives est le report de voix au 2e tour. Et pour ce scrutin, les intentions de faire « barrage à l’extrême droite » ont fondu. Selon le sondage Ipsos pour Le Monde du 27 juin, si 87% des électeurs de gauche comptent faire barrage au RN, ils ne sont que 43% chez les électeurs de LR et 62% chez les électeurs d’Emmanuel Macron. Une autre enquête, celle d’Odoxa datée du 25 juin pour Public Sénat indique quant à elle que « la part de Français qui envisagent de voter pour ‘faire barrage au RN’ (41%) est moins importante que la part de ceux qui envisagent de ‘faire barrage’ au Nouveau Front populaire (47%) ou à la majorité présidentielle (44%).
Quels résultats pour les élections législatives 2024 ?
Les résultats des élections législatives 2024 seront en réalité des résultats de 577 circonscriptions, avec des candidats différents dans chacune d’elles. Ce qui signifie qu’il y a en réalité 577 scrutins, avec parfois des députés sortants ou des figures connues de la population. Il est donc très délicat et difficile d’effectuer des sondages nationaux pour rendre compte d’une élection plus locale qu’on le croit. Mais des tendances globales se dégagent sur les intentions de vote du premier tour.
Selon les derniers sondages sur les législatives, les premières tendances sont claires : le Rassemblement national et ses alliés sont donnés à l’échelle nationale aux alentours des 30-35% des intentions de vote, le Nouveau Front populaire autour de 26-30%, la majorité présidentielle entre 17 et 20%, Les Républicains autonomes autour des 7%. Viennent ensuite les listes bien plus marginales : les listes divers gauche autour de 4% et Reconquête autour de 3% notamment.
Quel résultat en nombre de sièges à l’issue des législatives 2024 ?
Des projections en nombre de sièges sont également effectuées par les sondeurs, anticipant déjà les résultats du 2e tour de ces législatives 2024. Tous considèrent qu’il est probable que le Rassemblement national remporte plus de sièges que ses concurrents, mais qu’il ne soit pas en capacité d’obtenir une majorité absolue, nécessaire s’il veut gouverner sans alliance. Voici la dernière projection en date, qui donne des estimations sur le nombre de députés élus par groupe politique. Il faut 289 sièges pour obtenir une majorité absolue.
00:12 – La sûreté du choix des électeurs encore en hausse
Les électeurs se sont de plus en plus décidés au fur et à mesure que la campagne avançait, peut-être en raison des deux débats télévisés organisés à seulement deux jours d’intervalle cette semaine. D’après le sondage IFOP-Fiducial pour LCI, Le Figaro et Sud Radio, publié le jeudi 27 juin, ils étaient 82% a avoir définitivement arrêté leur choix sur un parti, pour ce premier tour. Parmi ces électeurs, 84% des électeurs potentiels du NFP avaient déclaré être sûrs de leur choix, ils étaient 87% à être sûrs de soutenir un candidat du RN, 81% pour le groupe Ensemble, 77% pour Reconquête. Toutefois, seulement 65% des sympathisants de droite déclaraient avoir définitivement arrêté leur choix sur un candidat républicain.
29/06/24 – 23:17 – Intentions de vote et répartition des sièges à l’Assemblée
À J-3 avant le premier tour, les différents sondages donnaient le Rassemblement national et ses alliés à 36% des intentions de votes, les plaçant largement en tête devant le Nouveau Front populaire, autour de 29%, et la coalition présidentielle, plus ou moins 21%. Dans l’hémicycle cela donnait RN tantôt autour des 260 sièges, tantôt à plus de 289 et donc obtenant une majorité absolue. Le NFP avait entre 160 et 210 sièges dans le scénario le plus favorable et la majorité présidentielle se retrouvait avec une moyenne de 100 sièges.
29/06/24 – 22:07 – Une participation exceptionnelle attendue dans les bureaux de vote demain
Martelé par certains politiques comme étant l’une des élections « les plus importante de la Ve République », il semblerait que le message soit passé auprès des Français. Avec plus de 2 millions de procurations enregistrées depuis l’annonce des législatives, et les sondages de la semaine qui prévoyaient tous une participation au premier tour entre 62 et 66%, il y aura peut-être de la queue pour rentrer dans l’isoloir.
29/06/24 – 21:19 – Qui pour succéder à Gabriel Attal ?
Selon une partie des Français, le poste de Premier ministre pourrait bien se jouer entre 3 personnes : Jordan Bardella, Edouard Philippe et Marine Le Pen. Selon un sondage Ipsos publié le 27 juin 2024 pour Le Monde, le Cevipof, la Fondation Jean Jaurès, l’Institut Montaigne, Radio France et France Télévisions, l’arrivée du vice-président du RN à Matignon était vue comme une bonne chose à 36%. En seconde position se trouvait l’actuel maire du Havre dont le retour à la tête du Gouvernement était vu comme une bonne chose à 32%, venait ensuite Marine Le Pen et ses 30%. Gabriel Attal lui, faisait figure de 4e, son maintien au poste de Premier ministre était vu comme une bonne chose à 29%.
À noter que pour l’ensemble de ces personnalités, la part de refus est plus importante, puisque pour Jordan Bardella et Marine Le Pen, leur arrivée à Matignon était vue à plus de 50% comme une mauvaise chose, tandis que pour Edouard Philippe et Gabriel Attal, ce pourcentage défavorable descendait aux alentours de 40%.
29/06/24 – 20:43 – Les électeurs séduits par le Nouveau Front populaire
Malgré les nombreuses polémiques autour du Nouveau Front populaire, les sympathisants de gauche semblent majoritairement approuver l’alliance entre les partis de gauche. Selon un sondage Ipsos pour Le Parisien et Radio France, publié le 22 juin 2024, ils sont 86% parmi les électeurs de gauche à adhérer à cette nouvelle formule défendue comme n’étant pas une « nouvelle Nupes ».
29/06/24 – 20:40 – Un choix déjà définitif pour 77% des Français
Alors que les bureaux de vote, pour la grande majorité des Français, n’ont pas encore ouvert, la plupart a déjà choisi quel bulletin mettre dans l’urne, selon une enquête Ipsos qui indique qu’à la question de savoir si le choix du candidat choisit chez les Français qui sont certains d’aller voter et définitif, le résultat est sans appel. Pour 77% des sondés, ce choix ne changera pas avant le premier tour, contre 23% qui estiment que celui-ci peut encore évoluer.
Dans le détail, les électeurs ayant porté leur choix sur un candidat du Rassemblement national au premier tour sont 88% à assurer que leur choix est définitif. Ils sont 84% à penser la même chose pour ceux qui se sont tournés vers un candidat du Nouveau Front populaire. À l’inverse, la tendance semble beaucoup plus mitigée pour les Français qui se tournent vers un candidat Les Républicains et Divers droit au premier tour. 44% estiment en effet que leur choix n’est pas définitif, contre 56% qui assurent le contraire.
29/06/24 – 20:18 – La participation en outre mer et à l’étranger confirme les prédictions
La participation aux élections législatives anticipées est en forte hausse. Le vote des Français de l’étranger et la mobilisation des électeurs d’outre mer sont venus confirmer ce que prédisaient les sondages parus avant la trêve électorale. Tandis que le taux de participation était en hausse dans les territoires d’outre mer à la mi-journée, le nombre de vote en ligne des Français de l’étranger a atteint le nombre record de 410 000 contre seulement 250 000 en 2022.
29/06/24 – 17:25 – Un coup de poker raté pour Emmanuel Macron !
Selon une enquête Ifop-Fiducial pour LCI, Le Figaro et Sud Radio parue avant la trêve électorale, les Français seraient 46% à voter pour « sanctionner la politique du président de la République et du Gouvernement », 38% ne voteront pas pour les sanctionner et seulement 16% vont voter pour soutenir la politique de la majorité présidentielle. Une tendance qui pouvait déjà s’observer lors du scrutin des élections européennes 2024 et qui risque de se poursuivre au second tour des élections législatives.
29/06/24 – 16:38 – Entre 160 et 200 triangulaires, contre 8 en 2022
À l’issus des votes de demain, le nombre de triangulaires au second tour pourrait explosé. Pour qu’un candidat ait le droit de se présenter au second tour, il doit avoir obtenu au premier tour un nombre de voix au moins égal à 12,5 % du nombre des électeurs inscrits. Un seuil qui, cette année, semble plus facilement accessible pour les partis du fait de la potentielle forte participation que prévoient les sondages publiés avant la période de trêve électorale et du nombre réduit de candidatures par circonscriptions lié à la précipitation de ces élections et qui permettent une plus faible dispersion des voix.
Selon l’étude Odoxa-Mascaret, parue vendredi, entre 160 et 200 circonscriptions pourraient être concernées, avant d’éventuels désistements du candidat arrivé en troisième position pour « faire barrage », contre seulement 8 en 2022.
29/06/24 – 16:03 – Législatives 2024 : combien de députés pourraient être élus dès le premier tour ?
Le code électoral prévoit que des candidats peuvent être élus dès le premier tour des élections législatives, à condition d’avoir obtenu plus de 50 % des suffrages exprimés et de franchir le seuil légal de 25 % du nombre des inscrits. La potentielle forte hausse de la participation – attestée dans les sondages, par le nombre record de procurations et à travers les vote en ligne des Français de l’étranger – rend plus simple le franchissement du seuil de 25 % des inscrits.
Par ailleurs, dans les départements où les partis bénéficient d’une implantation très forte, le scénario d’une élection au premier tour est possible, notamment pour certain candidats sortants du Rassemblement national tels que Marine Le Pen (Pas-de-Calais), Sébastien Chenu (Nord), Laurence Robert-Dehault (Haute-Marne), Thierry Frappé (Pas-de-Calais), Bruno Bilde (Pas-de-Calais), Yaël Menache (Somme).
Dans leurs bastions en zone urbaine, les candidats du Nouveau Front populaire (NFP) peuvent également espérer des victoires dès le premier tour. À commencer par les douze circonscriptions où la Nupes avait dépassé 50 % des suffrages en 2022, notamment à Paris et dans la petite couronne parisienne. Parmi eux, seuls quatre avaient atteint les 25 % d’inscrits à cause de l’abstention.
29/06/24 – 15:28 – Le RN pourrait progresser de 17 points
Après un nombre record de députés élus à l’Assemblée nationale à l’issue des élections législatives de 2022, le Rassemblement national s’apprête, selon les dernières estimations publiées avant la trêve électorale, être plébiscité dans les urnes. Son score s’annonce d’ores et déjà très élevé, à plus de 35% des suffrages. Le parti d’extrême droite de Jordan Bardella pourrait ainsi voir son score de 2022 augmenter de près de 17 points.
Le Nouveau Front populaire, l’union des différents partis de gauche pour le scrutin, se prépare lui aussi à connaître une hausse de plus de deux points par rapport à la précédente élection de 2022 lorsque la Nupes avait récolté 23,1% des voix.
29/06/24 – 15:04 – Les premières estimations attendues dimanche à 20 heures
Alors que la trêve électorale a débuté ce vendredi à minuit jusqu’à dimanche 20 heures, les premières estimations du scrutin, elles, ne seront connues qu’à partir de 20 heures, une fois que les derniers bureaux de vote auront fermé leurs portes comme le prévoit la loi. Si une grande majorité des bureaux ferment à partir à 18 heures, dans certaines villes, les électeurs ont jusqu’à 19 heures pour se rendre aux urnes. Dans les grandes villes, comme à Paris, Lyon, Lille ou encore Marseille, les Français ont même jusqu’à 20 heures pour aller glisser leur bulletin de vote dans l’urne. « Aucun résultat, partiel ou définitif, ne peut être communiqué au public par la voie de la presse ou par tout moyen de communication au public par voie électronique, en métropole, avant la fermeture du dernier bureau de vote », indique le site vie-public.fr.
Une règle qui ne peut être transgressée sous aucun prétexte en France, mais que ne sont pas obligés de respecter les médias étrangers. Par conséquent, plusieurs médias, notamment belges, peuvent publier quelques minutes avant les premières estimations, des résultats partiels de l’élection en cours grâce à des sondages réalisés à la sortie des urnes.
29/06/24 – 14:33 – Qui sont les candidats de la majorité qui risquent de perdre leur siège de député ?
Surfant sur la dynamique des élections européennes, le Rassemblement national et maintenant l’union de la gauche, ont le vent en poupe pour ces élections législatives anticipées. Le parti de la majorité présidentielle, lui, est relayé à la troisième place selon les dernières estimations publiées avant la trêve électorale. Ainsi, plusieurs figures de la majorité pourraient bien se voir sanctionner dans les urnes dès le premier tour du scrutin. C’est le cas de plusieurs ministres comme Frédéric Valletoux, Franck Riester, Thomas Cazenave, Marie Guevenoux ou Marc Fresnaux,qui doivent faire face à une montée du parti de Jordan Bardella dans leurs circonscriptions respectives. L’ancienne Première ministre Élisabeth Borne, elle aussi se retrouve en difficulté dans la 6e circonscription du Calvados. Sa circonscription a en effet vu le Rassemblement national arriver en tête du scrutin européen avec 40% des suffrages.
Plusieurs ténors de la majorité sont aussi menacés dans leur fief par l’union de la gauche, le Nouveau Front populaire (NFP). C’est le cas de l’ancien ministre des Transports Clément Beaune, qui, bien qu’élu député en 2022 avec 658 voix d’avance (50,73% des voix), risque de se voir mis en difficulté face au bloc de la gauche qui a obtenu 57% des suffrages à l’élection européenne du 9 juin dernier. Une situation similaire à laquelle doit faire face le ministre Stanislas Guerini (3e circonscription de Paris), qui, réélu d’une courte tête en 2022, est opposé à une gauche qui a repris des couleurs.
29/06/24 – 14:00 – 56% des Français expriment un sentiment négatif à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale
L’annonce avait fait l’effet d’une bombe. Au soir du résultat des élections européennes, Emmanuel Macron a pris le monde politique et les Français de court en annonçant, lors d’une prise de parole à la télévision, la dissolution de l’Assemblée nationale. Une annonce qui a suscité une incompréhension chez 26% des Français, selon une enquête réalisée par l’institut de sondage Ipsos. Si l’incertitude politique qui règne après l’annonce choc du chef de l’État a généré de la peur pour 21% des Français, 56% des sondés expriment un sentiment négatif après cet acte politique d’Emmanuel Macron.
Par ailleurs, la décision de dissoudre l’Assemblée nationale emporte un sentiment mitigé chez les électeurs. En effet, 50% se disent favorables à cette décision, et 50% opposés. Un avis qui diverge toutefois nettement en fonction de la proximité politique. Dans le détail, 37% des sympathisants du Rassemblement national se disent tout à fait favorables à la décision d’Emmanuel Macron, contre 43% plutôt opposés à ce choix chez les électeurs de la majorité présidentielle. Chez les sympathisants de La France insoumise, là encore les résultats sont mitigés. 31% des électeurs se disent plutôt opposé à la dissolution et 31% assez favorables.
29/06/24 – 12:42 – La côte de popularité de Macron en chute
Selon un sondage Toluna-Harris interactive-LCI publié avant la fin de la campagne, vendredi, le chef de l’État, Emmanuel Macron, perd six points de popularité en un mois (36%), tandis que le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, devient la personnalité en qui les Français ont le plus confiance (40%).
Les sondeurs ont beaucoup de mal à affiner leur modèle de projections pour le 2e tour du fait du caractère local des 577 scrutins. Mais un autre paramètre vient compliquer la tâche des instituts pour tenter d’estimer les résultats du 2e tour des législatives : si la participation est forte – elle est estimée à plus de 60% -, ces élections seront marquées par l’organisation de nombreuses triangulaires, sans doute plus d’une centaine. Cela arrive lorsque trois candidats obtiennent au moins 12,5% des voix des électeurs inscrits au 1er tour. Or plus les gens votent, plus le seuil de qualification baisse.
En cas de nombreuses triangulaires, les résultats du 2e tour des législatives deviennent de plus en plus incertains. C’est mécaniquement l’extrême droite qui est la plus avantagée, du fait de l’éparpillement des voix entre les deux autres candidats. En cas de désistement d’un concurrent « pour faire barrage » à l’extrême droite, en revanche, celle-ci est souvent perdante. Que feront les candidats engagés dans des triangulaires ? Quels seront les reports de voix ? Ces problématique sont très importantes pour comprendre les résultats des législatives.
Les projections effectuées par les sondeurs sont encore très globalisantes, avec des estimations qui ne donnent pas le poids politiques de chaque parti politique au sein des trois grandes coalitions (Nouveau Front Populaire, Ensemble – Majorité présidentielle et Alliance LR-RN). Pour prendre vraiment la mesure des résultats vraisemblables au 2e tour de ces législatives 2024, il faut entrer dans un niveau d’estimations par circonscription.
En s’appuyant sur la sociologie électorale locale, il est possible de lister des circonscriptions considérées comme « imperdables », d’autres avec des configurations locales faisant émerger des favoris et des circonscriptions indécises entre 2 blocs ou 3 blocs. C’est ce travail que propose notamment le site Swing Circos, qui propose même de générer le nombre de sièges obtenus par parti en fonction de plusieurs scénarios : des hypothèses favorables à la gauche, au centre ou au RN ; un scénario qui s’appuie sur un barrage systématique à l’extrême droite avec désistement du 3e en cas de triangulaire. Voici une projection par parti politique. Les blocs identifiés par les sondeurs sont ici nettement plus détaillés, avec des rapports de force identifiables au sein de chaque alliance :
Dans le cas d’un scénario dit équilibré, c’est-à-dire avec un modèle qui « répartit les sièges de députés de manière équilibré entre les blocs politiques en cas de configuration indécise dans une circonscription donnée », les résultats de 2e tour des législatives 2024 donneraient ces estimations :
Si l’élection est avant tout nationale, les résultats des législatives devront aussi s’apprécier à l’échelle locale, chaque député étant élu dans une circonscription. Au-delà des résultats dans chaque circonscription, ceux qui vont émerger aussi dans chaque ville donneront des enseignements précieux sur le paysage politique en France en 2024. Trouvez votre circonscription et votre ville dans la carte et la liste ci-dessous pour consulter les derniers résultats ainsi que le verdict des urnes le 30 juin :
Ces législatives 2024 ont tout d’une revanche des élections de 2022. Pourquoi ? Sur 577 députés élus lors des dernières législatives, 553 sont à nouveau candidats. Mais certains sont sur la sellette. La composition de l’Assemblée nationale issue des résultats des 30 juin et 7 juillet s’annonce en effet très différente de celle établie il y a deux ans. Trouvez les résultats près de chez vous avec notre carte :
Quels étaient les résultats des législatives il y a deux ans ? Le résultat du premier tour avait placé Ensemble! et LREM en pôle position d’une courte tête avec 196 circonscriptions, devant la Nupes à 187 et le RN à 109. LR était en tête dans 42 territoires et l’UDI dans un seul. Les candidats « Divers gauche » (hors Nupes) arrivaient en ballotage favorable dans 12 circonscriptions et les divers droite dans 10.
Lors du second tour des élections de 2022, c’est bien le parti de la majorité présidentielle qui était finalement arrivé en tête, avec 38,57% des voix et 244 sièges, devant la Nupes à 31,60% et 127 sièges, le RN à 17,30% et 89 sièges et Les Républicains à 6,98% et 61 sièges. Les candidats « Divers gauche » prenaient 22 sièges, les « Divers droite » et « Régionalistes » une dizaine chacun. Voici ce que donnaient ces résultats projetés sur une carte de France :
Les élections législatives en France s’organisent selon un mode de scrutin majoritaire uninominal à deux tours. Le pays est divisé en 577 circonscriptions, chacune élisant un député à l’Assemblée nationale. Lors de l’annonce des résultats, pour être élu au premier tour, un candidat doit obtenir plus de 50% des suffrages exprimés et un nombre de voix au moins égal à 25% des électeurs inscrits. Si aucun candidat ne remplit ces conditions, un second tour est organisé.
Seuls les candidats ayant recueilli au moins 12,5% des voix des électeurs inscrits lors des résultats du premier tour peuvent se présenter au second tour. Si un seul candidat remplit cette condition, le candidat arrivé en deuxième position est également qualifié. Le second tour voit souvent des alliances et des désistements stratégiques entre partis pour maximiser les chances de victoire contre un adversaire commun.
Les résultats des élections législatives déterminent la majorité parlementaire à l’Assemblée nationale. Le parti ou la coalition de partis ayant le plus grand nombre de sièges forme généralement une majorité à l’Assemblée, qui peut être absolue (289 sièges) ou relative, et donc orienter de manière plus ou moins forte les priorités du pays et les lois qui seront votées pendant la mandature. Une majorité parlementaire stable permet au gouvernement de fonctionner efficacement et de mener à bien ses réformes. En cas d’absence de majorité absolue pour un seul parti, des majorités et donc des gouvernements de coalition peuvent se former.
Le gouvernement étant responsable devant le parlement, qui peut le valider ou le rejeter lors d’un vote de confiance ou après le dépôt d’une motion de censure, il doit donc être en phase avec cette majorité sortie des urnes. Après des résultats des législatives, le Président de la République nomme donc généralement un Premier ministre, issu de son parti en cas de victoire ou du parti majoritaire si une autre sensibilité l’emporte.
Si le Président de la République et la majorité parlementaire appartiennent à des partis opposés, une situation de cohabitation se produit. Dans ce cas, le Premier ministre, qui détient le pouvoir exécutif au quotidien, peut avoir des vues politiques divergentes de celles du Président, entraînant des tensions et des compromis.
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