Les projections de 2e tour des législatives continuent d’évoluer au dernier jour de la campagne. Selon les dernières tendances, le RN s’éloigne un peu plus d’une majorité absolue et se fait rattraper en nombre de sièges par le Nouveau Front populaire.
Un parti politique sera-t-il en mesure de gouverner la France à l’issue des élections législatives ? C’est la question qui se pose à deux jour de 2e tour du scrutin. Le Rassemblement national qui est arrivé en tête des résultats au premier tour des législatives, sera-t-il nouveau le grand vainqueur ce dimanche 7 juillet ? Bien que toujours donné comme la future première force de l’Assemblée nationale dans les sondages, l’extrême droite voit son nombre de sièges attribués diminuer dans les différentes projections.
À quelques jours du second tour de ces législatives, les principaux instituts de sondage n’accordent plus de majorité absolue au Rassemblement national, ni a aucune autre formation politique. Au contraire, ils annoncent plutôt l’absence de majorité franche pour un des trois blocs. Le Nouveau Front populaire pourrait venir rattraper le nombre de députés du RN selon le dernier sondage de l’Ifop-Fiducial pour LCI, Le Figaro et Sud Radio publié le 5 juillet. La gauche oscillerait entre 155 et 185 sièges quand l’extrême droite serait entre 170 et 210. La majorité présidentielle est donnée entre 120 et 150 élus.
Un travail effectué par le média Le Grand Continent est ce jeudi plus précis, même si la fiabilité d’une telle estimation est forcément moins forte qu’un sondage en intentions de vote, plus simple. Selon ces chiffres sur les résultats des législatives de 2e tour, les chances du Rassemblement national d’avoir une majorité absolue sont revues à la baisse. La méthodologie utilisée est différente, construite à partir des matrices sondagières de Cluster 17 et des reports de voix probables dans chaque circonscription, elle donne les résultats suivants au 2e tour des législatives :
Les dernières infos
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17:40 – Quid du camp Macron ?
Selon ce même sondage Ipsos-Talan, le clan présidentiel pourrait envoyer entre 118 et 148 députés à l’Assemblée nationale. Dans le meilleur des cas, c’est donc près de 100 sièges que la Macronie perdrait au palais Bourbon. Avant la dissolution, elle disposait encore de 245 sièges, loin déjà de la majorité absolue fixée à 289.
17:12 – La gauche, grande gagnante à l’issue du second tour ?
S’il est incontestable que le Rassemblement national, même sans majorité absolue, va ressortir gagnant de cette dissolution, la gauche n’est pas en reste. Alors que la Nupes comptait quelque 133 députés et les divers gauche une vingtaine depuis 2022, le Nouveau Front populaire obtiendrait entre 145 et 175 sièges dimanche soir à l’issue des résultats du second tour, projette ce vendredi le sondage Ipsos-Talan réalisé pour Radio France, France Télévisions et Le Monde.
16:51 – Les Républicains et les candidats divers droite sur le point de sauver les meubles ?
Alors que le sondage Ipsos-Fiducial pour Le Figaro créditait hier Les Républicains accompagné des candidats divers droite de 25 à 45 sièges à l’issue des élections législatives de dimanche, une projection d’Ipsos Talan pour Le Monde, Radio France et France Télévisions estime ce vendredi qu’ils pourraient remporter entre 57 et 67 sièges, contre 74 avant la dissolution.
16:02 – Un sondage confirme l’absence de majorité absolue du RN à l’issue du second tour des législatives
C’est une information qui semble se confirmer dans les sondages. Dimanche, le Rassemblement national pourrait bien ne pas avoir la majorité absolue qu’il convoitait tant à l’Assemblée nationale. Selon une enquête Ipsos-Talan pour Radio France et France Télévisions, le camp de Jordan Bardella remporterait entre 175 et 205 sièges, soit 84 députés de moins que la majorité absolue dans le meilleur des cas. Avec 89 députés jusqu’à présent au palais Bourbon, ces résultats seraient malgré tout historique pour le parti d’extrême droite.
13:45 – Un Français sur trois souhaite que le RN obtienne le plus grand nombre de députés
Un Français sur trois, soit 33% des sondés, souhaite voir le Rassemblement national obtenir le plus grand nombre de députés à l’Assemblée nationale. Ils sont 24% à vouloir victoire du Nouveau Front populaire et 18% pour une victoire de la coalition présidentielle.
11:00 – Un front républicain « incomplet » ?
Les électeurs du Nouveau Front populaire se mobiliseraient plus que ceux d’Ensemble pour barrer la route à l’extrême droite. 62% d’entre eux voteraient pour un macroniste face au RN, tandis que 32% des électeurs d’Ensemble voteraient à gauche. « L’analyse de ces reports de voix semble indiquer que le ‘front républicain’ est incomplet et qu’il serait davantage suivi par les électeurs NFP que par les électeurs d’Ensemble », estime Elabe.
09:41 – Que vont voter les électeurs d’Ensemble face à un duel entre NFP et RN ?
En cas de duel entre le Nouveau front populaire et le Rassemblement national, un électeur sur deux d’Ensemble s’abstiendrait. 32% voteraient pour le NFP et 18% pour le RN.
08:50 – Vers une centaine de sièges en moins pour Ensemble
Le camp présidentiel obtiendrait entre 120 et 140 sièges, contre 245 avant la dissolution. Les Républicains et divers droite obtiendraient quant à eux entre 35 et 50 sièges. Ils étaient 62 avant la dissolution.
07:45 – Vers un meilleur score pour le NFP de 2024 que pour la Nupes de 2022
Le Nouveau Front populaire pourrait rassembler entre 165 et 190 sièges, contre 150 pour la Nupes en 2022. Le NFP serait donc le deuxième bloc de l’Assemblée.
07:09 – A 48h du second tour, les tendances se confirment
Selon le dernier sondage de l’Institut Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche, le Rassemblement national et ses alliés pourraient obtenir entre 200 et 230 sièges, soit une majorité relative, mais pas absolue.
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Quelle projection en nombre de sièges au 2nd tour des législatives selon les instituts ?
Selon Toluna Harris Interactive pour RTL, M6 et Challenges, le RN pourrait bénéficier à l’issue des résultats du 2e tour de 190 à 220 sièges à l’Assemblée nationale. Le Nouveau Front populaire, lui, obtiendrait entre 159 et 183 sièges. En troisième position, la majorité présidentielle et ses alliés (MoDem et Horizons) obtiendraient entre 110 et 135 sièges. Les Républicains non ralliés à Éric Ciotti peuvent eux espérer entre 30 et 50 sièges au soir du deuxième tour, le 7 juillet.
Le dernier sondage Ifop-Fiducial pour Le Figaro et Sud Radio du 5 juillet a revu à la baisse le nombre de sièges accordés au Rassemblement national au dernier jour de la campagne. D’après l’institut, aucune majorité absolue ne devrait sortir des urnes et le Rassemblement national obtiendrait entre 170 et 210 élus. Le Nouveau Front populaire pourrait espérer entre 155 et 185 sièges et la Macronie limiterait la casse en conservant 120 à 150 sièges au Parlement. Les Républicains espèrent entre 50 et 65 députés.
Selon les estimations d’Opinion Way pour CNews, Europe 1 et le JDD, le RN obtiendrait à l’issue des résultats des législatives entre 205 et 230 sièges à l’Assemblée nationale. L’institut est donc revenu sur la possibilité pour l’extrême droite d’avoir une majorité absolue qui apparaissait comme envisageable dans son précédent sondage (250 à 300 députés pour le RN et ses alliés). Le Nouveau Front populaire, lui, disposait de 150 à 180 élus dans l’hémicycle, alors que la Macronie et des alliés entre 125 et 155. Les Républicains (hors alliés RN apparentés à Éric Ciotti) pourraient eux bénéficier de 38 à 50 sièges.
L’institut de sondage Elabe a également réévalué la dynamique du Rassemblement national à la baisse en le créditant dans sa dernière étude de 200 à 230 sièges (contre 250 à 300 précédemment). Le Nouveau Front populaire serait la deuxième force politique de l’hémicycle avec 165 à 190 élus. La Macronie arriverait sur la troisième marche du podium (avec ses alliés, MoDem e Horizons) avec 120 à 140 sièges contre 250 sortants. Autre résultat : les LR bénéficieraient de 35 à 50 élus.
Au total, lors de ce second tour, 306 triangulaires ont initialement été composées, mais il en reste moins d’une centaine après les désistements pour faire barrage à l’extrême droite. Si ces matchs rendent l’issue du scrutin plus incertaine, Jean-Luc Mlenchon (NFP) et Gabriel Attal (majorité présidentielle) ont déjà appelé leurs candidats respectifs arrivés en 3e position au premier tour à se retirer, face à un candidat dit « républicain » au deuxième tour pour tenter de faire barrage au Rassemblement et de ne pas diviser les voix face au parti dirigé par Jordan Bardella.
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